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David Hume : Différence entre versions

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Pour subsister, Hume devint le précepteur des enfants du marquis d'Annandale, en Angleterre pendant les années 1745 et 1746. Il tenta en 1746 d'obtenir la chaire de philosophie morale laissée vacante à Edimbourg par la mort de Pringle, mais on lui préféra le docteur Beattie, Hume étant trop libre penseur pour que le clergé favorise sa candidature.  
 
Pour subsister, Hume devint le précepteur des enfants du marquis d'Annandale, en Angleterre pendant les années 1745 et 1746. Il tenta en 1746 d'obtenir la chaire de philosophie morale laissée vacante à Edimbourg par la mort de Pringle, mais on lui préféra le docteur Beattie, Hume étant trop libre penseur pour que le clergé favorise sa candidature.  
 
En 1747, il fut emmené à Vienne et à Turin par le Général Saint-Clair, ambassadeur auprès de ces deux cours. Il occupa ses loisirs à réécrire son traité, qu'il republia sous le titre de Recherche sur l'entendement humain.  
 
En 1747, il fut emmené à Vienne et à Turin par le Général Saint-Clair, ambassadeur auprès de ces deux cours. Il occupa ses loisirs à réécrire son traité, qu'il republia sous le titre de Recherche sur l'entendement humain.  
En 1752, il publia la seconde partie de ses Essais. Il fût nommé la même année bibliothécaire de la Faculté des avocats d'Edimbourg. Cette position était nettement moins avantageuse financièrement que celle de professeur de philosophie, mais elle mettait à sa disposition une immense collection de livres à partir de laquelle il écrira son Histoire de l'Angleterre.  
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En 1752, il publia la seconde partie de ses Essais. Il fût nommé la même année bibliothécaire de la Faculté des avocats d'Edimbourg. Cette position était nettement moins avantageuse financièrement que celle de professeur de philosophie, mais elle mettait à sa disposition une immense collection de livres à partir de laquelle il écrira son Histoire de l'Angleterre. Cet ouvrage suscita de vives critiques car il écartait nombres de préjugés de l'époque. Après un accueil plutôt négatif, la qualité de son ouvrage le fit reconnaître par les savants de l'époque. Lord Bute le fit gratifier d'une forte pension par le roi, Lors Hertford lui procura le titre de secrétaire d'ambassade et l'emmena à la Cour de France en 1763. Il fût la coqueluche des salons parisiens. Il revint en Angleterre en 1766 avec J.-J. Rousseau pour lequel il se proposait d'obtenir une pension du gouvernement. Mais la paranoïa du philosophe français le persuada de refuser la pension pour contrer un complot dirigé contre lui.
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En 1767, Hume fut nommé sous-secrétaire d'Etat.
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Il se retir en 1769 à Edimbourg, riche d'une rente de 24 000 francs. En 1775, il contracta une maladie qui finit par l'emporter le 26 août 1776 à l'âge de 65 ans. Il écrivit son autobiographie pendant cette période.
  
 
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* Essai sur le suicide et l'immortalité de l'âme.  
 
* Essai sur le suicide et l'immortalité de l'âme.  
 
* Histoire de l'Angleterre (1754-1761).  
 
* Histoire de l'Angleterre (1754-1761).  
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* Autobiographie, 1776.
 
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Version actuelle en date du 28 juin 2010 à 13:49

David Hume, né à Edimbourg en 1711, mort dans la même ville le 26 août 1776, philosophe, historien et économiste.

Vie

Né d'une famille aisée, quoique sa mère fut restée veuve de bonne heure, il avait un frère aîné et une sœur. Son éducation fût très libérale.

On le destinait au barreau, car selon le droit anglais, son frère ainé devait hériter de la presque totalité de l'héritage de leurs parents. L'activité juridique ne l'attirait pas, non plus que celle de commerçant, à laquelle il s'essaya à la demande de sa mère auprès des Bourgeois de Bristol en 1734. Décidé à poursuivre ses recherches en philosophie, Hume préféra vivre chichement en attendant de pouvoir vivre de son travail.

La vie étant moins chère en France qu'en Angleterre, il séjourna en Champagne puis en Anjou pendant trois ans au cours desquels il écrivit le premier de ses ouvrages Le traité de la nature humaine, publié à Londres fin 1738. L'ouvrage n'eût aucun succès.

En 1742, Hume publia à Edimbourg la première partie de ses Essais moraux, politiques et littéraires, qui n'eût pas plus de succès.

Pour subsister, Hume devint le précepteur des enfants du marquis d'Annandale, en Angleterre pendant les années 1745 et 1746. Il tenta en 1746 d'obtenir la chaire de philosophie morale laissée vacante à Edimbourg par la mort de Pringle, mais on lui préféra le docteur Beattie, Hume étant trop libre penseur pour que le clergé favorise sa candidature. En 1747, il fut emmené à Vienne et à Turin par le Général Saint-Clair, ambassadeur auprès de ces deux cours. Il occupa ses loisirs à réécrire son traité, qu'il republia sous le titre de Recherche sur l'entendement humain. En 1752, il publia la seconde partie de ses Essais. Il fût nommé la même année bibliothécaire de la Faculté des avocats d'Edimbourg. Cette position était nettement moins avantageuse financièrement que celle de professeur de philosophie, mais elle mettait à sa disposition une immense collection de livres à partir de laquelle il écrira son Histoire de l'Angleterre. Cet ouvrage suscita de vives critiques car il écartait nombres de préjugés de l'époque. Après un accueil plutôt négatif, la qualité de son ouvrage le fit reconnaître par les savants de l'époque. Lord Bute le fit gratifier d'une forte pension par le roi, Lors Hertford lui procura le titre de secrétaire d'ambassade et l'emmena à la Cour de France en 1763. Il fût la coqueluche des salons parisiens. Il revint en Angleterre en 1766 avec J.-J. Rousseau pour lequel il se proposait d'obtenir une pension du gouvernement. Mais la paranoïa du philosophe français le persuada de refuser la pension pour contrer un complot dirigé contre lui. En 1767, Hume fut nommé sous-secrétaire d'Etat. Il se retir en 1769 à Edimbourg, riche d'une rente de 24 000 francs. En 1775, il contracta une maladie qui finit par l'emporter le 26 août 1776 à l'âge de 65 ans. Il écrivit son autobiographie pendant cette période.

Doctrine

Bibliographie

  • Le traité de la nature humaine, Londres, 1738.
  • Essais moraux, politiques et littéraires, première partie, Edimbourg, 1742.
  • Essais moraux, politiques et littéraires, seconde partie, 1752.
  • Recherches sur les principes de la morale
  • Histoire naturelle de la religion
  • Dialogues sur la religion naturelle
  • Essai sur le suicide et l'immortalité de l'âme.
  • Histoire de l'Angleterre (1754-1761).
  • Autobiographie, 1776.

Références