Premier ministre (lb) : Différence entre versions
(Le Premier ministre au liban après Taef) |
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− | Le Président de la République peut présider le Conseil des Ministres lorsqu'il le désire, mais sans prendre part au vote. Il nomme toujours le Chef du Gouvernement mais après consultation du Président de l'Assemblée et sur la base de consultations parlementaires impératives. Il ne peut plus révoquer le Premier ministre ou les Ministres. | + | Le [[Président de la République (lb)|Président de la République]] perd un grand nombre de ses prérogatives au profit du Premier ministre. |
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Le Premier ministre devient le véritable centre de décision. Comme chef du Gouvernement, il représente celui-ci et s'exprime en son nom. Il préside en principe le Conseil des Ministres et assure de droit la vice-présidence du Conseil Supérieur de la Défense. | Le Premier ministre devient le véritable centre de décision. Comme chef du Gouvernement, il représente celui-ci et s'exprime en son nom. Il préside en principe le Conseil des Ministres et assure de droit la vice-présidence du Conseil Supérieur de la Défense. | ||
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+ | * [http://www.senat.fr/rap/r96-111/r96-111.html Quel avenir Pour le Liban ? Rapport du Senat Français] |
Version du 16 février 2005 à 19:17
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Liban > Droit constitutionnel
Le rôle du premier ministre au liban devint prépondérant après l'Accord de Taëf qui procéda à un rééquilibrage au sein de l'exécutif. Le Président de la République perd un grand nombre de ses prérogatives au profit du Premier ministre.
Ainsi le pouvoir exécutif n'est plus confié au Président de la République qui l'exerçait avec l'assistance des ministres, mais au Conseil des Ministre. Le Président de la République peut présider le Conseil des Ministre lorsqu'il le désire, mais sans prendre part au vote. Il nomme toujours le Chef du Gouvernement mais après consultation du Président de l'Assemblée et sur la base de consultations parlementaires impératives. Il ne peut plus révoquer le Premier ministre ou les Ministres. Le Premier ministre devient le véritable centre de décision. Comme chef du Gouvernement, il représente celui-ci et s'exprime en son nom. Il préside en principe le Conseil des Ministres et assure de droit la vice-présidence du Conseil Supérieur de la Défense.
"Au total, la révision constitutionnelle issue de l'Accord de Taëf entérine sur le plan juridique la moindre influence des chrétiens et la plus grande place des musulmans, notamment des sunnites qui détiennent la fonction constitutionnelle la plus importante, à savoir la présidence du Conseil."
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