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Attribution d'actions gratuites (fr)

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Définition de l'attribution d'actions gratuites

L'attribution d'actions gratuites, ou AGA, est une possibilité offerte à une société, cotée ou non cotée en bourse, de proposer à des salariés d'acquérir gratuitement de ses actions.

L'entreprise va décider d'attribuer, à tous ses salariés ou à certaines catégories de salariés seulement, gratuitement des actions de la société.

Les salariés devront, pour bénéficier de ce régime avantageux, respecter un délai d'indisponibilité de deux ans pendant lequel ils ne sont pas considérés comme propriétaires des actions.

Ce délai est complété par un nouveau délai de deux ans afin de bénéficier d'une fiscalité particulière.

Les conditions pour bénéficier de cette proposition

Ce nouveau mécanisme institué par la loi de finances pour 2005[1] et inscrit dans le Code de commerce[2], est applicable dès le 1er janvier 2005 s'adresse à toutes les sociétés par actions, peu importe que ces sociétés soient cotées ou non .

L'article 41 de la loi de modernisation de l'économie[3] étend le régime fiscal et social de faveur aux sociétés dont le siège est situé à l'étranger et qui sont mères ou filiales de l'entreprise dans laquelle le bénéficiaire des actions gratuites exerce son activité.

L'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires va autoriser le Conseil d'Administration ou le Directoire à procéder à l'attribution gratuite d'actions existantes ou à émettre.

L'Assemblée Générale Extraordinaire va devoir fixer :

  • Le délai de la période d'acquisition. Cette période ne peut être inférieure à 2 ans. Elle correspond au moment à partir duquel l'attribution des actions est définitive.
  • La durée minimale de l'obligation de conservation. Cette période ne peut être inférieure à 2 ans. Le temps d'indisponibilité totale est donc de 4 ans minimum.
  • Les bénéficiaires de l'attribution. Les actions pourront être attribuées gratuitement à tous les salariés mais également à certaines catégories d'entre eux ainsi qu'aux dirigeants.

L’imposition

L'imposition de la plus-value d'acquisition

La plus-value d'acquisition est égale à la valeur des titres à la date d'acquisition.

Une distinction doit être opérée concernant la détermination de cette valeur.

Ainsi, pour les sociétés cotées il sera fait référence au premier cours coté connu au jour de l'attribution définitive et pour les sociétés non-cotées, une méthode multicritère sera utilisée et à défaut la valorisation sera faite en fonction de l'actif net réévalué.

La plus-value d'acquisition sera imposée au taux de 41 % (30 % pour le principal et 11 % pour les prélèvements sociaux) ou sur option dans la catégorie des traitements et salaires.

Dans tous les cas, cette plus-value relevant de la catégorie des traitements et salaires est imposable même si le seuil de cession de 20 000 € n'a pas été atteint, ce seuil d'exonération n'étant valable que pour les plus-values de cession de valeurs mobilières.

De même, la plus-value d'acquisition ne pourra être imputée sur les moins-values de cession de valeurs mobilières qui auraient pu être réalisées.

L'imposition de la plus-value de cession

À la différence de la plus-value d'acquisition, la plus-value de cession réalisée relève cette fois-ci du régime des plus-values sur valeurs mobilières.

Elle est donc imposable au taux de 27 % (16 % pour le principal et 11 % pour les prélèvements sociaux).

Cette plus-value bénéficiera dès lors d'une exonération d'imposition pour toute plus-value inférieure à 20 000 € et l'éventuelle moins-value pourra être imputée sur les plus-values de même nature réalisées au cours de la même année ou des dix années suivantes.

Notes et références

  1. Loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 (version en vigueur)
    Loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 modifiée par :
  2. Aux art. L 225-197-1, L 225-197-2, L 225-197-3, L 225-197-4 et L 225-197-5
  3. Loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l'économie (version en vigueur)
    Loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l'économie modifiée par :

Voir aussi