Consentement à l'impôt (fr) : Différence entre versions
(Lien vers l'article 47 de la constitution) |
(introduction du lien vers la LOLF) |
||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
=Le principe dans la loi française= | =Le principe dans la loi française= | ||
− | On retrouve ce principe du consentement à l'impôt affirmé à plusieurs reprises dans la loi française, notamment dans le bloc de constitutionnalité, et dans la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). | + | On retrouve ce principe du consentement à l'impôt affirmé à plusieurs reprises dans la loi française, notamment dans le bloc de constitutionnalité, et dans la [[Loi Organique relative aux Lois de Finances - LOLF (fr)|loi organique relative aux lois de finances (LOLF)]]. |
==Le consentement à l'impôt dans le bloc de constitutionnalité== | ==Le consentement à l'impôt dans le bloc de constitutionnalité== |
Version du 29 janvier 2013 à 01:01
Cet article est une ébauche relative au droit français, vous pouvez partager vos connaissances juridiques en le modifiant, vous pouvez également faire une recherche dans le moteur...'
|
France > Droit public > Droit fiscal > Finances publiques
Sommaire
Définition
Le consentement à l'impôt est le principe selon lequel un impôt prélevé par l’État doit avoir été accepté par les représentants de la nation.
Ainsi, le gouvernement ne peut lever un impôt de par sa simple autorité; Le parlement, en tant qu'assemblée des représentants des citoyens de la nation, doit avoir donné son accord, sans quoi l'impôt n'est pas juridiquement valable. En effet, il irait à l'encontre de l'article 14 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui consacre expressément le principe du consentement à l'impôt: "Tous les citoyens ont le droit de constater par eux mêmes ou par leur représentant la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée."
Ce principe fondamental pour le système parlementaire est étroitement lié à l'histoire de France, puisque qu'il est dans une large mesure l'une des principales revendications du tiers-état qui ont menées à la révolution française de 1789.
Histoire du consentement à l'impôt
Le principe du consentement à l'impôt est à l'origine des révolutions bourgeoises anglaises, états-uniennes et françaises.
(à venir)[1]
Le principe dans la loi française
On retrouve ce principe du consentement à l'impôt affirmé à plusieurs reprises dans la loi française, notamment dans le bloc de constitutionnalité, et dans la loi organique relative aux lois de finances (LOLF).
Le consentement à l'impôt dans le bloc de constitutionnalité
En droit français, le respect du principe de consentement à l'impôt est garantit par l'article 47 de la Constitution du 4 octobre 1958
Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique. (...)
Cette loi organique dont parle l'article 47, c'est la LOLF (Loi organique relative aux lois de finances).
(à venir)
Le consentement à l'impôt dans la loi organique relative aux lois de finances (LOLF)
(à venir)
L'application du principe: le vote du budget
Chaque année, le pouvoir législatif doit donner son accord au budget proposé par le gouvernement. L'adoption d'une loi de finance, détaillant le budget pour l'année à venir, se fait en plusieurs temps; le vote du consentement à l'impôt par le parlement est une condition primordiale, qui doit advenir avant tout vote sur les charges (les dépenses) de l’État.
(à venir)
Sources de l'article
Dictionnaire encyclopédique des finances publiques de l'association SFFP (Société Française de Finances Publiques)[1]
Notes
- ↑ page en construction depuis janvier 2013
Voir aussi
- Trouver la notion Consentement à l'impôt dans l'internet juridique français