http://fr.jurispedia.org/api.php?action=feedcontributions&user=Guillaume.cayeux&feedformat=atomJurisPedia - Contributions de cet utilisateur [fr]2024-03-29T15:15:54ZContributions de cet utilisateurMediaWiki 1.22.5http://fr.jurispedia.org/index.php/Utilisateur:VinykornUtilisateur:Vinykorn2008-03-17T21:35:39Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>Ancien étudiant du master II Recherche Propriété intellectuelle de l'université de Nantes.<br />
<br />
Membre fondateur de [http://www.lulme.org Lulme] ([http://fr.wikipedia.org/wiki/Lulme L'université Libre de Monsieur Encouragement] - ex-gaigetyouth, site en construction.</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Utilisateur:Guillaume.cayeuxUtilisateur:Guillaume.cayeux2008-03-17T21:35:08Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>Ancien étudiant du Master II recherche Informatique et Droit (ERID).</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-09-04T11:09:26Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche (fr)}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute [[vente (fr)|vente]] ou [[offre (fr)|offre]] de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la [[vente (fr)|vente]] ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
#L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
:*Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
:*Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
:*Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
:*La valeur des « menus objets » s'entend TTC <br />
:**départ production pour les objets produits en France (marchandise prise dans les magasins du fabricant), <br />
:**ou franco et dédouanés à la frontière française pour les objets importés (les frais de transport de l'usine ou du magasin du fabricant ou du revendeur étranger jusqu'à la frontière entrent dans le calcul, augmentés des droits de douane) <br />
:**plus l'ensemble des coûts nécessaires à l'offre de cet objet ou de service au consommateur qui ne seraient pas exposés si cette offre n'était pas consentie <REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV 2003 n°&nbsp;45</REF>.<br />
#'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
#Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
#Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
:*Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente :*Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
:*Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La [[sanction (fr)|sanction]] est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’[[amende (fr)|amendes]] que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en [[référé (fr)|référé]] devant le président du [[Tribunal de commerce (fr)|Tribunal de commerce]] un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous [[astreinte (fr)|astreinte]] cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le [[Tribunal de commerce (fr)| tribunal de commerce]] sur le fondement de la [[concurrence déloyale (fr)|concurrence déloyale]] en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV 2003 n°&nbsp;45</REF>. <br />
**Les [[association (fr)|associations]] de consommateur peuvent saisir le [[juge (fr)|juge]] si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les [[infraction (fr)|infractions]] sont constatées par les agents de la [[Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (fr)|DGCCRF]].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs [[syndicat (fr)|syndicats]] puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du [[préjudice (fr)|préjudice]] causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<br />
<references /><br />
<br />
=Liens externes=<br />
{{moteur (fr)|"Vente avec prime"}}<br />
*[http://www.minefi.gouv.fr/dgccrf/04_dossiers/consommation/ficonso/b06.htm Fiche consommation de la DGGCRF sur la vente avec prime]<br />
*[http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr/04_dossiers/concurrence/fichespro/06primes.htm Fiche "pro" de la DGGCRF sur la vente avec prime]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-09-04T11:03:58Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche (fr)}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute [[vente (fr)|vente]] ou [[offre (fr)|offre]] de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la [[vente (fr)|vente]] ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
1.L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
*Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
*Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
*Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*La valeur des « menus objets » s'entend TTC <br />
**départ production pour les objets produits en France (marchandise prise dans les magasins du fabricant), <br />
**ou franco et dédouanés à la frontière française pour les objets importés (les frais de transport de l'usine ou du magasin du fabricant ou du revendeur étranger jusqu'à la frontière entrent dans le calcul, augmentés des droits de douane) <br />
**plus l'ensemble des coûts nécessaires à l'offre de cet objet ou de service au consommateur qui ne seraient pas exposés si cette offre n'était pas consentie <REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV 2003 n°&nbsp;45</REF>.<br />
2.'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
3.Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
4.Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La [[sanction (fr)|sanction]] est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’[[amende (fr)|amendes]] que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en [[référé (fr)|référé]] devant le président du [[Tribunal de commerce (fr)|Tribunal de commerce]] un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous [[astreinte (fr)|astreinte]] cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le [[Tribunal de commerce (fr)| tribunal de commerce]] sur le fondement de la [[concurrence déloyale (fr)|concurrence déloyale]] en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV 2003 n°&nbsp;45</REF>. <br />
**Les [[association (fr)|associations]] de consommateur peuvent saisir le [[juge (fr)|juge]] si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les [[infraction (fr)|infractions]] sont constatées par les agents de la [[Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (fr)|DGCCRF]].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs [[syndicat (fr)|syndicats]] puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du [[préjudice (fr)|préjudice]] causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<br />
<references /><br />
<br />
=Liens externes=<br />
{{moteur (fr)|"Vente avec prime"}}<br />
*[http://www.minefi.gouv.fr/dgccrf/04_dossiers/consommation/ficonso/b06.htm Fiche consommation de la DGGCRF sur la vente avec prime]<br />
*[http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr/04_dossiers/concurrence/fichespro/06primes.htm Fiche "pro" de la DGGCRF sur la vente avec prime]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Discussion_utilisateur:RemusDiscussion utilisateur:Remus2007-07-20T08:51:19Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>Rémus bonsoir, merci à vous pour votre merci sur l'article [[Cour administrative d'appel (fr)]]. J'ai d'ailleurs oublié de me connecter sous mon compte !<br />
<br />
Sylvain Mulard 15 décembre 2006<br />
<br />
---<br />
<br />
Bonsoir, à la demande de [[Jurispedia:Demander un article]] sur "La mise en fin de stage pour absence injustifiés", j'ai introduit une sous-section "Le licenciement pour absence injustifiée" dans [[Fonction publique / licenciement (fr)#Le licenciement pour absence injustifiée]].<br />
<br />
[[Utilisateur:Sylvain Mulard|Sylvain Mulard]] 16 mars 2006 à 22:41 (CET)<br />
<br />
---<br />
<br />
Merci Remus pour le billet du 16 mars et la solution au lien interne vers une section d'article !<br />
<br />
[[Utilisateur:Sylvain Mulard|Sylvain Mulard]]<br />
<br />
---<br />
<br />
Bonjour Remus, merci pour votre contribution à [[Tribunal administratif de Cergy-Pontoise (fr)]] !<br />
<br />
[[Utilisateur:Sylvain Mulard|Sylvain Mulard]] 14 mars 2006 à 14:19 (CET)<br />
<br />
---<br />
<br />
Message pour Rémus: merci pour ces modifications et pour ces conseils, mais il faut préciser un léger détail: je ne connais rien aux wiki, encore moins aux balises de mise en page, je pense déjà m'être pas trop mal débrouillé jusque là, mais vous pouvez bien sur modifiez autant que vous voulez ce que je poste.<br />
Merci et @ +!<br />
Judgejeff<br />
---<br />
<br />
<br />
Merci pour ces modifications. J'ai attendu avant de participer, je manquais de temps, je vais m'y mettre... :-)<br />
<br />
[[Utilisateur:Jeff|Jean-François]]<br />
<br />
----<br />
<br />
Bonjour et bienvenue sur Jurispedia !<br><br />
Merci de votre contribution à ce projet.<br />
<br />
Bien cordialement,<br />
<br />
--[[Utilisateur:Thieffen|Thieffen]] 16 jan 2005 à 13:30 (CET)<br><br />
PS: Cette partie du site vous est réservée, n'hésitez pas à la modifier selon vos goûts ^_^<br />
<br />
----<br />
<br />
Merci ;-)<br />
<br />
[[Utilisateur:Kiki le canari|Kiki le canari]] | [[Discussion Utilisateur:Kiki le canari|coin coin]] 7 octobre 2005 à 16:09 (CEST)<br />
<br />
<br />
==Base en utf-8==<br />
<br />
On a fait une conversion en utf-8 de la base datant de samedi pour passer à Médiawiki 1.5, ceci expliquant que j'ai fait quelques corrections à la volée pour tenir compte de tes dernières modifications d'hier sur la page [[Droit administratif (fr)|Droit administratif]].<br />
<br />
À bientôt<br />
<br />
HJ<br />
<br />
:::Merci, mais c'est en grande partie le travail de [[Utilisateur:Marc-Antoine_Santopaolo|Marc-Antoine]] grâce à qui la conversion s'est bien passée ^^<br />
:::N'hésite pas à signaler des bogues...<br />
:::À bientôt<br />
:::[[Utilisateur:Hughes-Jehan Vibert|Hughes-Jehan]] | [[Discussion Utilisateur:Hughes-Jehan Vibert|Discussion]] 25 octobre 2005 à 22:34 (CEST)<br />
<br />
Etant un juriste purement franco-français, je ne crée et ne modifie que des articles sur le droit français (fr). Mais, je trouve l'idée d'articles de droit comparé très pertinente. Malheureusement, je ne me sens pas les compétences pour y contribuer.<br />
<br />
[[Utilisateur:Droit administratif|Droit administratif]] 11 janvier 2006 à 15:40 (CET)<br />
<br />
----<br />
Bonjour Remus<br />
<br />
merci pour l'amélioration de [[Qualification du logiciel en droit d'auteur et en droit civil (de)]]. De mon côté, je vais continuer à peaufiner les pages du [[Droit des contrats informatiques (de)]]<br />
<br />
[[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 5 mai 2006 à 06:27 (CEST)<br />
<br />
=Haïti=<br />
Bonjour Remus<br />
<br />
[[Special:Contributions/Juristehaitien|C'est fait]], merci beaucoup!<br />
<br />
[[Utilisateur:Hughes-Jehan Vibert|Hughes-Jehan]] ❯ [http://fr.jurispedia.org/index.php/Discussion_Utilisateur:Hughes-Jehan_Vibert ✍] 15 mai 2006 à 09:26 (CEST)<br />
----<br />
<br />
Bonjour,<br />
<br />
merci beaucoup de ces modifications. Elles s'imposaient.<br />
<br />
[[Utilisateur:Petitefumée68|Petitefumée68]]<br />
<br />
<br />
<br />
Bonjour<br />
<br />
Merci pour l'aide ^_^<br />
[[Utilisateur:Marc 52|Marc 52]]<br />
<br />
==Bonsoir==<br />
Actuellement, l'article s'intitule sur wikipédia Droit comparé du mariage franco-algérien, (où quelque chose comme celà, les utilisateurs n'ont cesse de modifier le titre et le contenu). Le titre idoine serait "droit international privé et comparé des mariages franco-algériens". Bien à vous [[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 11 juin 2006 à 23:06 (CEST)<br />
<br />
==Merci==<br />
Pour avoir récupéré le texte brut. Pu importe qu'il ne soit pas mis en forme comme dans WP, il s'agit d'un article de vulgarisation ''doctrinale'' à présent. Bonne journée, bien à vous [[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 12 juin 2006 à 08:10 (CEST)<br />
<br />
== De rien ==<br />
<br />
Merci (encore) pour ces catégories ;-) [[Utilisateur:Remus|Remus]] [[Discussion Utilisateur:Remus|<small>(discuter)</small>]] 16 juin 2006 à 10:54 (CEST)<br />
:De rien, je suis administrateur sur WP, je fais ça tout le temps. --[[Utilisateur:159.84.14.147|159.84.14.147]] 16 juin 2006 à 10:55 (CEST)<br />
<br />
== Internationale ou intergouvernementale ? ==<br />
<br />
Y-a-t-il une réelle distinction entre les deux ? Faut-il deux catégories ou les deux se recoupent ? --[[Utilisateur:159.84.14.147|159.84.14.147]] 16 juin 2006 à 11:16 (CEST)<br />
:J'ai du mal à suivre dans ces deux listes. Et cela ne rentre pas dans mes compétances. Elles sont toutes internationales, mais pas toutes intergouvernementales. Les ONG ne produisent pas directement de droit, mais sont influentes (écologie, humanitaire, etc). Bonnes révisions ! [[Utilisateur:Remus|Remus]] [[Discussion Utilisateur:Remus|<small>(discuter)</small>]] 16 juin 2006 à 18:25 (CEST)<br />
<br />
----<br />
J'espère qu'il y en a pour un moment avant de devoir refaire le ménage !<br />
<br />
[[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 20 juin 2006 à 18:34 (CEST)<br />
<br />
== Fonctionnement avancé des catégories ==<br />
<br />
Les catégories c'est comme des dossiers dans la vie réelle.<br />
<br />
Il faut marquer chaque page et créer le dossier.<br />
<br />
Pour un autre repaire, il faut voir la recherche par mot clef dans une base de données (à la bibliothéque par exemple).<br />
<br />
Le plus simple est d'avoir une hiérarchie assez claire, ici : par lieu et par droit thématique.<br />
<br />
Mais il s'agit du fonctionnement des catégories. Idéalement, les articles devraient avoir 2 ou 3 catégories et les catégories devraient contenir de 20 à 200 articles.<br />
<br />
Procédure à suivre :<br />
#Commencer à réfléchir en terme de catégorie<br />
#Créer cette catégorie<br />
#La remplir<br />
<br />
Exemple (fictif) :<br />
#Où ranger les articles sur le droit de la responsabilité de l'Etat en France ?<br />
##Dans : [[:Catégorie:Droit de la responsabilité de l'Etat (fr)]], [[:Catégorie:Responsabilité de l'Etat (fr)]], [[:Catégorie:Droit public (fr)]] ?<br />
###Si l'une des possiblités existe déjà, examiner le contenu de la catégorie existante. <br />
####Si nbre d'articles < 20, une autre catégorie semble superflue.<br />
####Si nbre d'articles > 200, une autre catégorie est recommandée.<br />
####Si nbre d'articles compris entre 20 et 200, créer la catégorie si les contenus sont trop différents ou apelé à augmenter.<br />
###Si l'une des possiblités existe déjà, examiner le contenu des articles à créer.<br />
####Si nbre d'articles < 20, une autre catégorie semble superflue.<br />
####Si nbre d'articles > 200, une autre catégorie est recommandée.<br />
####Si nbre d'articles compris entre 20 et 200, créer la catégorie si les contenus sont trop différents ou apelé à augmenter.<br />
##Exemple : ici, le droit de la responsabilité de l'Etat semble être un domaine restreint (moins de 20 articles à priori). Mais une catégorie sur la Constitution française et pourquoi par pour chaque contitution française n'est pas génante.<br />
#La [[:Catégorie:Droit public (fr)]] semble être la plus adéquate donc il faut la créer. Mais avec quoi ?<br />
##Chercher s'il n'existe pas une catégorie similaire (ex; avec juste une différence de majuscule)<br />
##Chercher quelles sont les catégories connexes.<br />
###Ex: ici [[:Catégorie:Droit public]] [[:Catégorie:France]]<br />
##Créer la page en incluant les catégories.<br />
###Ex: ici avec le code <nowiki>[[Catégorie:Droit public]] [[Catégorie:France]]</nowiki><br />
#Comment remplir la catégorie ?<br />
##Remplissage manuel : taper le code de la catégorie sur chaque page<br />
###Ici <nowiki>[[Catégorie:Droit public (fr)]]</nowiki> <br />
##remplissage automatique : selectionner les articles et copier-coller le code de la catégorie.<br />
###Ici <nowiki>[[Catégorie:Droit public (fr)|{{PAGENAME}}]]</nowiki> (permet un classement automatique par nom de la page. <small>Pour plus d'infos : http://meta.wikimedia.org/wiki/Aide:Mots_magiques </small><br />
<br />
Bon j'espère avoir répondu à ta question. Moi j'ai un exam demain. @ plus --[[Utilisateur:Pseudomoi|Pseudomoi]] 21 juin 2006 à 23:38 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Merci d'avoir réparé cette erreur de ma part. Comme elle ne contenait qu'une redirection, je n'avait pas vu qu'il s'agissait d'une page d'utilisateur<br />
[[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 24 juin 2006 à 18:34 (CEST)<br />
<br />
<br />
==Cher ami, oui, tout s'est bien passé==<br />
<br />
L'arbitrage, qui devait prendre 8 jours, a été interrompu dès le 4ème grâce au talent et à l'intelligence du président du tribunal arbitral qui est parvenu à faire signer aux parties une transaction; j'ai jonglé entre l'italien, le français, l'anglais et l'allemand... puis je suis allé à Venise pour couronner le tout. <br />
Bien à toi,<br />
[[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 3 juillet 2006 à 10:33 (CEST)<br />
<br />
=Mise à jour=<br />
<br />
Bonjour,<br />
<br />
à première vue, il n'y a pas d'erreur dans les modifications que vous avez faites. Effectivement, il est préférable de ne pas supprimer les versions antérieures. Je rajouterai les dates de validité de la version antérieure ainsi que celles de la version actuelle. Quand j'aurai plus de temps …<br />
<br />
À bientôt<br />
<br />
[[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 5 juillet 2006 à 07:34 (CEST)<br />
<br />
<br />
<br />
---<br />
Merci pour les modifications !<br />
<br />
[[Utilisateur:Guillaume.cayeux|Guillaume]]<br />
<br />
==Cher Rémus==<br />
<br />
Je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle tu verrais un article inachevé en AdQ, ce n'est pas mon objectif et je m'y opposerais si on me le proposait. Amitiés[[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 30 septembre 2006 à 14:11 (CEST)<br />
<br />
==S.O.S!==<br />
<br />
Je suis en panne de PC, jre n'arrive plus à m'identifier.. La galère totale. Pourrais tu voir ce qui peut être fait. Bien à toi, Dr. Weiszberg.<br />
== merci==<br />
ça remarche! tu es génial![[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 6 octobre 2006 à 09:04 (CEST)<br />
<br />
==C'est parfait==<br />
Merci pour l'aide!<br />
<br />
== Droit vietnamien ==<br />
<br />
Bonjour,<br />
<br />
Je suis français, j'habite Can Tho, et je connais la personne à l'origine de la rédaction de ces pages.<br />
<br />
Je n'étais pas au courant de son travail, mais face à l'ampleur de la tâche et surtout à sa singularité, la correction de quelques coquilles me paraît un apport plus que minime.<br />
<br />
La lecture de ces articles m'intéresse à plusieurs titres, et leur valeur est à mettre en regard du faible nombre de documents traitant de la question (que ce soit en français ou en vietnamien, d'ailleurs).<br />
<br />
Yannick.<br />
=== Décalé ===<br />
Il y a un cinq heure de décalage en ce moment... et c'est d'ailleurs l'heure d'aller dîner (mon épouse m'appelle).<br />
<br />
Je ne suis pas spécialiste du droit, mais j'enseigne le français à l'université de Can Tho et pour cette raison je connais le Dr Dien.<br />
J'essayerai de mettre à profit ma lecture des articles pour corriger les petites fautes...<br />
<br />
Yannick.<br />
<br />
== merci! ==<br />
<br />
l'article sur les armes non létames sera co-rédigé par le colonel Benoît Royal et moi même. Toute idée, tout lien sont les bienvenus. ''et pax facit''. Amicalement; [[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 9 décembre 2006 à 19:34 (CET)<br />
<br />
== Bonjour cher ami ==<br />
<br />
Je vais devoir temporiser ma production aussi bien sur jurispedia qu'à l'égard des fascicules du Juris-classeur, car je il se peut que j'enseigne à sciences-po Paris le droit des obligations; une nouvelle expérience car les élèves sont plus "interactifs" que les étudiants en droit. Mais je n'abandonne bien entendu pas le projet, il s'agit de question de temps. Bien à toi, (fwd: H.-J. Vibert) [[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 12 décembre 2006 à 09:48 (CET)<br />
<br />
== Bonne année 2007 ==<br />
<br />
Également !<br />
<br />
[[Utilisateur:Sylvain Mulard|Sylvain Mulard]] 31 décembre 2006 à 23:03 (CET)<br />
<br />
Bonjour Remus,<br />
bonne année aussi. [[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 2 janvier 2007 à 16:03 (CET)<br />
<br />
Pareillement!<br />
[[Utilisateur:Jeff|Jeff]]••[[Discussion_Utilisateur:Jeff|☏]] 2 janvier 2007 à 17:23 (CET)<br />
<br />
Idem! ^_^ (et merci pour 2005/2006) [[Utilisateur:Hughes-Jehan Vibert|Hughes-Jehan]] | [[Discussion_Utilisateur:Hughes-Jehan_Vibert| ✍]] 3 janvier 2007 à 13:27 (CET)<br />
<br />
==Images==<br />
<br />
Malheureusement, j'ai effacé celle du [[Conseil de l'Europe]]. L'architecture est trop récente et la photo trop centrée dessus.... Merci pour l'initiative de ces images! ^_^ [[Utilisateur:Hughes-Jehan Vibert|Hughes-Jehan]] | [[Discussion_Utilisateur:Hughes-Jehan_Vibert| ✍]] 13 février 2007 à 11:21 (CET)<br />
<br />
==Accès par thème==<br />
<br />
Bien vu. Je n'avais pas vu que les liens de l'accès par thème n'étaient pas rattaché à (int). Je continue la correction des liens sur la page d'accueil. [[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 14 février 2007 à 16:55 (CET)<br />
:Maintenant oui. J'ai été pris de vitesse ! [[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 14 février 2007 à 17:05 (CET)<br />
<br />
==Accès par thème (suite)==<br />
<br />
Merci cher Remus pour [[Droit et art (int)]] sur la page d'accueil, je n'avais pas vu hier soir que la rubrique était classée par ordre alphabétique… J'ai vu également qu'Anna avait redirigé [[Droit et cinématographie]], ce qui est très bien !<br />
[[Utilisateur:Sylvain Mulard|Sylvain Mulard]] 22 mars 2007 à 11:10 (CET)<br />
<br />
==merci de suivre l'article sur l'arbitrage commercial international==<br />
dont j'ai posé les premières pierres; c'est un article de vulgarisation car la matière est très délicate et compliquée. Bien à toi, [[Utilisateur:Dr.Weiszberg|Dr.Weiszberg]] 15 avril 2007 à 22:35 (CEST)<br />
<br />
=[[Droit de la preuve (id)]]=<br />
<br />
Bonjour Remus,<br />
<br />
Serait-il possible d'effacer cet article pour permettre de renommer [[A propos de la preuve et de la caducité - code civil (id)]] vers [[Droit de la preuve (id)]]?<br />
<br />
Merci <br />
<br />
[[Utilisateur:Jeff|Jeff]]••[[Discussion_Utilisateur:Jeff|☏]] 26 mai 2007 à 21:56 (CEST)<br />
<br />
:Merci ;-) [[Utilisateur:Jeff|Jeff]]••[[Discussion_Utilisateur:Jeff|☏]] 27 mai 2007 à 02:09 (CEST)<br />
<br />
=JO=<br />
<br />
Bonjour Rémus, j'ai simplement oublié de me connecter sous mon nom d'utilisateur ce qui a fait apparaitre l'IP 86.218.73.250<br />
<br />
[[Utilisateur:Sylvain Mulard|Sylvain Mulard]] 29 mai 2007 à 15:55 (CEST)<br />
<br />
=http://195.83.177.9/code/=<br />
<br />
Ajouté. Bien vu! ^_^<br />
<br />
HJ<br />
=[[Vente avec prime (fr)]]=<br />
<br />
Bonjour Remus,<br />
<br />
Merci pour les liens !<br />
<br />
@+<br />
<br />
[[Utilisateur:guillaume.cayeux|Guillaume]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:36:36Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du tribunal de commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le [[Tribunal de commerce (fr)| tribunal de commerce]] sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV 2003 n°&nbsp;45</REF>. <br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la [[DGCCRF (fr)|DGCCRF]].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<br />
<references /><br />
<br />
=Liens externes=<br />
*[http://www.minefi.gouv.fr/dgccrf/04_dossiers/consommation/ficonso/b06.htm Fiche consommation de la DGGCRF sur la vente avec prime]<br />
*[http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr/04_dossiers/concurrence/fichespro/06primes.htm Fiche "pro" de la DGGCRF sur la vente avec prime]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:31:22Z<p>Guillaume.cayeux : a déplacé Vente avec primes (fr) vers Vente avec prime (fr)</p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du tribunal de commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le [[Tribunal de commerce (fr)| tribunal de commerce]] sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV 2003 n°&nbsp;45</REF>. <br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la [[DGCCRF (fr)|DGCCRF]].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<br />
<references /></div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_primes_(fr)Vente avec primes (fr)2007-07-19T10:31:22Z<p>Guillaume.cayeux : a déplacé Vente avec primes (fr) vers Vente avec prime (fr)</p>
<hr />
<div>#REDIRECT [[Vente avec prime (fr)]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:29:00Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du tribunal de commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le [[Tribunal de commerce (fr)| tribunal de commerce]] sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV 2003 n°&nbsp;45</REF>. <br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la [[DGCCRF (fr)|DGCCRF]].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<br />
<references /></div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:28:07Z<p>Guillaume.cayeux : /* C - Sanctions */</p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du tribunal de commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le [[Tribunal de commerce (fr)| tribunal de commerce]] sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2003X03X04X00045X000 Com. 11&nbsp;mars 2003]&nbsp;: Bull. IV n°&nbsp;45</REF>. <br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la [[DGCCRF (fr)|DGCCRF]].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:16:04Z<p>Guillaume.cayeux : /* C - Sanctions */</p>
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<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du T. commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le T. commerce sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction (Cour de cassation, chambre commerciale 2003).<br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la [[DGCCRF (fr)|DGCCRF]].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:15:50Z<p>Guillaume.cayeux : /* C - Sanctions */</p>
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<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
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[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du T. commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le T. commerce sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction (Cour de cassation, chambre commerciale 2003).<br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la [[DGCCRF (fr)|DGCCRF].<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:15:34Z<p>Guillaume.cayeux : /* C - Sanctions */</p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du T. commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le T. commerce sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction (Cour de cassation, chambre commerciale 2003).<br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la [[DGCCRF (fr)|DGCCRF]]<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-19T10:14:53Z<p>Guillaume.cayeux : /* A - La vente avec prime interdite */</p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article [[CCONSOfr:L121-35|L&nbsp;121-35]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du T. commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le T. commerce sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction (Cour de cassation, chambre commerciale 2003).<br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la DGCCRF<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Utilisateur:Guillaume.cayeuxUtilisateur:Guillaume.cayeux2007-07-18T13:16:15Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>Ancien étudiant du Master II recherche Informatique et Droit (ERID).<br />
<br />
Membre fondateur de [http://www.lulme.org Lulme] ([http://fr.wikipedia.org/wiki/Lulme L'université Libre de Monsieur Encouragement] - ex-gaigetyouth, site en perpétuel re-construction) avec [[Utilisateur:Vinykorn | Vinykorn]].</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Vente_avec_prime_(fr)Vente avec prime (fr)2007-07-18T13:13:40Z<p>Guillaume.cayeux : Nouvelle page : {{Ébauche}} France > Droit privé > Droit de la consommation framed| catégorie:France[[cat...</p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit de la consommation (fr)|Droit de la consommation]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit de la consommation (fr)]]<br />
<br />
==A - La vente avec prime interdite== <br />
<br />
L’article L121-35 du code de la consommation dispose que : « ''Est interdite toute vente ou offre de vente de produits ou de biens ou toute prestation ou offre de prestation de services faite aux consommateurs et donnant droit, à titre gratuit, immédiatement ou à terme, à une prime consistant en produits, biens ou services sauf s'ils sont identiques à ceux qui font l'objet de la vente ou de la prestation.'' »<br />
<br />
Sont ainsi interdites :<br />
*à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services<br />
*les primes <br />
*'''gratuites''' <br />
*qui consistent en des produits ou en services '''non identiques''' à ceux de la vente ou de la prestation de services.<br />
<br />
==B - La vente avec prime autorisée==<br />
<br />
*L’interdiction « '''ne s'applique pas aux menus objets ou services de faible valeur ni aux échantillons''' ». <br />
**Prix de vente net inférieure à 80€ : La valeur de la prime doit être inférieure à 7% du prix de vente net.<br />
**Prix de vente supérieure à 80 € - valeur de la prime est limitée à 5€ + 1% du prix de vente net.<br />
**Limite : la valeur de la prime ne peut pas dépasser 60 €.<br />
*'''Les primes auto-payantes''' (bons de réduction)<br />
*Les primes du type « '''treize à la douzaine''' ».<br />
*Ne sont pas non plus considérés comme des primes interdites :<br />
**Le conditionnement habituel du produit, les biens, produits ou prestations de services qui sont indispensables à l'utilisation normale du produit, du bien ou du service faisant l'objet de la vente **Les prestations de service après-vente et les facilités de stationnement offertes par les commerçants à leurs clients ;<br />
**Les prestations de services attribuées gratuitement si ces prestations ne font pas ordinairement l'objet d'un contrat à titre onéreux et sont dépourvues de valeur marchande.<br />
<br />
<br />
==C - Sanctions==<br />
<br />
*'''Sanction pénale''' : La sanction est de 1 500€ maximum, porté à 3 000€ en cas de récidive. Il doit être prononcé autant d’amendes que de ventes à primes illicites.<br />
<br />
*'''Sanction civile''' :<br />
**Les commerçants ou leurs syndicats peuvent citer en référé (devant le président du T. commerce) un concurrent ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime afin de cesser sous astreinte cette pratique illégale.<br />
**Ils ont également la possibilité d’agir au fond, devant le T. commerce sur le fondement de la concurrence déloyale en réparation du préjudice que leur cause la violation de l’interdiction (Cour de cassation, chambre commerciale 2003).<br />
**Les associations de consommateur peuvent saisir le juge si elles démontrent l’existence d’un préjudice pour le consommateur.<br />
**Les infractions sont constatées par les agents de la DGCCRF<br />
Il semblerait aussi que les commerçants ou leurs syndicats puissent citer devant les tribunaux de police leurs concurrents ayant contrevenu à l’interdiction des ventes à prime en réparation du préjudice causé à leur intérêt personnel ou à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Droit_de_la_consommation_(fr)Droit de la consommation (fr)2007-07-18T13:03:37Z<p>Guillaume.cayeux : Nouvelle page : {{Ébauche}} France > Droit privé framed| catégorie:Francecatégorie:Droit privé (fr) *[[Vente avec primes (fr)| Vente ...</p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]]<br />
<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]]<br />
<br />
*[[Vente avec primes (fr)| Vente avec prime]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Discussion_utilisateur:Guillaume.cayeuxDiscussion utilisateur:Guillaume.cayeux2007-05-28T08:43:32Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>Pour moi :<br />
<br />
http://fr.jurispedia.org/index.php/R%C3%A9sultats_de_la_recherche_%28fr%29<br />
-----------------<br />
<br />
Oui c'est possible ;-)<br />
<br />
Je crois qu'il faut déposer et voir ensuite. L'arborescence vient naturellement je pense.<br />
<br />
[[Utilisateur:Anna|Anna]] 27 janvier 2006 à 19:33 (CET)<br />
<br />
<br />
----<br />
J'ai juste corrigé des pb de syntaxe (manquait un espace, des trucs comme ça) et corrigé l'accueil (uk) plutôt que UK :<br />
<br />
Si tu pouvais corriger l'accueil en uk (mettre Tort plutôt que responsabilité par exemple)<br />
Même shématiquement, ça sera moins faux...<br />
<br />
Bon travail en tout cas<br />
<br />
@+T<br />
<br />
<br />
Hughes<br />
<br />
=Bonjour=<br />
<br />
J'ai fait une mise en forme rapide, surtout pour les titres des articles afin, entre autre, de faciliter la recherche dans l'index.<br />
<br />
À bientôt<br />
<br />
[[Utilisateur:Remus|Remus]] [[Discussion Utilisateur:Remus|<small>(discuter)</small>]] 20 juillet 2006 à 12:54 (CEST)<br />
<br />
=Bonne année!=<br />
;-)<br />
<br />
[[Utilisateur:Remus|Remus]] [[Discussion Utilisateur:Remus|<small>(discuter)</small>]] 31 décembre 2006 à 16:04 (CET)</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Cas_de_force_majeure_(fr)Cas de force majeure (fr)2007-02-27T15:05:52Z<p>Guillaume.cayeux : Complément un peu brouillon à la définition</p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:droit des personnes (fr)]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Événement imprévisible et irrésistible, insurmontable et indépendant de la volonté d'une personne, susceptible de la dégager de sa [[Responsabilité (fr)|responsabilité]] ou de la délier de ses engagements. Ex&nbsp;: une catastrophe naturelle (tremblement de terre, inondation).<br />
<br />
<br />
Selon les deux dernières décisions de l'assemblée Plénière de la Cour de cassation, la force majeur est :<br />
<br />
[http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/actualite_jurisprudence_21/chambres_mixtes_assemblee_pleniere_22/arrets_travaux_preparatoires_23/assemblee_pleniere_24/537_du_8724.html En matière délictuelle], tout événement imprévisible et irrésistible.<br />
<br />
[http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/actualite_jurisprudence_21/chambres_mixtes_assemblee_pleniere_22/arrets_travaux_preparatoires_23/assemblee_pleniere_24/br_arret_8719.html En matière contractuelle], tout événement imprévisible lors de la conclusion du contrat et irrésistible lors de son exécution.<br />
<br />
Pour plus détails, le [http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/actualite_jurisprudence_21/chambres_mixtes_assemblee_pleniere_22/arrets_travaux_preparatoires_23/assemblee_pleniere_24/rapport_du_conseiller_rapporteur_8722.html rapport du conseil rapporteur] et [http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/actualite_jurisprudence_21/chambres_mixtes_assemblee_pleniere_22/arrets_travaux_preparatoires_23/assemblee_pleniere_24/avis_avocat_general_8723.html l'avis de l'avocat général]<br />
<br />
<br />
=Liens internes=<br />
<br />
*[[Force majeure et cas fortuit dans la responsabilité administrative (fr)|Force majeure et cas fortuit dans la responsabilité administrative]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Code_civil_(fr)Code civil (fr)2006-11-09T11:09:33Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit civil (fr)|Droit civil]] <br />
[[France]] > [[Index par code (fr)]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]] [[Catégorie:Droit privé (fr)]] [[Catégorie:Droit civil (fr)]][[Catégorie:Code civil (fr)|*]]<br />
----<br />
<br />
=Historique=<br />
<br />
Après son [[coup d'État (fr)|coup d'État]] du 18 brumaire An VIII (9&nbsp;novembre 1799), [[Napoléon Bonaparte]] désigne une commission de quatre juristes afin de faire un Code. [[Tronchet, François Denis|Tronchet]] et [[Bigot de Preameneu, Félix Julien Jean|Bigot de Preameneu]] relevaient des pays de coutume, tandis que [[Portalis, Jean Étienne Marie|Portalis]] et [[Malleville, Jacques de|Malleville]] appartenaient aux pays de droit écrit. Le projet fut prêt en quatre mois; il a été soumis pour avis à différentes administrations et fut voté. Bonaparte a participé aux travaux de cette commission.<br />
<br />
Après le Code civil, on peut distinguer trois périodes.<br />
*De 1804 à 1880, le Code civil est resté très statique. Excepté la suppression du [[divorce (fr)|divorce]] en 1816, le Code civil a été peu modifié car il convenait parfaitement à la société de l'époque. La doctrine a avant tout commenté le code civil, formant l'[[École de l'exégèse]]. Selon cette école, le droit civil est entièrement dans le code; seule compte la volonté du législateur. Les commentaires ont respecté le plan du Code, plutôt que de suivre un autre plan.<br />
*De 1880 à 1945, le Code civil a été modifié en raison d'un changement de la société&nbsp;: rétablissement du divorce en 1912&nbsp;; action en recherche de paternité naturelle&nbsp;; acquisition de la pleine capacité juridique pour la femme.<br />
*Depuis 1945, le Code civil a besoin d'être modifié. Ainsi, on a créé une commission de réforme du Code civil.<br />
<br />
Le Code civil connaît une crise à cause de l'apparition d'un [[droit de la consommation (fr)|droit de la consommation]], qui tend à remplacer les règles du Code civil dans les rapports quotidiens. Tandis qu'en [[Allemagne]], les règles relatives à la consommation ont été intégrées dans le [[Code civil allemand|Code civil]], en France un [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] rassemble depuis 1993 les règles relatives à la consommation. C'est le rôle du Code civil qui est remis en cause.<br />
<br />
=Rôle=<br />
<br />
Le Code civil constitue la source principale du [[droit civil (fr)|droit civil]]. Il en était même au départ la seule source. En effet, l'art.&nbsp;7 de la [http://www.bicentenaireducodecivil.fr/anim/1804.htm Loi du 30 ventôse an XII, contenant la réunion des lois civiles en un seul corps de loi, sous le titre de Code civil des français] abroge expressément tout l'ancien droit&nbsp;:<br />
:«&nbsp;à compter du jour où ces lois sont exécutoires, les lois romaines, les ordonnances, les coutumes générales ou locales, les statuts, les règlements, cessent d'avoir force de loi générale ou particulière dans les matières qui sont l'objet desdites lois composant le présent code&nbsp;».<br />
Ceci n'est plus vrai aujourd'hui puisque les lois particulières ont proliféré. Le Code civil pose donc des règles générales, valables à défaut de règles particulières.<br />
<br />
Le Code civil a eu une grande influence. Il été importé dans beaucoup de pays à la suite des conquêtes napoléoniennes.<br />
<br />
<br />
<br />
'''NB'''&nbsp;: Il est possible d'établir simplement des liens vers les articles du Code civil sur Jurispédia.<br />Il suffit d'écrire&nbsp;:<br /><nowiki>[[CCfr:Numéro_de_l'article_souhaité | Ici, on met ce que l'on veut]]</nowiki><br />
Par exemple, un lien vers l'art.&nbsp;1384 donnera ceci&nbsp;:<br /><nowiki>[[CCfr:1384|1384]]</nowiki><br />
Pour des liens vers des parties du Code civil, voir la section «&nbsp;Établir un lien&nbsp;» sur [[Légifrance]]<br />
<br />
=Voir également=<br />
<br />
*[http://www.canada-justice.ca/fr/ps/inter/code/index.html Discours préliminaire au projet de Code civil] de [[Portalis, Jean Étienne Marie|Portalis]]<br />
*Les [[Code civil (fr)/Articles cités|articles du Code civil cités]] dans JurisPedia<br />
*[[BNF:FRBNF37294703|Version originale du Code civil]] (1804) sur Gallica<br />
*[http://www.bicentenaireducodecivil.fr/ Site de célébration du bicentenaire du Code civil (2004)]<br />
*[[Doctrine (fr)]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Code_civil_(fr)Code civil (fr)2006-11-09T11:08:40Z<p>Guillaume.cayeux : /* Voir également */</p>
<hr />
<div>{{Ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit civil (fr)|Droit civil]] <br />
[[France]] > [[Index par code (fr)]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]] [[Catégorie:Droit privé (fr)]] [[Catégorie:Droit civil (fr)]][[Catégorie:Code civil (fr)|*]]<br />
----<br />
<br />
=Historique=<br />
<br />
Après son [[coup d'État (fr)|coup d'État]] du 18 brumaire An VIII (9&nbsp;novembre 1799), [[Napoléon Bonaparte]] désigne une commission de quatre juristes afin de faire un Code. [[Tronchet, François Denis|Tronchet]] et [[Bigot de Preameneu, Félix Julien Jean|Bigot de Preameneu]] relevaient des pays de coutume, tandis que [[Portalis, Jean Étienne Marie|Portalis]] et [[Malleville, Jacques de|Malleville]] appartenaient aux pays de droit écrit. Le projet fut prêt en quatre mois; il a été soumis pour avis à différentes administrations et fut voté. Bonaparte a participé aux travaux de cette commission.<br />
<br />
Après le Code civil, on peut distinguer trois périodes.<br />
*De 1804 à 1880, le Code civil est resté très statique. Excepté la suppression du [[divorce (fr)|divorce]] en 1816, le Code civil a été peu modifié car il convenait parfaitement à la société de l'époque. La doctrine a avant tout commenté le code civil, formant l'[[École de l'exégèse]]. Selon cette école, le droit civil est entièrement dans le code; seule compte la volonté du législateur. Les commentaires ont respecté le plan du Code, plutôt que de suivre un autre plan.<br />
*De 1880 à 1945, le Code civil a été modifié en raison d'un changement de la société&nbsp;: rétablissement du divorce en 1912&nbsp;; action en recherche de paternité naturelle&nbsp;; acquisition de la pleine capacité juridique pour la femme.<br />
*Depuis 1945, le Code civil a besoin d'être modifié. Ainsi, on a créé une commission de réforme du Code civil.<br />
<br />
Le Code civil connaît une crise à cause de l'apparition d'un [[droit de la consommation (fr)|droit de la consommation]], qui tend à remplacer les règles du Code civil dans les rapports quotidiens. Tandis qu'en [[Allemagne]], les règles relatives à la consommation ont été intégrées dans le [[Code civil allemand|Code civil]], en France un [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]] rassemble depuis 1993 les règles relatives à la consommation. C'est le rôle du Code civil qui est remis en cause.<br />
<br />
=Rôle=<br />
<br />
Le Code civil constitue la source principale du [[droit civil (fr)|droit civil]]. Il en était même au départ la seule source. En effet, l'art.&nbsp;7 de la [http://www.bicentenaireducodecivil.fr/anim/1804.htm Loi du 30 ventôse an XII, contenant la réunion des lois civiles en un seul corps de loi, sous le titre de Code civil des français] abroge expressément tout l'ancien droit&nbsp;:<br />
:«&nbsp;à compter du jour où ces lois sont exécutoires, les lois romaines, les ordonnances, les coutumes générales ou locales, les statuts, les règlements, cessent d'avoir force de loi générale ou particulière dans les matières qui sont l'objet desdites lois composant le présent code&nbsp;».<br />
Ceci n'est plus vrai aujourd'hui puisque les lois particulières ont proliféré. Le Code civil pose donc des règles générales, valables à défaut de règles particulières.<br />
<br />
Le Code civil a eu une grande influence. Il été importé dans beaucoup de pays à la suite des conquêtes napoléoniennes.<br />
<br />
<br />
<br />
'''NB'''&nbsp;: Il est possible d'établir simplement des liens vers les articles du Code civil sur Jurispédia.<br />Il suffit d'écrire&nbsp;:<br /><nowiki>[[CCfr:Numéro_de_l'article_souhaité | Ici, on met ce que l'on veut]]</nowiki><br />
Par exemple, un lien vers l'art.&nbsp;1384 donnera ceci&nbsp;:<br /><nowiki>[[CCfr:1384|1384]]</nowiki><br />
Pour des liens vers des parties du Code civil, voir la section «&nbsp;Établir un lien&nbsp;» sur [[Légifrance]]<br />
<br />
=Voir également=<br />
<br />
*[http://www.canada-justice.ca/fr/ps/inter/code/index.html Discours préliminaire au projet de Code civil] de [[Portalis (fr)|Portalis]]<br />
*Les [[Code civil (fr)/Articles cités|articles du Code civil cités]] dans JurisPedia<br />
*[[BNF:FRBNF37294703|Version originale du Code civil]] (1804) sur Gallica<br />
*[http://www.bicentenaireducodecivil.fr/ Site de célébration du bicentenaire du Code civil (2004)]<br />
*[[Doctrine (fr)]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Licenciement_(fr)Licenciement (fr)2006-11-09T10:59:55Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)| Droit du travail]] <br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
Deux catégories de licenciement existent : le licenciement pour motif personnel et le licenciement pour motif économique.<br />
La loi n°&nbsp;73-680 du 13 juillet 1973 met en place cette dichotomie disposant que le licenciement doit être motivé par un motif tenant à la personne du salarié ou une situation économique étrangère à ce dernier.<br />
<br />
Est considéré irrecevable, un licenciement réalisé sans suivre la procédure légale mais pour une cause avérée et sérieuse.<br />
Est abusif, un licenciement réalisé en suivant la procédure légale mais dont la cause n'est pas avérée et sérieuse, c'est-à-dire illégitime, le juge appréciant la prétention de l'employeur.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif personnel=<br />
<br />
Il s'agit du licenciement pour un motif tenant à la personne du salarié.<br />
<br />
L'employeur ne peut licencier un salarié sans cause sérieuse et avérée sans quoi le licenciement pourra être considéré comme abusif par le juge. L'employeur s'expose dans ce cas à de lourdes indemnités compensatrices et se doit de réintégrer le salarié dans l'entreprise sans qu'aucune contrepartie non acceptée par le salarié ne puisse lui être retenue.<br />
<br />
==Le licenciement pour cause sérieuse et avérée==<br />
<br />
Il s'agit de l'hypothèse d'un licenciement qui n'implique pas de faute, mais il n'est plus possible de continuer la relation de travail sans dommage pour l'entreprise. Ce critère a été imposé par la loi du 13 juillet 1973, mais sans que le caractère "''sérieux et avéré''" de la cause n'ai été défini par le législateur. C'est la [[jurisprudence (fr)|jurisprudence]] de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]] qui y a pallié.<br />
<br />
Ainsi, est avérée la cause si les faits reprochés au salarié sont réels et intentionnels, précis et prouvés de façon objective.<br />
Ces critères sont soumis à l'appréciation au cas par cas des juges. Voici quelques indications jurisprudentielles.<br />
<br />
* Cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Refus d'une mutation justifié par l'intérêt du service ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1987X05X05X00314X000 Soc. 14&nbsp;mai 1987]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;314 )<br />
<br />
Insuffisance de résultats (Soc, 27 mars 1985, [Soc. 3&nbsp;&vril 2001]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;117 «&nbsp;Attendu, cependant, que l'insuffisance des résultats ne peut constituer en soi une cause de licenciement&nbsp;;<br />Qu'en statuant comme elle l'a fait, sans rechercher si les mauvais résultats de l'établissement du Cannet procédaient soit d'une insuffisance professionnelle, soit d'une faute imputable au salarié, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision&nbsp;»)<br />
<br />
Altercation avec l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXCXCX1991X10X05X00409X068 Soc. 24&nbsp;octobre 1991 n°&nbsp;90-40968]&nbsp;: «&nbsp;l'attitude fautive de l'employeur excusait les propos tenus par le salarié&nbsp;; qu'en l'état de ces constatations, la [[Cour d'appel (fr)|Cour d'appel]] a pu juger qu'aucune faute grave n'était constituée et a décidé, dans l'exercice du pouvoir qu'elle tient de l'article [[CTfr:L122-14-3|L122-14-3]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] que le licenciement ne procédait pas d'une cause réelle et sérieuse&nbsp;»)<br />
<br />
<br />
* Absence de cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Perte de confiance simplement alléguée par l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1990X11X05X00597X000 Soc. 29&nbsp;novembre 1990]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;597)<br />
<br />
Difficultés relationelles ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1997X06X05X00236X000 Soc. 25&nbsp;juin 1997]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;236)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute grave==<br />
<br />
La faute grave est une notion qui n'a pas de définition légale. Ce sont les juges qui apprécient les circonstances du licenciement pour établir ou non la présence d'une faute grave de la part du salarié.<br />
<br />
De la même manière que la cause réelle et sérieuse, la faute grave rend impossible la continuation de la relation de travail. Mais à la différence de cette dernière, elle rend également impossible le maintient du salarié à son poste, même pendant la durée du préavis de licenciement. Le départ du salarié de l'entreprise est immédiat. (Soc. 21&nbsp;janvier 1972)<br />
<br />
L'appréciation des juges se fait au cas par cas, en voila quelques exemples :<br />
<br />
Actes d'indiscipline réitérés et délibérés (Soc, 8 juin 1979)<br />
<br />
Refus réitéré d'exécuter un travail relevant des obligations du salarié (Soc, 1er décembre 1982)<br />
<br />
Violence exercée en temps et sur le lieu de travail (Soc, 21 octobre 1987)<br />
<br />
État d'ébriété d'un salarié qui travaille sur des machines dangereuses (Soc, 21 juillet 1981)<br />
<br />
Détournement de clientèle par le salarié à son profit (Soc, 24 janvier 1991)<br />
<br />
Falsification d'une note de frais (Soc, 5 juin 1985)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute lourde==<br />
<br />
Il n'existe pas non plus de définition légale de la faute lourde, c'est encore une fois la jurisprudence qui a déterminé cette notion. La faute lourde suppose l'intention de nuire à l'employeur.<br />
Cette forme de licenciement est celle qui a les plus lourdes conséquences pour le salarié qui perd son droit au préavis, à l'indemnité de licenciement et à ses congés payés. Ces sanctions sont légitimées par la volonté du salarié de nuire à son employeur.<br />
<br />
Les cas de faute lourde sont rares dans les contentieux du travail. Ils rassemblent de manière générale les cas de vol de matériel ou de détournement fond.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif économique=<br />
<br />
L'article [[CTfr:L321-1|L321-1]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] dispose que :<br />
<br />
"Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification substantielle du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques." <br />
<br />
Le contentieux relatif au licenciement économique est essentiellement celui de la détermination des raisons réelles di licenciement. Le juge va chercher à mettre en évidence si le motif économique est un déguisement pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou si la cause est réellement économique.<br />
<br />
C'est dans cette recherche que le juge a dû éclaircir la notion de motif économique. Il rassemble les diverses situations difficiles que peut subir une entreprise :<br />
<br />
<br />
- Difficulté économiques<br />
<br />
- Restructurations<br />
<br />
- Mutation technologique<br />
<br />
- Fermeture d'établissement<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|licenciement pour cause sérieuse et avérée}}<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|licenciement pour faute grave}}<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|licenciement pour faute lourde}}<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|licenciement pour motif économique}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Contrat_de_travail_%C3%A0_dur%C3%A9e_ind%C3%A9termin%C3%A9e_(fr)Contrat de travail à durée indéterminée (fr)2006-11-09T10:57:51Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)|Droit du travail]] > [[Contrat de travail (fr)|Contrat de travail]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
<br />
Le contrat de travail à durée indéterminée, plus simplement appellé ''CDI'', constitue le contrat de travail de [[droit commun (fr)|droit commun]] ([[CTfr:L121-5|article L121-5]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]]). Respectant la prohibition d'un [[engagement perpétuel (fr)|engagement perpétuel]], il peut être rompu à tout moment de façon unilatérale. Cependant, lorsque l'[[employeur (fr)|employeur]] est à l'origine de la rupture, celle-ci doit être liée à une [[cause réelle et sérieuse (fr)|cause réelle et sérieuse]] et respecter les règles du [[licenciement (fr)|licenciement]].<br />
<br />
Comme le rappelle l'[[CTfr:L121-1|article L121-1]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]], le CDI peut être élaboré ''"dans les formes qu'il convient aux parties d'adopter"''. Si, comme souvent, la forme écrite est choisie; le CDI doit être rédigé en français et traduit pour les salariés non francophones. Dans le cas contraire, en cas de simple accord verbal, l'[[employeur (fr)|employeur]] a deux mois pour adresser au [[salarié (fr)|salarié]] des documents contenants des informations sur les éléments essentiels du [[Contrat (fr)|contrat]] ([[durée du travail (fr)|durée du travail]], montant de la [[salaire (fr)|rémunération]], [[convention collective (fr)|convention collective]] applicable...).<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|contrat de travail à durée indéterminée}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Contrat_de_travail_%C3%A0_dur%C3%A9e_d%C3%A9termin%C3%A9e_(fr)Contrat de travail à durée déterminée (fr)2006-11-09T10:57:40Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)|Droit du travail]] > [[Contrat de travail (fr)|Contrat de travail]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]] [[catégorie:Droit privé (fr)]] [[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
==Définition==<br />
Le '''contrat de travail à durée déterminée''' (ou '''CDD''') se distingue du [[Contrat de travail à durée indéterminée (fr)|contrat à durée indéterminée]] (ou '''CDI''') par le fait qu'il est provisoire dès sa conclusion. A cet effet; soit il mentionne un terme fixé à l'avance, soit sa durée dépend d'un événement entraînant son terme (remplacement d'un salarié, commande exceptionnelle ...). Il convient ici de rappeller qu'en l'absence d'un contrat écrit, le contrat de travail est réputé à durée indéterminée.<br />
<br />
==Cas de recours==<br />
Il est fréquent que le CDI, bien que constituant la norme, ne réponde pas à l'ensemble des besoins de l'[[entreprise (fr)|entreprise]]. Celà vise en particulier les périodes où celle-ci doit faire face à un [[accroissement temporaire d'activité (fr)|accroissement temporaire d'activité]], ou bien encore lorsqu'il faut parer dans l'urgence au remplacement d'un salarié. Mais, peu importe le motif, le CDD "''ne peut avoir ni pour objet, ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale et permanente de l'entreprise''" ([[CTfr:L122-1|article L122-1]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] ).<br />
<br />
==Formalisme==<br />
==Durée, renouvellement et succession==<br />
==Sanctions en cas de recours irrégulier==<br />
==Statut du salarié==<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|contrat de travail à durée déterminée}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Contrat_de_travail_entre_%C3%A9poux_(fr)Contrat de travail entre époux (fr)2006-11-09T10:56:59Z<p>Guillaume.cayeux : /* Liens externes */ pas de résultat pertinent</p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)|Droit du travail]] > [[Contrat de travail (fr)|Contrat de travail]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]] [[catégorie:Droit privé (fr)]] [[catégorie:Droit du travail (fr)]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Contrat_de_travail_entre_%C3%A9poux_(fr)Contrat de travail entre époux (fr)2006-11-09T10:56:17Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)|Droit du travail]] > [[Contrat de travail (fr)|Contrat de travail]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]] [[catégorie:Droit privé (fr)]] [[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|contrat de travail entre époux}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Contrat_de_travail_%C3%A0_temps_partiel_(fr)Contrat de travail à temps partiel (fr)2006-11-09T10:55:05Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)|Droit du travail]] > [[Contrat de travail (fr)|Contrat de travail]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]] [[catégorie:Droit privé (fr)]] [[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|contrat de travail à temps partiel}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Contrat_de_travail_temporaire_(fr)Contrat de travail temporaire (fr)2006-11-09T10:54:06Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)|Droit du travail]] > [[Contrat de travail (fr)|Contrat de travail]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]] [[catégorie:Droit privé (fr)]] [[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|contrat de travail temporaire }}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Contrat_de_travail_intermittent_(fr)Contrat de travail intermittent (fr)2006-11-09T10:53:43Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)|Droit du travail]] > [[Contrat de travail (fr)|Contrat de travail]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]] [[catégorie:Droit privé (fr)]] [[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|contrat de travail intermittent}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Licenciement_(fr)Licenciement (fr)2006-11-09T10:52:12Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)| Droit du travail]] <br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
Deux catégories de licenciement existent : le licenciement pour motif personnel et le licenciement pour motif économique.<br />
La loi n°&nbsp;73-680 du 13 juillet 1973 met en place cette dichotomie disposant que le licenciement doit être motivé par un motif tenant à la personne du salarié ou une situation économique étrangère à ce dernier.<br />
<br />
Est considéré irrecevable, un licenciement réalisé sans suivre la procédure légale mais pour une cause avérée et sérieuse.<br />
Est abusif, un licenciement réalisé en suivant la procédure légale mais dont la cause n'est pas avérée et sérieuse, c'est-à-dire illégitime, le juge appréciant la prétention de l'employeur.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif personnel=<br />
<br />
Il s'agit du licenciement pour un motif tenant à la personne du salarié.<br />
<br />
L'employeur ne peut licencier un salarié sans cause sérieuse et avérée sans quoi le licenciement pourra être considéré comme abusif par le juge. L'employeur s'expose dans ce cas à de lourdes indemnités compensatrices et se doit de réintégrer le salarié dans l'entreprise sans qu'aucune contrepartie non acceptée par le salarié ne puisse lui être retenue.<br />
<br />
==Le licenciement pour cause sérieuse et avérée==<br />
<br />
Il s'agit de l'hypothèse d'un licenciement qui n'implique pas de faute, mais il n'est plus possible de continuer la relation de travail sans dommage pour l'entreprise. Ce critère a été imposé par la loi du 13 juillet 1973, mais sans que le caractère "''sérieux et avéré''" de la cause n'ai été défini par le législateur. C'est la [[jurisprudence (fr)|jurisprudence]] de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]] qui y a pallié.<br />
<br />
Ainsi, est avérée la cause si les faits reprochés au salarié sont réels et intentionnels, précis et prouvés de façon objective.<br />
Ces critères sont soumis à l'appréciation au cas par cas des juges. Voici quelques indications jurisprudentielles.<br />
<br />
* Cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Refus d'une mutation justifié par l'intérêt du service ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1987X05X05X00314X000 Soc. 14&nbsp;mai 1987]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;314 )<br />
<br />
Insuffisance de résultats (Soc, 27 mars 1985, [Soc. 3&nbsp;&vril 2001]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;117 «&nbsp;Attendu, cependant, que l'insuffisance des résultats ne peut constituer en soi une cause de licenciement&nbsp;;<br />Qu'en statuant comme elle l'a fait, sans rechercher si les mauvais résultats de l'établissement du Cannet procédaient soit d'une insuffisance professionnelle, soit d'une faute imputable au salarié, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision&nbsp;»)<br />
<br />
Altercation avec l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXCXCX1991X10X05X00409X068 Soc. 24&nbsp;octobre 1991 n°&nbsp;90-40968]&nbsp;: «&nbsp;l'attitude fautive de l'employeur excusait les propos tenus par le salarié&nbsp;; qu'en l'état de ces constatations, la [[Cour d'appel (fr)|Cour d'appel]] a pu juger qu'aucune faute grave n'était constituée et a décidé, dans l'exercice du pouvoir qu'elle tient de l'article [[CTfr:L122-14-3|L122-14-3]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] que le licenciement ne procédait pas d'une cause réelle et sérieuse&nbsp;»)<br />
<br />
<br />
* Absence de cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Perte de confiance simplement alléguée par l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1990X11X05X00597X000 Soc. 29&nbsp;novembre 1990]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;597)<br />
<br />
Difficultés relationelles ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1997X06X05X00236X000 Soc. 25&nbsp;juin 1997]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;236)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute grave==<br />
<br />
La faute grave est une notion qui n'a pas de définition légale. Ce sont les juges qui apprécient les circonstances du licenciement pour établir ou non la présence d'une faute grave de la part du salarié.<br />
<br />
De la même manière que la cause réelle et sérieuse, la faute grave rend impossible la continuation de la relation de travail. Mais à la différence de cette dernière, elle rend également impossible le maintient du salarié à son poste, même pendant la durée du préavis de licenciement. Le départ du salarié de l'entreprise est immédiat. (Soc. 21&nbsp;janvier 1972)<br />
<br />
L'appréciation des juges se fait au cas par cas, en voila quelques exemples :<br />
<br />
Actes d'indiscipline réitérés et délibérés (Soc, 8 juin 1979)<br />
<br />
Refus réitéré d'exécuter un travail relevant des obligations du salarié (Soc, 1er décembre 1982)<br />
<br />
Violence exercée en temps et sur le lieu de travail (Soc, 21 octobre 1987)<br />
<br />
État d'ébriété d'un salarié qui travaille sur des machines dangereuses (Soc, 21 juillet 1981)<br />
<br />
Détournement de clientèle par le salarié à son profit (Soc, 24 janvier 1991)<br />
<br />
Falsification d'une note de frais (Soc, 5 juin 1985)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute lourde==<br />
<br />
Il n'existe pas non plus de définition légale de la faute lourde, c'est encore une fois la jurisprudence qui a déterminé cette notion. La faute lourde suppose l'intention de nuire à l'employeur.<br />
Cette forme de licenciement est celle qui a les plus lourdes conséquences pour le salarié qui perd son droit au préavis, à l'indemnité de licenciement et à ses congés payés. Ces sanctions sont légitimées par la volonté du salarié de nuire à son employeur.<br />
<br />
Les cas de faute lourde sont rares dans les contentieux du travail. Ils rassemblent de manière générale les cas de vol de matériel ou de détournement fond.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif économique=<br />
<br />
L'article [[CTfr:L321-1|L321-1]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] dispose que :<br />
<br />
"Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification substantielle du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques." <br />
<br />
Le contentieux relatif au licenciement économique est essentiellement celui de la détermination des raisons réelles di licenciement. Le juge va chercher à mettre en évidence si le motif économique est un déguisement pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou si la cause est réellement économique.<br />
<br />
C'est dans cette recherche que le juge a dû éclaircir la notion de motif économique. Il rassemble les diverses situations difficiles que peut subir une entreprise :<br />
<br />
<br />
- Difficulté économiques<br />
<br />
- Restructurations<br />
<br />
- Mutation technologique<br />
<br />
- Fermeture d'établissement<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|licenciement}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Licenciement_(fr)Licenciement (fr)2006-11-09T10:51:34Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)| Droit du travail]] <br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
Deux catégories de [[licenciement (fr)|licenciement]] existent : le licenciement pour motif personnel et le licenciement pour motif économique.<br />
La loi n°&nbsp;73-680 du 13 juillet 1973 met en place cette dichotomie disposant que le licenciement doit être motivé par un motif tenant à la personne du salarié ou une situation économique étrangère à ce dernier.<br />
<br />
Est considéré irrecevable, un licenciement réalisé sans suivre la procédure légale mais pour une cause avérée et sérieuse.<br />
Est abusif, un licenciement réalisé en suivant la procédure légale mais dont la cause n'est pas avérée et sérieuse, c'est-à-dire illégitime, le juge appréciant la prétention de l'employeur.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif personnel=<br />
<br />
Il s'agit du licenciement pour un motif tenant à la personne du salarié.<br />
<br />
L'employeur ne peut licencier un salarié sans cause sérieuse et avérée sans quoi le licenciement pourra être considéré comme abusif par le juge. L'employeur s'expose dans ce cas à de lourdes indemnités compensatrices et se doit de réintégrer le salarié dans l'entreprise sans qu'aucune contrepartie non acceptée par le salarié ne puisse lui être retenue.<br />
<br />
==Le licenciement pour cause sérieuse et avérée==<br />
<br />
Il s'agit de l'hypothèse d'un licenciement qui n'implique pas de faute, mais il n'est plus possible de continuer la relation de travail sans dommage pour l'entreprise. Ce critère a été imposé par la loi du 13 juillet 1973, mais sans que le caractère "''sérieux et avéré''" de la cause n'ai été défini par le législateur. C'est la [[jurisprudence (fr)|jurisprudence]] de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]] qui y a pallié.<br />
<br />
Ainsi, est avérée la cause si les faits reprochés au salarié sont réels et intentionnels, précis et prouvés de façon objective.<br />
Ces critères sont soumis à l'appréciation au cas par cas des juges. Voici quelques indications jurisprudentielles.<br />
<br />
* Cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Refus d'une mutation justifié par l'intérêt du service ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1987X05X05X00314X000 Soc. 14&nbsp;mai 1987]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;314 )<br />
<br />
Insuffisance de résultats (Soc, 27 mars 1985, [Soc. 3&nbsp;&vril 2001]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;117 «&nbsp;Attendu, cependant, que l'insuffisance des résultats ne peut constituer en soi une cause de licenciement&nbsp;;<br />Qu'en statuant comme elle l'a fait, sans rechercher si les mauvais résultats de l'établissement du Cannet procédaient soit d'une insuffisance professionnelle, soit d'une faute imputable au salarié, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision&nbsp;»)<br />
<br />
Altercation avec l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXCXCX1991X10X05X00409X068 Soc. 24&nbsp;octobre 1991 n°&nbsp;90-40968]&nbsp;: «&nbsp;l'attitude fautive de l'employeur excusait les propos tenus par le salarié&nbsp;; qu'en l'état de ces constatations, la [[Cour d'appel (fr)|Cour d'appel]] a pu juger qu'aucune faute grave n'était constituée et a décidé, dans l'exercice du pouvoir qu'elle tient de l'article [[CTfr:L122-14-3|L122-14-3]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] que le licenciement ne procédait pas d'une cause réelle et sérieuse&nbsp;»)<br />
<br />
<br />
* Absence de cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Perte de confiance simplement alléguée par l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1990X11X05X00597X000 Soc. 29&nbsp;novembre 1990]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;597)<br />
<br />
Difficultés relationelles ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1997X06X05X00236X000 Soc. 25&nbsp;juin 1997]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;236)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute grave==<br />
<br />
La faute grave est une notion qui n'a pas de définition légale. Ce sont les juges qui apprécient les circonstances du licenciement pour établir ou non la présence d'une faute grave de la part du salarié.<br />
<br />
De la même manière que la cause réelle et sérieuse, la faute grave rend impossible la continuation de la relation de travail. Mais à la différence de cette dernière, elle rend également impossible le maintient du salarié à son poste, même pendant la durée du préavis de licenciement. Le départ du salarié de l'entreprise est immédiat. (Soc. 21&nbsp;janvier 1972)<br />
<br />
L'appréciation des juges se fait au cas par cas, en voila quelques exemples :<br />
<br />
Actes d'indiscipline réitérés et délibérés (Soc, 8 juin 1979)<br />
<br />
Refus réitéré d'exécuter un travail relevant des obligations du salarié (Soc, 1er décembre 1982)<br />
<br />
Violence exercée en temps et sur le lieu de travail (Soc, 21 octobre 1987)<br />
<br />
État d'ébriété d'un salarié qui travaille sur des machines dangereuses (Soc, 21 juillet 1981)<br />
<br />
Détournement de clientèle par le salarié à son profit (Soc, 24 janvier 1991)<br />
<br />
Falsification d'une note de frais (Soc, 5 juin 1985)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute lourde==<br />
<br />
Il n'existe pas non plus de définition légale de la faute lourde, c'est encore une fois la jurisprudence qui a déterminé cette notion. La faute lourde suppose l'intention de nuire à l'employeur.<br />
Cette forme de licenciement est celle qui a les plus lourdes conséquences pour le salarié qui perd son droit au préavis, à l'indemnité de licenciement et à ses congés payés. Ces sanctions sont légitimées par la volonté du salarié de nuire à son employeur.<br />
<br />
Les cas de faute lourde sont rares dans les contentieux du travail. Ils rassemblent de manière générale les cas de vol de matériel ou de détournement fond.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif économique=<br />
<br />
L'article [[CTfr:L321-1|L321-1]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] dispose que :<br />
<br />
"Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification substantielle du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques." <br />
<br />
Le contentieux relatif au licenciement économique est essentiellement celui de la détermination des raisons réelles di licenciement. Le juge va chercher à mettre en évidence si le motif économique est un déguisement pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou si la cause est réellement économique.<br />
<br />
C'est dans cette recherche que le juge a dû éclaircir la notion de motif économique. Il rassemble les diverses situations difficiles que peut subir une entreprise :<br />
<br />
<br />
- Difficulté économiques<br />
<br />
- Restructurations<br />
<br />
- Mutation technologique<br />
<br />
- Fermeture d'établissement<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|licenciement}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Licenciement_(fr)Licenciement (fr)2006-11-09T10:50:58Z<p>Guillaume.cayeux : a déplacé Types de licenciement (fr) vers Licenciement (fr): Accessibilité de l'information</p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)| Droit privé]] > [[Droit du travail (fr)| Droit du travail]] > [[Licenciement (fr)|Licenciement]] <br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[catégorie:Droit privé (fr)]][[catégorie:Droit du travail (fr)]]<br />
<br />
Deux catégories de [[licenciement (fr)|licenciement]] existent : le licenciement pour motif personnel et le licenciement pour motif économique.<br />
La loi n°&nbsp;73-680 du 13 juillet 1973 met en place cette dichotomie disposant que le licenciement doit être motivé par un motif tenant à la personne du salarié ou une situation économique étrangère à ce dernier.<br />
<br />
Est considéré irrecevable, un licenciement réalisé sans suivre la procédure légale mais pour une cause avérée et sérieuse.<br />
Est abusif, un licenciement réalisé en suivant la procédure légale mais dont la cause n'est pas avérée et sérieuse, c'est-à-dire illégitime, le juge appréciant la prétention de l'employeur.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif personnel=<br />
<br />
Il s'agit du licenciement pour un motif tenant à la personne du salarié.<br />
<br />
L'employeur ne peut licencier un salarié sans cause sérieuse et avérée sans quoi le licenciement pourra être considéré comme abusif par le juge. L'employeur s'expose dans ce cas à de lourdes indemnités compensatrices et se doit de réintégrer le salarié dans l'entreprise sans qu'aucune contrepartie non acceptée par le salarié ne puisse lui être retenue.<br />
<br />
==Le licenciement pour cause sérieuse et avérée==<br />
<br />
Il s'agit de l'hypothèse d'un licenciement qui n'implique pas de faute, mais il n'est plus possible de continuer la relation de travail sans dommage pour l'entreprise. Ce critère a été imposé par la loi du 13 juillet 1973, mais sans que le caractère "''sérieux et avéré''" de la cause n'ai été défini par le législateur. C'est la [[jurisprudence (fr)|jurisprudence]] de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]] qui y a pallié.<br />
<br />
Ainsi, est avérée la cause si les faits reprochés au salarié sont réels et intentionnels, précis et prouvés de façon objective.<br />
Ces critères sont soumis à l'appréciation au cas par cas des juges. Voici quelques indications jurisprudentielles.<br />
<br />
* Cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Refus d'une mutation justifié par l'intérêt du service ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1987X05X05X00314X000 Soc. 14&nbsp;mai 1987]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;314 )<br />
<br />
Insuffisance de résultats (Soc, 27 mars 1985, [Soc. 3&nbsp;&vril 2001]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;117 «&nbsp;Attendu, cependant, que l'insuffisance des résultats ne peut constituer en soi une cause de licenciement&nbsp;;<br />Qu'en statuant comme elle l'a fait, sans rechercher si les mauvais résultats de l'établissement du Cannet procédaient soit d'une insuffisance professionnelle, soit d'une faute imputable au salarié, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision&nbsp;»)<br />
<br />
Altercation avec l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXCXCX1991X10X05X00409X068 Soc. 24&nbsp;octobre 1991 n°&nbsp;90-40968]&nbsp;: «&nbsp;l'attitude fautive de l'employeur excusait les propos tenus par le salarié&nbsp;; qu'en l'état de ces constatations, la [[Cour d'appel (fr)|Cour d'appel]] a pu juger qu'aucune faute grave n'était constituée et a décidé, dans l'exercice du pouvoir qu'elle tient de l'article [[CTfr:L122-14-3|L122-14-3]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] que le licenciement ne procédait pas d'une cause réelle et sérieuse&nbsp;»)<br />
<br />
<br />
* Absence de cause réelle et sérieuse :<br />
<br />
Perte de confiance simplement alléguée par l'employeur ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1990X11X05X00597X000 Soc. 29&nbsp;novembre 1990]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;597)<br />
<br />
Difficultés relationelles ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1997X06X05X00236X000 Soc. 25&nbsp;juin 1997]&nbsp;: Bull. civ. n°&nbsp;236)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute grave==<br />
<br />
La faute grave est une notion qui n'a pas de définition légale. Ce sont les juges qui apprécient les circonstances du licenciement pour établir ou non la présence d'une faute grave de la part du salarié.<br />
<br />
De la même manière que la cause réelle et sérieuse, la faute grave rend impossible la continuation de la relation de travail. Mais à la différence de cette dernière, elle rend également impossible le maintient du salarié à son poste, même pendant la durée du préavis de licenciement. Le départ du salarié de l'entreprise est immédiat. (Soc. 21&nbsp;janvier 1972)<br />
<br />
L'appréciation des juges se fait au cas par cas, en voila quelques exemples :<br />
<br />
Actes d'indiscipline réitérés et délibérés (Soc, 8 juin 1979)<br />
<br />
Refus réitéré d'exécuter un travail relevant des obligations du salarié (Soc, 1er décembre 1982)<br />
<br />
Violence exercée en temps et sur le lieu de travail (Soc, 21 octobre 1987)<br />
<br />
État d'ébriété d'un salarié qui travaille sur des machines dangereuses (Soc, 21 juillet 1981)<br />
<br />
Détournement de clientèle par le salarié à son profit (Soc, 24 janvier 1991)<br />
<br />
Falsification d'une note de frais (Soc, 5 juin 1985)<br />
<br />
==Le licenciement pour faute lourde==<br />
<br />
Il n'existe pas non plus de définition légale de la faute lourde, c'est encore une fois la jurisprudence qui a déterminé cette notion. La faute lourde suppose l'intention de nuire à l'employeur.<br />
Cette forme de licenciement est celle qui a les plus lourdes conséquences pour le salarié qui perd son droit au préavis, à l'indemnité de licenciement et à ses congés payés. Ces sanctions sont légitimées par la volonté du salarié de nuire à son employeur.<br />
<br />
Les cas de faute lourde sont rares dans les contentieux du travail. Ils rassemblent de manière générale les cas de vol de matériel ou de détournement fond.<br />
<br />
=Le licenciement pour motif économique=<br />
<br />
L'article [[CTfr:L321-1|L321-1]] du [[Code du travail (fr)|Code du travail]] dispose que :<br />
<br />
"Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification substantielle du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques." <br />
<br />
Le contentieux relatif au licenciement économique est essentiellement celui de la détermination des raisons réelles di licenciement. Le juge va chercher à mettre en évidence si le motif économique est un déguisement pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou si la cause est réellement économique.<br />
<br />
C'est dans cette recherche que le juge a dû éclaircir la notion de motif économique. Il rassemble les diverses situations difficiles que peut subir une entreprise :<br />
<br />
<br />
- Difficulté économiques<br />
<br />
- Restructurations<br />
<br />
- Mutation technologique<br />
<br />
- Fermeture d'établissement</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Discussion:Licenciement_(fr)Discussion:Licenciement (fr)2006-11-09T10:50:58Z<p>Guillaume.cayeux : a déplacé Discuter:Types de licenciement (fr) vers Discuter:Licenciement (fr): Accessibilité de l'information</p>
<hr />
<div>Bonsoir,<br />
<br />
si certains aspects de cet article peuvent énerver, ce n'est pas une raison pour le vandaliser.<br />
<br />
La jurisprudence selon laquelle une insuffisance de résultat est une cause réelle et sérieuse de licenciement, n'est pas en soi infamante, puisqu'il est concevable, dans l'abstrait, qu'un salarié puisse -aussi- commettre des abus. Le tout est affaire d'appréciation.<br />
<br />
Si l'on se propose de démontrer que dans les faits, les juges retiennent tout et n'importe quoi comme cause réelle et sérieuse de licenciement, j'invite toute personne à se forger sa propre opinion en étudiant l'abondante jurisprudence sur Légifrance et à revenir enrichir cet article qui en a bien besoin.<br />
<br />
[[Utilisateur:Pierre|Pierre]] 24 avril 2006 à 20:54 (CEST)</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Types_de_licenciement_(fr)Types de licenciement (fr)2006-11-09T10:50:58Z<p>Guillaume.cayeux : a déplacé Types de licenciement (fr) vers Licenciement (fr): Accessibilité de l'information</p>
<hr />
<div>#REDIRECT [[Licenciement (fr)]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Discussion:Types_de_licenciement_(fr)Discussion:Types de licenciement (fr)2006-11-09T10:50:58Z<p>Guillaume.cayeux : a déplacé Discuter:Types de licenciement (fr) vers Discuter:Licenciement (fr): Accessibilité de l'information</p>
<hr />
<div>#REDIRECT [[Discuter:Licenciement (fr)]]</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Concurrence_d%C3%A9loyale_(fr)Concurrence déloyale (fr)2006-11-09T10:43:50Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div> [[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit des affaires (fr)|Droit des affaires]] > [[Droit de la concurrence (fr)|Droit de la concurrence]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[Catégorie:Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit civil (fr)]][[Catégorie:Droit des affaires (fr)]][[Catégorie:Droit de la concurrence (fr)]][[Catégorie:Concurrence déloyale (fr)]]<br />
----<br />
<br />
Par principe, la concurrence est régie par le [[Liberté de la concurrence (fr)|principe de la liberté de concurrence]]. Seulement, certains comportements, en ce qu'ils contreviennent à un devoir de loyauté dans la relation de concurrence doivent être sanctionnés.<br />
Cette sanction interviendra sur le fondement de la [[Responsabilité delictuelle (fr)|responsabilité civile délictuelle]] de droit commun, c'est à dire les articles [[CCfr:1382|1382]] et [[CCfr:1383|1383]] du [[Code civil (fr)|Code civil]].<br />
<br />
Il convient alors de voir, dans un premier temps, que les acteurs de l'action en concurrence déloyale doivent nécessairement être dans une situation de concurrence, avant de voir le fondement et le régime de l'action en concurrence déloyale.<br />
<br />
*[[Concurrence déloyale : les acteurs (fr)|Les acteurs de l'action en concurrence déloyale]]<br />
*[[Concurrence déloyale : Le fondement (fr)|Le fondement de l'action en concurrence déloyale]]<br />
*Le [[régime de la concurrence déloyale (fr)|régime de la concurrence déloyale]]<br />
**La [[faute en matière de concurrence déloyale (fr)|faute en matière de concurrence déloyale]]<br />
***[[concurrence déloyale par dénigrement (fr)|La concurrence déloyale par dénigrement]]<br />
***[[concurrence déloyale par désorganisation (fr)|La concurrence déloyale par désorganisation]]<br />
***[[concurrence déloyale par confusion (fr)|La concurrence déloyale par confusion]]<br />
***[[concurrence parasitaire (fr)|La concurrence parasitaire]]<br />
***[[concurrence illégale (fr)|Le complément : la concurrence illégale]]<br />
**Le [[dommage en matière de concurrence déloyale (fr)|dommage en matière de concurrence déloyale]]<br />
***L'[[identification du dommage en concurrence déloyale (fr)|identification du dommage en concurrence déloyale]]<br />
***La [[réparation du dommage en concurrence déloyale (fr)|réparation du dommage en concurrence déloyale]]<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher la {{moteur (fr)|concurrence déloyale}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Mandat_de_d%C3%A9p%C3%B4t_(fr)Mandat de dépôt (fr)2006-11-09T10:43:01Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[droit processuel (fr)|droit processuel]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:droit processuel (fr)]][[Catégorie:droit pénal (fr)]]<br />
<br />
Le mandat de dépôt est un ordre donné par un [[magistrat (fr)|magistrat]] au directeur d'un [[établissement pénitentiaire (fr)|établissement pénitentiaire]] de recevoir et de maintenir en [[détention (fr)|détention]] une [[personne physique (fr)|personne]] [[mise en examen (fr)|mise en examen]].<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|mandat de dépôt}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Mandat_d%27amener_(fr)Mandat d'amener (fr)2006-11-09T10:42:37Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[droit processuel (fr)|droit processuel]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:droit processuel (fr)]][[Catégorie:droit pénal (fr)]]<br />
<br />
<br />
Le mandat d'amener est un ordre donné par le [[juge d'instruction (fr)|juge d'instruction]] à la [[police judiciaire (fr)|police]] ou à la [[gendarmerie (fr)|gendarmerie]] de conduire immédiatement une personne [[mise en examen (fr)|mise en examen]] devant lui, même par la force.<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|mandat d'amener}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Mandat_de_comparution_(fr)Mandat de comparution (fr)2006-11-09T10:41:56Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[droit processuel (fr)|droit processuel]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:droit processuel (fr)]][[Catégorie:droit pénal (fr)]]<br />
<br />
Le mandat de [[comparution (fr)|comparution]] est une décision du [[juge d'instruction (fr)|juge d'instruction]] mettant une personne [[mise en examen (fr)|mise en examen]] en demeure de se présenter devant lui, le mandat de comparution est [[notification (fr)|notifiée]] par un [[huissier de justice (fr)|huissier de justice]] ou un agent de la force publique.<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|mandat de comparution}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Mandat_de_comparution_(fr)Mandat de comparution (fr)2006-11-09T10:41:37Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[droit processuel (fr)|droit processuel]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:droit processuel (fr)]][[Catégorie:droit pénal (fr)]]<br />
<br />
Le mandat de [[comparution (fr)|comparution]] est une décision du [[juge d'instruction (fr)|juge d'instruction]] mettant une personne [[mise en examen (fr)|mise en examen]] en demeure de se présenter devant lui, le mandat de comparution est [[notification (fr)|notifiée]] par un [[huissier de justice (fr)|huissier de justice]] ou un agent de la force publique.<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher {{moteur (fr)|le mandat de comparution}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Mandat_d%27arr%C3%AAt_(fr)Mandat d'arrêt (fr)2006-11-09T10:40:57Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[droit processuel (fr)|droit processuel]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:droit processuel (fr)]][[Catégorie:droit pénal (fr)]]<br />
<br />
<br />
Le mandat d'arrêt est un ordre donné par le [[juge d'instruction (fr)|juge d'instruction]] à la force publique de rechercher, d'arrêter une personne [[mise en examen (fr)|mise en examen]] et de la conduire à la [[maison d'arrêt (fr)|maison d'arrêt]].<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher le {{moteur (fr)|mandat d'arrêt}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Mandat_(fr)Mandat (fr)2006-11-09T10:39:52Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
{{homonymie}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[droit processuel (fr)|droit processuel]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:droit processuel (fr)]][[Catégorie:droit civil (fr)]][[Catégorie:droit pénal (fr)]]<br />
<br />
<br />
Le mandat est un [[contrat (fr)|contrat]] par lequel une personne (le [[mandant (fr)|mandant]]) charge une autre personne (le [[mandataire (fr)|mandataire]]) de la représenter pour accomplir en son nom des [[acte juridique (fr)|actes juridiques]] comme la [[vente (fr)|vente]] ou la [[location (fr)|location]]. La [[procuration (fr)|procuration]] est l'[[écrit (fr)|écrit]] par lequel est donné le mandat.<br />
<br />
Le mandat est aussi un acte judiciaire par lequel le [[magistrat (fr)|magistrat]] compétent donne des ordres relatifs aux personnes qu'il désire voir [[Comparution (fr)|comparaître]], faire arrêter ou détenir dans une [[maison d'arrêt (fr)|maison d'arrêt]].<br />
<br />
On distingue ainsi :<br />
<br />
* Le [[mandat d'amener (fr)|mandat d'amener]]<br />
* Le [[mandat d'arrêt (fr)|mandat d'arrêt]] <br />
* Le [[mandat de comparution (fr)|mandat de comparution]]<br />
* Le [[mandat de dépôt (fr)|mandat de dépôt]]<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher {{moteur (fr)|mandat}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Naissance_de_la_personnalit%C3%A9_juridique_(fr)Naissance de la personnalité juridique (fr)2006-11-09T10:37:51Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div> [[France]] > [[Droit des personnes (fr)]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[Catégorie : Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit des personnes (fr)]]<br />
<br />
Le principe en droit civil : La personnalité juridique est attribuée à partir de la naissance, à condition que l'individu naisse vivant et viable. Avant sa naissance, l'individu n'a pas d'entité propre.<br />
<br />
La condition de viabilité : c'est une notion scientifique qui considère un individu comme viable à compter de la 20ème semaine de grossesse ou à partir de 500 grammes.<br />
<br />
L'exception au principe : C'est l'adage ''infans conceptus pro nato hobetur'' (l'enfant conçu est considéré comme né), on est en droit de se demander si cette exception ne devient pas le principe avec deux lois : la loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse et la loi du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain. En effet ces deux lois garantissent le respect de l'être humain dès le commencement de la vie. En pratique, ce principe reste lettre morte, en effet la jurisprudence ne semble pas reconnaître le statut de personne à l'embryon, en punissant celui par la faute duquel un foetus est venu à la vie, mais ne punit pas celui par la faute duquel un foetus est décédé.<br />
<br />
==Plan==<br />
:*[[La jurisprudence punit celui par la faute duquel un fœtus est venu à la vie (fr)|La jurisprudence punit celui par la faute duquel un foetus est venu à la vie]]<br />
::*[[Naissance d'un enfant affecté d'un handicap (fr)|La naissance d'un enfant affecté d'un handicap]]<br />
:::*[[Préjudice des parents (fr)|Le préjudice des parents]]<br />
:::*[[Préjudice de l'enfant (fr)|Le préjudice de l'enfant]]<br />
::*[[Naissance résultant d'un viol incestueux (fr)|La naissance résultant d'un viol incestueux]]<br />
:*[[Homicide d'un fœtus (fr)|La jurisprudence ne punit pas celui par la faute duquel un fœtus est décédé]]<br />
<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher {{moteur (fr)|personnalité juridique}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Droit_%C3%A0_l%27image_(fr)Droit à l'image (fr)2006-11-09T10:36:57Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit des personnes (fr)]] > [[Droits de la personnalité (fr)]] > [[Respect de intégrité morale (fr)]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[Catégorie : Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit des personnes (fr)]]<br />
<br />
Il s'agit d'un droit distinct de la [[vie privée (fr)|vie privée]], on peut donc intenter une [[action (fr)|action]] cumulative en invoquant les deux droits ([[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]], 12 décembre 2000), mais le droit à l'image déborde du droit à la vie privée, par exemple dans le cas d'une photo dans un lieu public sans consentement lorsque la photo est cadrée sur un individu (12 décembre 2000)<br />
<br />
Le droit à l'image tout comme le [[droit au respect de la vie privée (fr)|droit au respect de la vie privée]] cède devant les nécessité de l'information, on peut citer un arrêt du 20 février 2001 de la première chambre civile de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]]: la publication d'un tract comportant la photographie d'un policier pendant une opération d'expulsion est légitime car en relation avec l'événement, s'agissant de l'actualité.<br />
<br />
Il y a cependant une limite fixée par le droit au respect de la dignité<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher {{moteur (fr)|droit à l'image}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Usufruit_(fr)Usufruit (fr)2006-11-09T10:35:59Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[droit des biens (fr)|droit des biens]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]] <br />
<br />
<br />
<br />
L'usufruit est un droit qui permet à une [[personne (fr)|personne]] de percevoir et d'utiliser les revenus d'un [[bien (fr)|bien]] dont une autre personne garde le droit de disposer. <br />
Le droit de [[propriété (fr)|propriété]] se décompose en usufruit et en [[nue-propriété (fr)|nue-propriété]] (simple droit sur la propriété sans en avoir le droit d'usage ou d'en récolter les fruits ou revenus).<br />
<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher {{moteur (fr)|usufruit}}</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Immeuble_(fr)Immeuble (fr)2006-11-09T10:34:16Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[introduction au droit (fr)|introduction au droit]] > [[lexique (fr)|lexique]]<br />
[[France]] > [[Droit civil (fr)|Droit civil]] > [[Droit des biens (fr)|Droit des biens]]<br />
[[France]] > [[Droit administratif (fr)|Droit administratif]] > [[Droit fiscal (fr)|Droit fiscal]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[Catégorie:France]][[Catégorie:introduction au droit (fr)]][[Catégorie:Droit des biens (fr)]]<br />
<br />
<br />
Selon l'art.&nbsp;[[CCfr:516|516]] du [[Code civil (fr)|Code civil]], tous les biens sont [[Meuble (fr)|meubles]] ou immeubles. L'immeuble est un [[bien (fr)|bien]] non susceptible d'être déplacé (par exemple : un terrain, un appartement ou une propriété agricole, …)<br />
<br />
=Origine de la distinction entre meuble et immeuble=<br />
<br />
Au départ, la distinction entre bien meuble et bien immeuble se déduisait d'une valeur économique moindre des biens meubles, conformément à l'adage «&nbsp;''res mobilis, res vilis''&nbsp;» (chose mobilière, chose vile). Plusieurs règles consacrent cette prétendue supériorité économique des immeubles. Le [[Tuteur (fr)|tuteur]] d'un [[Orphelin (fr)|orphelin]] ayant hérité d'un immeuble, ne peut vendre l'immeuble sans le consentement de l'héritier. Un [[Contrat (fr)|contrat]] est susceptible d'être [[Annulation (fr)|annulé]] pour cause de [[Lésion (fr)|lésion]] s'il a pour objet un immeuble (art.&nbsp;[[CCfr:1674|1674]] et s. C. civ.).<br />
Actuellement, les immeubles ne constituent plus en général la part principale d'un [[Patrimoine (fr)|patrimoine]].<br />
<br />
La distinction entre bien meuble et bien immeuble permettait également d'organiser le régime de la [[Propriété (fr)|propriété]] foncière avec notamment un système de publicité. Le [[Droit local alsacien-mosellan]] connaît des règles particulière en matière de publicité foncière. Le registre foncier, tel que créé par le législateur allemand et repris par le législateur français, a été informatisé.<br />
<br />
La distinction entre bien meuble et bien immeuble est simple, mais doit être précisée. Il existe plusieurs sortes d'immeuble. En effet, l'art.&nbsp;[[CCfr:517|517]] dispose&nbsp;:<br />
:«&nbsp;Les biens sont immeubles ou par leur nature, ou par leur destination, ou par l'objet auquel ils s'appliquent&nbsp;».<br />
L'examen des différentes conditions peut être mené du point de vue de l'attache au sol, c'est-à-dire en partant de la question de savoir si un bien est immeuble par nature, puis de la question de savoir s'il est immeuble attaché à perpétuelle demeure et enfin, s'il est immeuble par destination<REF>À propos de serres démontables ,[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1984X05X03X00104X000 3e civ. 23&nbsp;mai 1984]</REF>.<br />
<br />
=Les immeubles par nature=<br />
<br />
Les immeubles par nature sont les véritables immeubles, c'est-à-dire non-susceptible de se déplacer ou d'être déplacés. Il s'agit&nbsp;:<br />
* des fonds de terre, c'est-à-dire le sol (art.&nbsp;[[CCfr:518|518]])&nbsp;;<br />
* des bâtiments (même article), qui comprennent toute construction, même un poteau électrique<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2004X06X04X00119X000 Com. 9&nbsp;juin 2004] à propos de serres fixées par des dés de béton assimilables à des fondations&nbsp;: [http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1974X06X04X00183X000 Com. 10&nbsp;juin 1974] «&nbsp;quant bien même il serait temporaire, un bien est un immeuble par nature dès lors que le dispositif de liaison, d'ancrage ou de fondation révèle qu'il ne repose pas simplement sur le sol et n'y est pas maintenu par son seul poids&nbsp;»</REF>. Les éléments incorporés du bâtiment, sans lesquels il ne serait pas complet, comme des briques ou des tuiles, sont également des immeubles. Si des éléments de l'immeuble par nature sont détachés, ils deviennent des meubles dès leur arrachement<REF>Et non des immeubles par destinations du simple fait de la découverte d'un procédé permettant l'arrachement. À propos de fresques murales [http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1988X04X0PX00004X000 Ass. plén. 15&nbsp;avril 1988]</REF>. Par contre, des construction temporaires n'ayant pas de fondation, tels que baraque foraine ou châpiteau de cirque, ne sont pas des immeubles.<br />
* de tout ce qui adhère au sol c'est-à-dire les «&nbsp;récoltes pendantes par la racine et les fruits des arbres non encore recueillis&nbsp;», nous précise l'art.&nbsp;[[CCfr:520|520]] C. civ.<br />
<br />
=Les immeubles par destination=<br />
<br />
==Notion==<br />
<br />
La [[Loi (fr)|loi]] considère certains meubles comme étant des immeubles parce qu'il est intéressant de les soumettre au même régime que l'immeuble auquel ils sont attachés économiquement. S'ensuivent des difficultés pour déterminer exactement l'étendue des biens objet de [[Droit de propriété (fr)|propriété]]. La question de la qualification ou non d'un meuble comme immeuble par destination peut avoir pour enjeu, outre la récupération du bien ou le dédommagement pour sa vente au point de vue civil, l'incrimination de [[Vol (fr)|vol]]<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXRXCX1992X02X06X00824X033 Crim. 19&nbsp;février 1992]</REF>.<br />
<br />
Deux conditions doivent être remplies pour qu'un meuble soit considéré non comme un meuble, mais comme un immeuble par destination&nbsp;:<br />
* le meuble et l'immeuble doivent appartenir au même propriétaire<REF>À propos de meubles placés par un copropriétaire [http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1964X11X01X00482X000 1e civ. 2&nbsp;novembre 1964]</REF>&nbsp;;<br />
* il doit exister un rapport objectif de destination, ce qui signifie que chacun doit pouvoir constater que le meuble est destiné à l'exploitation du fonds. La volonté subjective du propriétaire n'est pas suffisante.<br />
<br />
Le Code civil donne une liste non limitative de biens considérés comme des immeubles par destination et les divise en deux cas&nbsp;: les objets affectés au service et à l'emploi d'un fonds et les objets attachés à perpétuelle demeure.<br />
<br />
==Les objets affectés au service et à l'emploi d'un fonds==<br />
<br />
L'art.&nbsp;[[CCfr:524|524]] prévoit les objets affectés au service et à l'emploi d'un fonds. N'étaient prévus que les fonds agricoles et industriels, mais la [[Jurisprudence (fr)|jurisprudence]] y a ajouté les fonds de commerce. Dans les trois cas, pour qu'un bien soit considéré comme un objet affecté au service et à l'emploi d'un fonds, le meuble doit être&nbsp;:<br />
* à l'usage exclusif du fonds, non à l'usage personnel de son propriétaire, et<br />
* nécessaire à l'exploitation.<br />
<br />
==Les objets attachés à perpétuelle demeure==<br />
<br />
Les objets attachés à perpétuelle demeure sont prévus à la fin de l'art.&nbsp;[[CCfr:524|524]] et développés à l'art.&nbsp;[[CCfr:525|525]], qui dispose&nbsp;:<br />
:«&nbsp;Le propriétaire est censé avoir attaché à son fonds des effets mobiliers à perpétuelle demeure, quand ils y sont scellés en plâtre ou à chaux ou à ciment, ou, lorsqu'ils ne peuvent être détachés sans être fracturés ou détériorés, ou sans briser ou détériorer la partie du fonds à laquelle ils sont attachés.<br />
:Les glaces d'un appartement sont censées mises à perpétuelle demeure lorsque le parquet sur lequel elles sont attachées fait corps avec la boiserie.<br />
:Il en est de même des tableaux et autres ornements.<br />
:Quant aux statues, elles sont immeubles lorsqu'elles sont placées dans une niche pratiquée exprès pour les recevoir, encore qu'elles puissent être enlevées sans fracture ou détérioration&nbsp;».<br />
À la différence des objets affectés au service et à l'emploi d'un fonds, on ne prend plus en compte l'utilité économique, mais la volonté du propriétaire de faire d'un meuble un objet attaché à perpétuelle demeure. Cette volonté se traduit par une attache, dont l'art.&nbsp;[[CCfr:525|525]] prévoit trois types&nbsp;: le scellement par ciment, chaux ou plâtre. Cette attache doit rendre impossible le déscellement du bien sans le détériorer ou sans détériorer la partie du fonds auquel il est attaché<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1968X07X03X00316X000 3e civ. 3&nbsp;juillet 1968]&nbsp;: JCP 1968 II n°&nbsp;15685</REF>.<br />
<br />
Une abondante jurisprudence est venue préciser que, non, le locataire ou le vendeur qui déménage ne peut s'emparer d'un «&nbsp;miroir formant avec une cheminée un ensemble ornemental<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXCXCX1991X04X03X00127X082 3e civ. 3&nbsp;avril 1991]</REF>&nbsp;», d'une bibliothèque construite aux dimensions exacte de la pièce<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX1991X03X01X00081X000 1e civ. 5&nbsp;mars 1991]</REF>, de placards montés sur mesure, de cuisinières montées sur mesure, … Par contre, une statue non scellée, un tableau simplement accroché<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXCXCX1999X04X01X00219X012 1e civ. 13&nbsp;avril 1999]</REF>, des radiateurs électriques simplement vissés, reliés à l'installation électrique par des dominos et dont l'enlèvement a seulement laissé sur le mur quelques traces faciles à cacher, sans fracture ni détérioration<REF>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=INCA&nod=IXCXCX1981X07X03X00053X00A 3e civ. 7&nbsp;juillet 1981]</REF> ne sont pas des objets attachés à perpétuelle demeure.<br />
<br />
=Les immeubles en droit fiscal=<br />
<br />
Le droit fiscal déroge au droit civil dans la définition de l'immeuble, lorsqu'il s'agit de déterminer l'assiette de l'[[Impôt foncier (fr)|impôt foncier]]. D'une part, l'art.&nbsp;[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?code=CGIMPO00.rcv&art=14 14] [[Code général des impôts (fr)|CGI]] inclut dans les immeubles les «&nbsp;bateaux utilisés en un point fixe et aménagés pour l'habitation, le commerce ou l'industrie, même s'ils sont seulement retenus par des amarres&nbsp;» mais, d'autre part, l'art.&nbsp;[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?code=CGIMPO00.rcv&art=76 76] [[Code général des impôts (fr)|CGI]] en exclut les forêts, puisqu'il les assujettit à l'[[Impôt agricole (fr)|impôt agricole]].<br />
<br />
=Liens externes=<br />
<br />
* Chercher {{moteur (fr)|immeuble}}<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<br />
<references /></div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Utilisateur:JpcUtilisateur:Jpc2006-10-05T13:36:56Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>Jean Philippe CASSARD <br />
<br />
Email : jp.cassard@gmail.com<br />
<br />
<br />
----<br />
<br />
<br />
*Participations<br />
<br />
[[Preuve civile (fr)|Preuve]]<br />
<br />
[[Licence CeCILL (fr)|Licence CeCILL]]<br />
<br />
[[Types de licenciement (fr)|Types de licenciement]]<br />
<br />
[[Présentation vidéo de Jurispedia|Présentation vidéo de Jurispedia]] <br />
<br />
Video : ''L'écriture des articles sur Jurispedia''<br />
<br />
<br />
----<br />
<br />
<br />
<br />
Membre de [http://www.lulme.org Lulme] (L'université Libre de Monsieur Encouragement - ex-gaigetyouth, site en construction) avec [[Utilisateur:vinykorn| Vinykorn]] et [[Utilisateur:guillaume.cayeux| Guillaume]].</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Utilisateur:JpcUtilisateur:Jpc2006-10-05T13:36:32Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>Jean Philippe CASSARD <br />
<br />
Email : jp.cassard@gmail.com<br />
<br />
<br />
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<br />
<br />
*Participations<br />
<br />
[[Preuve civile (fr)|Preuve]]<br />
<br />
[[Licence CeCILL (fr)|Licence CeCILL]]<br />
<br />
[[Types de licenciement (fr)|Types de licenciement]]<br />
<br />
[[Présentation vidéo de Jurispedia|Présentation vidéo de Jurispedia]] <br />
<br />
Video : ''L'écriture des articles sur Jurispedia''<br />
<br />
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<br />
<br />
<br />
Membre de Lulme avec [http://www.lulme.org Lulme] (L'université Libre de Monsieur Encouragement - ex-gaigetyouth, site en construction) avec [[Utilisateur:vinykorn| Vinykorn]] et [[Utilisateur:guillaume.cayeux| Guillaume]].</div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Pacte_de_pr%C3%A9f%C3%A9rence_(fr)Pacte de préférence (fr)2006-10-01T11:27:09Z<p>Guillaume.cayeux : /* Conséquences du refus du bénéficiare */</p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit civil (fr)|Droit civil]] > [[Droit des obligations (fr)|Droit des obligations]] > [[Contrat en droit privé (fr)|Le contrat en droit privé (fr)]] <br />
> [[Formation du contrat (fr)|La formation du contrat]] > [[Consentement (fr)|Le consentement]] > [[Schéma évolué (fr)|Le schéma évolué]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[Catégorie:Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit civil (fr)]][[Catégorie:Droit des Obligations (fr)]][[Catégorie:Droit des contrats (fr)]]<br />
<br />
<br />
===Définition du pacte de préférence===<br />
Acte par lequel le promettant s'engage envers le bénéficiaire à lui proposer en priorité la conclusion d'un contrat si il décide de conclure.<br />
Aucune obligation de contracter, le bénéficiaire n'a pas un droit à la conclusion d'un contrat.<br />
<br />
===Sanction de la violation du pacte=== <br />
<br />
==A l'égard du promettant==<br />
<br />
Le promettant engage sa responsabilité contractuelle à l'égard du bénéficiaire. Il devra des dommages et intérêts au bénéficiaire mais ce dernier ne pourra pas demander l'éxécution forcée du pacte en raison de l'[[CCfr:1142|article 1142]] du code civil (sauf mauvaise foi du tiers, voir infra). Ainsi le bénéficiaire ne peut être substitué au tiers, partie au contrat conclu en violation du pacte. Ceci implique que le pacte de préférence ne fait naître à la charge du promettant qu'une obligation de faire, ce qui est discutable, puisque pendant la promesse, le promettant ne fait rien.<br />
Tout comme pour la [[Promesse unilatérale (fr)|prommesse unilatérale de vente]], cette impossibilité d'imposer l'exécution forcée est discutable, car elle ôte toute sécurité juridique aux avant-contrats, sécurité qui est pourtant la raison pour laquelle les parties concluent des avant-contrats. Une partie lésée préfèrera l'exécution forcée à des dommages et intérêts.<br />
Afin que le préjudice de l'innexécution soient bien évaluée, il convient d'insérer des clauses pénales prévoyant le montant des indemnités à verser en cas de violation par le promettant de son obligation.<br />
<br />
== A l'égard des tiers==<br />
<br />
Pour les tiers, la sanction dépend si ils sont de mauvaise ou de bonne foi. La Chambre mixte de la Cour de cassation a dans un [http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/actualite_jurisprudence_21/chambres_mixtes_assemblee_pleniere_22/arrets_travaux_preparatoires_23/chambres_mixtes_25/03_19.495_8746.html arrêt du 26 mai 2006] décidé que si le bénéficiaire d'un pacte de préférence est en droit d'exiger l'annulation du contrat passé avec un tiers en méconnaissance de ses droits et d'obtenir sa substitution à l'acquéreur, c'est à la condition que ce tiers ait eu connaissance, lorsqu'il a contracté, de l'existence du pacte de préférence et de l'intention du bénéficiaire de s'en prévaloir. Ainsi :<br />
*Si le tiers est de bonne foi, le bénéficiaire n'a pas de recours contre celui-ci. <br />
*Si il est de mauvaise foi, la responsabilité délictuelle de ce tiers est engagée. Le bénéficiaire peut alors soit exiger l'annulation du contrat, soit le substituter.<br />
<br />
===Conséquences du refus du bénéficiare===<br />
<br />
<br />
Dans un arrêt de la troisième chambre civile <ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=131640&indice=1&table=CASS&ligneDeb=1 Civ 3ème, 29 janvier 2003]</ref>, la Cour de cassation a partiellement répondu à la question de savoir quelles étaient les conséquences juridiques du refus du bénéficiare d'une offre du promettant.<br />
<br />
En l'espèce, un promettant d'un pacte de préférence avait proposé une offre de vente d'un hanagar au bénéficiaire, qui l'avait refusé. Des années plus tard, l'ancien promettant vend ce bien à un tiers. L'ancien bénéficiaire veut alors faire annuler ce contrat, car selon lui il serait en violation du pacte de préférence. La cour retient que le promettant n'est plus lié une fois l'offre refusée, mais affirme aussi qu'il devait proposer l'offre au tiers aux mêmes conditions que celles qui auraient pu être présentes en vertu du pacte de préférence. <br />
Ceci signifie-t-il que le promettant ne pourra jamais modifier le prix de la chose, même si les conditions du marché changent ?<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<references /></div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Pacte_de_pr%C3%A9f%C3%A9rence_(fr)Pacte de préférence (fr)2006-10-01T11:26:13Z<p>Guillaume.cayeux : </p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit civil (fr)|Droit civil]] > [[Droit des obligations (fr)|Droit des obligations]] > [[Contrat en droit privé (fr)|Le contrat en droit privé (fr)]] <br />
> [[Formation du contrat (fr)|La formation du contrat]] > [[Consentement (fr)|Le consentement]] > [[Schéma évolué (fr)|Le schéma évolué]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[Catégorie:Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit civil (fr)]][[Catégorie:Droit des Obligations (fr)]][[Catégorie:Droit des contrats (fr)]]<br />
<br />
<br />
===Définition du pacte de préférence===<br />
Acte par lequel le promettant s'engage envers le bénéficiaire à lui proposer en priorité la conclusion d'un contrat si il décide de conclure.<br />
Aucune obligation de contracter, le bénéficiaire n'a pas un droit à la conclusion d'un contrat.<br />
<br />
===Sanction de la violation du pacte=== <br />
<br />
==A l'égard du promettant==<br />
<br />
Le promettant engage sa responsabilité contractuelle à l'égard du bénéficiaire. Il devra des dommages et intérêts au bénéficiaire mais ce dernier ne pourra pas demander l'éxécution forcée du pacte en raison de l'[[CCfr:1142|article 1142]] du code civil (sauf mauvaise foi du tiers, voir infra). Ainsi le bénéficiaire ne peut être substitué au tiers, partie au contrat conclu en violation du pacte. Ceci implique que le pacte de préférence ne fait naître à la charge du promettant qu'une obligation de faire, ce qui est discutable, puisque pendant la promesse, le promettant ne fait rien.<br />
Tout comme pour la [[Promesse unilatérale (fr)|prommesse unilatérale de vente]], cette impossibilité d'imposer l'exécution forcée est discutable, car elle ôte toute sécurité juridique aux avant-contrats, sécurité qui est pourtant la raison pour laquelle les parties concluent des avant-contrats. Une partie lésée préfèrera l'exécution forcée à des dommages et intérêts.<br />
Afin que le préjudice de l'innexécution soient bien évaluée, il convient d'insérer des clauses pénales prévoyant le montant des indemnités à verser en cas de violation par le promettant de son obligation.<br />
<br />
== A l'égard des tiers==<br />
<br />
Pour les tiers, la sanction dépend si ils sont de mauvaise ou de bonne foi. La Chambre mixte de la Cour de cassation a dans un [http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/actualite_jurisprudence_21/chambres_mixtes_assemblee_pleniere_22/arrets_travaux_preparatoires_23/chambres_mixtes_25/03_19.495_8746.html arrêt du 26 mai 2006] décidé que si le bénéficiaire d'un pacte de préférence est en droit d'exiger l'annulation du contrat passé avec un tiers en méconnaissance de ses droits et d'obtenir sa substitution à l'acquéreur, c'est à la condition que ce tiers ait eu connaissance, lorsqu'il a contracté, de l'existence du pacte de préférence et de l'intention du bénéficiaire de s'en prévaloir. Ainsi :<br />
*Si le tiers est de bonne foi, le bénéficiaire n'a pas de recours contre celui-ci. <br />
*Si il est de mauvaise foi, la responsabilité délictuelle de ce tiers est engagée. Le bénéficiaire peut alors soit exiger l'annulation du contrat, soit le substituter.<br />
<br />
===Conséquences du refus du bénéficiare===<br />
<br />
<br />
Dans un arrêt de la troisième chambre civile <ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=131640&indice=1&table=CASS&ligneDeb=1]</ref>, la Cour de cassation a partiellement répondu à la question de savoir quelles étaient les conséquences juridiques du refus du bénéficiare d'une offre du promettant.<br />
<br />
En l'espèce, un promettant d'un pacte de préférence avait proposé une offre de vente d'un hanagar au bénéficiaire, qui l'avait refusé. Des années plus tard, l'ancien promettant vend ce bien à un tiers. L'ancien bénéficiaire veut alors faire annuler ce contrat, car selon lui il serait en violation du pacte de préférence. La cour retient que le promettant n'est plus lié une fois l'offre refusée, mais affirme aussi qu'il devait proposer l'offre au tiers aux mêmes conditions que celles qui auraient pu être présentes en vertu du pacte de préférence. <br />
Ceci signifie-t-il que le promettant ne pourra jamais modifier le prix de la chose, même si les conditions du marché changent ?<br />
<br />
=Notes et références=<br />
<references /></div>Guillaume.cayeuxhttp://fr.jurispedia.org/index.php/Pacte_de_pr%C3%A9f%C3%A9rence_(fr)Pacte de préférence (fr)2006-10-01T11:24:19Z<p>Guillaume.cayeux : /* A l'égard du promettant */</p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit civil (fr)|Droit civil]] > [[Droit des obligations (fr)|Droit des obligations]] > [[Contrat en droit privé (fr)|Le contrat en droit privé (fr)]] <br />
> [[Formation du contrat (fr)|La formation du contrat]] > [[Consentement (fr)|Le consentement]] > [[Schéma évolué (fr)|Le schéma évolué]]<br />
[[Image:fr_flag.png|framed|]]<br />
[[catégorie:France]][[Catégorie:Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit civil (fr)]][[Catégorie:Droit des Obligations (fr)]][[Catégorie:Droit des contrats (fr)]]<br />
<br />
<br />
===Définition du pacte de préférence===<br />
Acte par lequel le promettant s'engage envers le bénéficiaire à lui proposer en priorité la conclusion d'un contrat si il décide de conclure.<br />
Aucune obligation de contracter, le bénéficiaire n'a pas un droit à la conclusion d'un contrat.<br />
<br />
===Sanction de la violation du pacte=== <br />
<br />
==A l'égard du promettant==<br />
<br />
Le promettant engage sa responsabilité contractuelle à l'égard du bénéficiaire. Il devra des dommages et intérêts au bénéficiaire mais ce dernier ne pourra pas demander l'éxécution forcée du pacte en raison de l'[[CCfr:1142|article 1142]] du code civil (sauf mauvaise foi du tiers, voir infra). Ainsi le bénéficiaire ne peut être substitué au tiers, partie au contrat conclu en violation du pacte. Ceci implique que le pacte de préférence ne fait naître à la charge du promettant qu'une obligation de faire, ce qui est discutable, puisque pendant la promesse, le promettant ne fait rien.<br />
Tout comme pour la [[Promesse unilatérale (fr)|prommesse unilatérale de vente]], cette impossibilité d'imposer l'exécution forcée est discutable, car elle ôte toute sécurité juridique aux avant-contrats, sécurité qui est pourtant la raison pour laquelle les parties concluent des avant-contrats. Une partie lésée préfèrera l'exécution forcée à des dommages et intérêts.<br />
Afin que le préjudice de l'innexécution soient bien évaluée, il convient d'insérer des clauses pénales prévoyant le montant des indemnités à verser en cas de violation par le promettant de son obligation.<br />
<br />
== A l'égard des tiers==<br />
<br />
Pour les tiers, la sanction dépend si ils sont de mauvaise ou de bonne foi. La Chambre mixte de la Cour de cassation a dans un [http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/actualite_jurisprudence_21/chambres_mixtes_assemblee_pleniere_22/arrets_travaux_preparatoires_23/chambres_mixtes_25/03_19.495_8746.html arrêt du 26 mai 2006] décidé que si le bénéficiaire d'un pacte de préférence est en droit d'exiger l'annulation du contrat passé avec un tiers en méconnaissance de ses droits et d'obtenir sa substitution à l'acquéreur, c'est à la condition que ce tiers ait eu connaissance, lorsqu'il a contracté, de l'existence du pacte de préférence et de l'intention du bénéficiaire de s'en prévaloir. Ainsi :<br />
*Si le tiers est de bonne foi, le bénéficiaire n'a pas de recours contre celui-ci. <br />
*Si il est de mauvaise foi, la responsabilité délictuelle de ce tiers est engagée. Le bénéficiaire peut alors soit exiger l'annulation du contrat, soit le substituter.<br />
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===Conséquences du refus du bénéficiare===<br />
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Dans un arrêt de la troisième chambre civile <ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=131640&indice=1&table=CASS&ligneDeb=1]</ref>, la Cour de cassation a partiellement répondu à la question de savoir quelles étaient les conséquences juridiques du refus du bénéficiare d'une offre du promettant.<br />
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En l'espèce, un promettant d'un pacte de préférence avait proposé une offre de vente d'un hanagar au bénéficiaire, qui l'avait refusé. Des années plus tard, l'ancien promettant vend ce bien à un tiers. L'ancien bénéficiaire veut alors faire annuler ce contrat, car selon lui il serait en violation du pacte de préférence. La cour retient que le promettant n'est plus lié une fois l'offre refusée, mais affirme aussi qu'il devait proposer l'offre au tiers aux mêmes conditions que celles qui auraient pu être présentes en vertu du pacte de préférence. <br />
Ceci signifie-t-il que le promettant ne pourra jamais modifier le prix de la chose, même si les conditions du marché changent ?</div>Guillaume.cayeux