Droit des réfugiés (ps) / Positions des parties : Différence entre versions
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« Je naccepte pas cette idée de deux parties qui ont raison. La justice ne lutte pas contre la justice, il ny a qune justice » ; M.Darwich (Poète palestinien) | « Je naccepte pas cette idée de deux parties qui ont raison. La justice ne lutte pas contre la justice, il ny a qune justice » ; M.Darwich (Poète palestinien) | ||
Version du 17 janvier 2005 à 20:30
Territoires palestiniens > Droit des réfugiés (pal)
« Je naccepte pas cette idée de deux parties qui ont raison. La justice ne lutte pas contre la justice, il ny a qune justice » ; M.Darwich (Poète palestinien)
Le Premier ministre israélien Ehoud Barak a affirmé, le 4 janvier 2001, que le refus d'Israël d'autoriser le retour des réfugiés palestiniens était catégorique Nous n'accepterons sous aucune condition le retour des réfugiés palestiniens. Nous ne l'accepterons à aucun prix. En conclusion, les positions israéliennes sorientent, en premier lieu, vers linstallation des réfugiés, soit en se débarrassant des camps soit en les intégrant dans les sociétés où ils se trouvent. Quant au droit au retour, il est demblée refusé.
Le président palestinien a demandé au président américain dans une lettre quil lui a adressée, le 26 décembre 2000, d'accorder la priorité à la question du retour des réfugiés palestiniens établis au Liban, dans leurs propositions de paix pour le Proche-Orient
La ligne directrice de la position officielle de lOLP à légard dun accord sur lavenir des réfugiés est la suivante : - La reconnaissance du droit au retour : il faut reconnaître la responsabilité dIsraël dans lorigine du drame des réfugiés ainsi que le droit au retour de tous les réfugiés , même si lapplication de ce principe peut être négociable. En réalité, la reconnaissance de principe du droit au retour par Israël reste fondamentale aux yeux des Palestiniens pour au moins deux raisons :
Premièrement, elle signifierait la reconnaissance de linjustice historique commise par Israël à lencontre du peuple palestinien pendant les deux guerres de 1948 et 1967, condition préalable à toute légitimation du compromis par lopinion palestinienne.
Deuxièmement, elle permettrait aussi dintéresser les réfugiés au règlement du conflit aux négociations de paix en cours dans les territoires occupés, un règlement qui noffre pour linstant aux deux tiers des Palestiniens que le sentiment davoir été oubliés et peut-être sacrifiés à la « sécurité » dIsraël. Dautre part, elle représente un défi, non seulement pour la viabilité de futur Etat palestinien, mais aussi pour une réconciliation véritable entre Israël et le monde arabe.