Bienvenue sur JurisPedia! Vous êtes invités à créer un compte et à contribuer après avoir confirmé votre adresse de courriel. Dès lors, vous pouvez ajouter un article en commençant par lui donner un titre en renseignant ce champ:

Les lecteurs et contributeurs ne doivent pas oublier de consulter les avertissements juridiques. Il y a actuellement 3 533 articles en construction permanente...

Trouble mental comme cause de non-imputabilité en droit pénal (fr) : Différence entre versions

Un article de JurisPedia, le droit partagé.
Aller à : Navigation, Rechercher
m (Présentation, liens internes)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{ébauche}}
 
{{ébauche}}
  [[France]] > [[Droit pénal (fr)]] > [[Plan droit pénal général (fr)|Droit pénal général]] > [[Responsabilité pénale (fr)]] > [[Causes de non-imputabilité en droit pénal (fr)|Causes de non-imputabilité]]
+
  [[France]] > [[Droit pénal (fr)]] > [[Plan droit pénal général (fr)|Droit pénal général]] > [[Responsabilité pénale (fr)]] > [[Causes d'irresponsabilité pénale (fr)|Causes d'irresponsabilité pénale]] ><br />[[Causes de non-imputabilité en droit pénal (fr)|Causes de non-imputabilité]]
 
[[Image:fr_flag.png|framed|]]
 
[[Image:fr_flag.png|framed|]]
 
[[catégorie:France]][[Catégorie : Droit privé (fr)]][[Catégorie : Droit pénal (fr)]]
 
[[catégorie:France]][[Catégorie : Droit privé (fr)]][[Catégorie : Droit pénal (fr)]]
  
Cette cause de non-imputabilité est prévue par l'art.&nbsp;[[CPfr:122-1|122-1]] du Code pénal&nbsp;: «&nbsp;N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. La personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable&nbsp;; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu'elle détermine la peine et en fixe le régime&nbsp;». Le nouveau Code pénal n'utilise pas le mot «&nbsp;démence&nbsp;» mais c'est bien de cela qu'il s'agit.
+
La démence est une [[Causes de non-imputabilité en droit pénal (fr)|cause de non-imputabilité]]. Elle est prévue par l'art.&nbsp;[[CPfr:122-1|122-1]] du [[Code pénal (fr)|Code pénal]]&nbsp;:
 +
:«&nbsp;N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. La personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable&nbsp;; toutefois, la [[Juridiction (fr)|juridiction]] tient compte de cette circonstance lorsqu'elle détermine la [[Peine (fr)|peine]] et en fixe le régime&nbsp;».
 +
Le nouveau Code pénal n'utilise pas le mot «&nbsp;démence&nbsp;» mais c'est bien de cela qu'il s'agit.
  
Il faut d'abord, pour admettre cette clause de non-imputabilité, que la démence ait été contemporaine à la commission de l'infraction. La Cour de cassation a souvent refusé cette cause de non-imputabilité si l'individu est devenu démente après l'infraction.
+
Il faut d'abord, pour admettre cette clause de non-imputabilité, que la démence ait été contemporaine à la commission de l'[[Infractino (fr)|infraction]]. La [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]] a souvent refusé cette cause de non-imputabilité si l'individu est devenu démente après l'infraction.
  
Il y a là un problème médical&nbsp;: les psychologues disent qu'une personne folle internée peut avoir des moment de lucidité. Lorsque l'auteur de l'infraction est reconnu dément, aucune mesure pénale ne peut être prononcée contre lui mais il peut faire l'objet d'un placement dans un établissement médical. Cette décision est prise par le préfet (loi n°&nbsp;7443 du 30&nbsp;juin 1838 sur les aliénés [http://www.ch-charcot56.fr/textes/l1838-7443.htm])&nbsp;; il s'agit d'une mesure administrative.
+
Il y a là un problème médical&nbsp;: les psychologues disent qu'une personne folle internée peut avoir des moment de lucidité. Lorsque l'[[Auteur de l'infration (fr)|auteur de l'infraction]] est reconnu dément, aucune mesure pénale ne peut être prononcée contre lui mais il peut faire l'objet d'un placement dans un établissement médical. Cette décision est prise par le préfet<ref>loi n°&nbsp;7443 du 30&nbsp;juin 1838 sur les aliénés [http://www.ch-charcot56.fr/textes/l1838-7443.htm]</ref>&nbsp;; il s'agit d'une mesure administrative.
 +
 
 +
=Notes et références=
 +
<references />
  
 
=Voir aussi=
 
=Voir aussi=
 
{{moteur (fr)|Démence imputabilité droit pénal}}
 
{{moteur (fr)|Démence imputabilité droit pénal}}
 
* [[Plan droit pénal général (fr)]]
 
* [[Plan droit pénal général (fr)]]

Version du 13 avril 2007 à 12:58

Cet article est une ébauche relative au droit comparé, vous pouvez partager vos connaissances juridiques en le modifiant...

France > Droit pénal (fr) > Droit pénal général > Responsabilité pénale (fr) > Causes d'irresponsabilité pénale >
Causes de non-imputabilité
Fr flag.png

La démence est une cause de non-imputabilité. Elle est prévue par l'art. 122-1 du Code pénal :

« N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. La personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable ; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu'elle détermine la peine et en fixe le régime ».

Le nouveau Code pénal n'utilise pas le mot « démence » mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

Il faut d'abord, pour admettre cette clause de non-imputabilité, que la démence ait été contemporaine à la commission de l'infraction. La Cour de cassation a souvent refusé cette cause de non-imputabilité si l'individu est devenu démente après l'infraction.

Il y a là un problème médical : les psychologues disent qu'une personne folle internée peut avoir des moment de lucidité. Lorsque l'auteur de l'infraction est reconnu dément, aucune mesure pénale ne peut être prononcée contre lui mais il peut faire l'objet d'un placement dans un établissement médical. Cette décision est prise par le préfet[1] ; il s'agit d'une mesure administrative.

Notes et références

  1. loi n° 7443 du 30 juin 1838 sur les aliénés [1]

Voir aussi