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| − | De même, le [[Conseil des gardiens de la Constitution (ir)|Conseil des gardiens]] doit valider l'élection du Président et celle-ci doit encore être ratifiée par le [[Guide de la Révolution (ir)|Guide de la Révolution]]. Le Président préside le | + | De même, le [[Conseil des gardiens de la Constitution (ir)|Conseil des gardiens]] doit valider l'élection du Président et celle-ci doit encore être ratifiée par le [[Guide de la Révolution (ir)|Guide de la Révolution]]. Le Président préside le Conseil des ministres, mais chacun de ces membres doit recevoir l'approbation du [[Parlement (ir)|Parlement]], qui peut les démettre, individuellement ou collectivement. |
| − | Même si le [[Président de la République (ir)|Président]] ne dispose pas du droit de dissolution et ne dispose d'aucun moyen pour imposer une politique au Parlement, il peut faire l'objet d'un vote de défiance de ce dernier. Mais ce vote devra ensuite être ratifié par le [[Guide de la Révolution (ir)|Guide]], ce qui donne le pouvoir de décision final au [[Guide de la Révolution (ir)|Guide]]. Loin de ressembler à l'institution française comparable, le Président est davantage dans la position d'un Premier ministre, fragilisé à l'égard du Guide et du Parlement, et subordonné à eux. | + | Même si le [[Président de la République (ir)|Président]] ne dispose pas du droit de dissolution et ne dispose d'aucun moyen pour imposer une politique au Parlement, il peut faire l'objet d'un vote de défiance de ce dernier. Mais ce vote devra ensuite être ratifié par le [[Guide de la Révolution (ir)|Guide de la Révolution]], ce qui donne le pouvoir de décision final au [[Guide de la Révolution (ir)|Guide de la Révolution]]. Loin de ressembler à l'institution française comparable, le Président est davantage dans la position d'un Premier ministre, fragilisé à l'égard du Guide de la Révolution et du Parlement, et subordonné à eux. |
Version du 5 janvier 2005 à 01:29
Le Président de la République est élu pour sa part au suffrage universel direct, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Or c'est pour être candidat à cette élection, chaque candidature doit être acceptée par le Conseil des gardiens de la Constitution (pour cela, le candidat doit "être une personnalité religieuse ou politique reconnue,être d'origine ou de nationalité iranienne, avoir de bons antécédents, être honnête, vertueux et dévoué à l'Islam et au régime de la République islamique"). Ce qui limite d'autant l'accès de l'opposition à l'élection.
De même, le Conseil des gardiens doit valider l'élection du Président et celle-ci doit encore être ratifiée par le Guide de la Révolution. Le Président préside le Conseil des ministres, mais chacun de ces membres doit recevoir l'approbation du Parlement, qui peut les démettre, individuellement ou collectivement.
Même si le Président ne dispose pas du droit de dissolution et ne dispose d'aucun moyen pour imposer une politique au Parlement, il peut faire l'objet d'un vote de défiance de ce dernier. Mais ce vote devra ensuite être ratifié par le Guide de la Révolution, ce qui donne le pouvoir de décision final au Guide de la Révolution. Loin de ressembler à l'institution française comparable, le Président est davantage dans la position d'un Premier ministre, fragilisé à l'égard du Guide de la Révolution et du Parlement, et subordonné à eux.
