Bienvenue sur JurisPedia! Vous êtes invités à créer un compte et à contribuer après avoir confirmé votre adresse de courriel. Dès lors, vous pouvez ajouter un article en commençant par lui donner un titre en renseignant ce champ:

Les lecteurs et contributeurs ne doivent pas oublier de consulter les avertissements juridiques. Il y a actuellement 3 533 articles en construction permanente...

Individu et télé-réalité (fr) : Différence entre versions

Un article de JurisPedia, le droit partagé.
Aller à : Navigation, Rechercher
(La protection des enfants et des adolecents par le CSA)
Ligne 68 : Ligne 68 :
  
  
Le CSA est tenu de protéger les enfants et les adolescents quant aux programmes diffusés par les chaînes de télévision (lien interne sujet Nathalie). En 2009 le CSA a par exemple imposé à TF1 de mettre une signalétique pour les enfants lors de la diffusion de son émission estival « Secret Story ».  
+
Le CSA est tenu de protéger les enfants et les adolescents quant aux programmes diffusés par les chaînes de télévision. En 2009 le CSA a par exemple imposé à TF1 de mettre une signalétique pour les enfants lors de la diffusion de son émission estival « Secret Story ».  
  
 
Plus récemment, le 1er juin 2010, la chaîne [http://www.csa.fr/actualite/decisions/decisions_detail.php?id=131244 W9 a été mise en demeure] par le CSA d’apposer une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) « dès le début de l’émission et lorsque la nature des rapports entre les candidats ou de leurs propos le justifie . Et pourtant, le CSA et W9 ont conclu une convention dans laquelle la chaîne s’engage à protéger les enfants et les adolescents susceptibles de regarder de tels programmes. C’est l’article 2-4-2  qui oblige W9 a apposer une signalétique définissant des catégories de programmes.
 
Plus récemment, le 1er juin 2010, la chaîne [http://www.csa.fr/actualite/decisions/decisions_detail.php?id=131244 W9 a été mise en demeure] par le CSA d’apposer une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) « dès le début de l’émission et lorsque la nature des rapports entre les candidats ou de leurs propos le justifie . Et pourtant, le CSA et W9 ont conclu une convention dans laquelle la chaîne s’engage à protéger les enfants et les adolescents susceptibles de regarder de tels programmes. C’est l’article 2-4-2  qui oblige W9 a apposer une signalétique définissant des catégories de programmes.

Version du 29 juin 2011 à 14:44

Souvenez vous, que faisiez-vous le 26 avril 2001 ? Vous étiez peut être parmi les millions de téléspectateurs, à suivre la première émission de télé réalité française « Loft Story ». Le principe était d'enfermer des candidats pendant de longues semaines dans une maison et de les regarder vivre. Depuis cette date le concept n’a cessé d’évoluer et il est aujourd’hui impossible de ne pas « tomber » sur ce genre d’émission en cherchant votre programme préféré.

Seul le site internet linternaute.com tente de donner une définition à la télé-réalité. Elle se définirait alors "une émission de télévision présentant la vie quotidienne de personnes sélectionnées[1] ".

Suite à l’évolution tant sur le plan quantitatif que « qualitatif » des émissions de télé réalité, les chaînes de télévision, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) et le droit ont dû intervenir afin de protéger les participants à ces jeux ainsi que les téléspectateurs.

La protection des téléspectateurs

Les téléspactateurs sont les premières cibles de ce type d'émissions. Afin de protéger leur jeune public, les chaînes se doivent de mettre en place des "codes" limitant tout dérapage pouvant heurter les téléspectateurs.

La protection des téléspectateurs par les chaînes diffusant des émissions de télé-réalité

Le goupe Endemol France, créateur de la première télé-réalité en France a décidé d’éditer début 2010, une Charte Déontologique applicable, entre autre, à ce genre d’émissions.

Cette société a produit les plus célèbres télé-réalités en France comme par exemple L'amour est aveugle, La ferme célébrités ou encore Secret Story.

Afin d'illustrer les différentes façons dont les chaînes peuvent protéger les téléspectateurs, nous nous appuierons essentiellement sur la Charte déontologique d'Endemol France.

Une garantie de l'intégrité des programmes diffusés

Il n'est un secret pour personne que dans la plupart des émissions de téléréalité les candidats n'évoluent pas toujours à leur convenance : il arrive que les productions les incitent plus ou moins à agir de telle ou telle façon. Dans ces cas là, le caractère "réel" de l'émission est largement atténué dans la mesure où le candidat n'est pas libre de la façon dont il doit se comporter.

Dans sa charte déontologique, la société Endemol s'engage à fournir aux téléspectateurs des "règles du jeu claires, transparentes et non équivoques". Elle précise en outre que "les programmes de téléréalité se construisent au fil de l'eau, sans scénario préalablement écrit".

En pratique Endemol s'engage à:

  • laisser à la disposition du public les règles du jeu chez un huissier de justice
  • informer le téléspectateur du type d'émission qu'il regarde afin de pas biaiser sa perception des choses"
  • ne pas insérer d'images subliminales au seins de leurs émissions.

Cette première disposition permettrait au public de ne pas être "manipulé" et d'être sûr de regarder des candidats libres de tout mouvement et non des "acteurs", ce qui retirerait tout son sens au programme.

Transprence et sincérité

Une des raisons pour lesquelles le public est fidèles aux émissions de télé-réalités est sa participation car c'est en quelque sorte lui qui influence et ryhtme le déroulement du jeu. En effet, dans la plupart des émissions le téléspectateur est invité à voter pour "eliminer" ou "sauver" le candidat de son choix. Selon les votes du public le cours du jeu peut être totalement différent.

Mais qui ne s'est jamais posé la question de la véracité des résultats des votes?

Endemol s'engage à travers sa Charte déontologique sur la sincérité des résultats des votes du public. En pratique cela consiste en:

  • la sécurisation du procesus de vote par la présence SYSTEMATIQUE d'un huissier de justice
  • donner publiquement la répartition des votes
  • la présentation des votes des téléspectateurs de manière positive et non comme un sondage d'opinion en faveur de tel ou tel candidat
  • la fourniture de toutes les informations relatives au nombre de gagants

La protection des mineurs

Aujourd'hui quasiment tous les enfants de moins de 18 ans ont déjà eu accès au visionnage d'au moins une scène d'une émission de télé-réalité. Ces émissions ne sont pas toujours adaptées à un jeune public qui reste influencable et influencé par ce qu'il voit ou entend à travers les vecteurs de communication tels qu'internet ou la télévision. C'est la raison pour laquelle Endemol précise dans se charte que la société fait "de la protection des mineurs un enjeu prioritaire".

Pour ce faire la société s'engage à:

  • s'adpater aux choix du diffuseur en matière de protection de l'enfance, qu'il s'agisse de la case de programmation ou de la signalétique retenue par le CSA*ne pas diffuser d'images montrant des agressions physiques
  • masquer par un signal sonore les propos orduriers et les insultes

Nous verrons ci-après qu'en réalité tous ces engagements sont difficilement tenus.

La non expostion de certains produits

C'est en vertu de la loi N°91-32 du 10 janvier 1991 dite "Evin" ainsi qu'en vertu de la délibération du N°2008-51 du 17 juin 2008 relative à l'exposition des produits du tabas, des boissons alcooliques et des drogues illicites à l'antenne de radiodiffuion et de télévision du Conseil Supérieur de l'audiovisuel que les chaînes de télévisions se doivent de ne pas diffuser d'images où de tels produits apparaissent. Endemol invoque à cet égard la prévention des addictions ainsi que la protection des jeunes téléspectateurs.

En pratique cela se traduit par:

  • l'abstention de montrer à l'écran des marques de cigarettes ou de boisons alcooliques
  • le fait de ne pas diffuser de plans serrés montrant les candidats en train de fumer ou de consommer de l'acool
  • l'utilisation de gobelets opaques afin d'en masquer le ocntenu
  • le fait de masquer par un signal sonore toutes discussions valorisant la consommation de tabac, d'alcool ou de drogue

Dans la pratique il n'est pas impossible que certaines de ces recommandations ne soient pas respectées à la lettre où que le public reconnaisse, malgré toutes les précautions prises, la marque des cigarettes consommées par exemple.

La protection des téléspectateurs par le CSA

De possibles mises en garde ou en demeure des chaînes par le CSA

En vertu de l'article 15 de la loi N°86-1067 du 30 septembre 1986, dite loi Léotard, relative à la liberté de communication, il incombe au CSA de "veiller à la protection de l'enfance et de l'adolescence et au respect de la dignité de la personne dans les programmes mis à disposition du public par un service de communication audiovisuelle". Il peut donc sanctionner tout manquement à ces obligations.

Prenons un exemple relativement récent. Le 20 juillet 2010, suite au visionnage d’un épisode de l’émission « Secret story », le CSA a mis en garde TF1 au respect de la délibération prise par les Sages le 17 juin 2008. Cette délibération avait été prise dans le but de proteger le public des possibles addictions et de l'influence de tels programmes sur le jeune public.

La protection des enfants et des adolecents par le CSA

Le CSA est tenu de protéger les enfants et les adolescents quant aux programmes diffusés par les chaînes de télévision. En 2009 le CSA a par exemple imposé à TF1 de mettre une signalétique pour les enfants lors de la diffusion de son émission estival « Secret Story ».

Plus récemment, le 1er juin 2010, la chaîne W9 a été mise en demeure par le CSA d’apposer une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) « dès le début de l’émission et lorsque la nature des rapports entre les candidats ou de leurs propos le justifie . Et pourtant, le CSA et W9 ont conclu une convention dans laquelle la chaîne s’engage à protéger les enfants et les adolescents susceptibles de regarder de tels programmes. C’est l’article 2-4-2 qui oblige W9 a apposer une signalétique définissant des catégories de programmes.

Le CSA a décidé de s’emparer de la question de la télé réalité et a ainsi lancé une consultation sur le sujet. En effet, en 2009 le CSA a reçu pas moins de 1200 courriers de téléspectateurs. Ils désiraient se plaindre de la qualité des programmes : 50% des téléspectateurs mécontents dénonçaient la violence et l’érotisme. Il est vrai qu’aujourd’hui pour qu’une téléréalité « marche » les chaînes n’hésitent pas à imposer aux participants, de façon directe ou indirecte, d’être de plus en plus suggestifs et de moins en moins pudiques.

Le CSA ne compte pas « instruire à charge » lors de cette consultation. Il ne veut pas faire un amalgame entre toutes ces émissions considérant que les émissions qui, par exemple donnent une chance à un jeune de réussir professionnellement (comme par exemple « Star academy » ou « a la recherche de la nouvelle star ») peuvent être positives.

Liens externes

Références

Charte déontologique Endemol France

Notes

  1. http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/tele-realite/