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(L'organisation de la profession d'avocat au Liban)
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Le conseil de l’ordre est l’organe exécutif, qui prends des décisions sur toutes les questions relatives au bon fonctionnement au seing du barreau.
 
Le conseil de l’ordre est l’organe exécutif, qui prends des décisions sur toutes les questions relatives au bon fonctionnement au seing du barreau.
 
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Version du 5 décembre 2005 à 16:55

L'organisation de la profession d'avocat au Liban

Avant de commencer à écrire votre article, il est nécessaire de créer la page sur laquelle celui-ci va s'afficher. La profession d’avocat au Liban

I- Origines historiques de la profession d’avocat

A- Aperçu historique sur l’émergence de la culture juridique au Liban

La période des défendeurs « libres » pris fin avec l’extinction de l’empire ottoman. En revanche, le Liban connaîtra son premier ordre en 1919 avant même la déclaration officielle qui donna au « pays du levant » le statut d’un État au regard du droit international. Ce qui dénota une conscience assez poussée dans cette région pour viser la protections des différents droits et statuts juridiques par l’instauration d’institutions réglementées et hiérarchisées en vue de réaliser leur buts.

Cependant, il serait instructif, et avant de procéder aux faits historiques qui auront marqué et par la suite conduit vers la réglementation de la profession d’avocat au Liban, de passer en revu sur l’état de l’existence et par la suite, de la diffusion de la culture juridique dans les institutions d’enseignement supérieure. Sans pour autant revenir à la nuit des temps en l’absence d’intérêt décelable pour la présente étude, il serait plus rationnel d’observer les faits plus récents qui gardent jusqu’aujourd’hui la plus grande part d’influence sur la diffusion de la culture juridique dans ce pays.

La première école contemporaine de droit fut inaugurée par le Patriarcat Maronite de Beyrouth en 1875. Y seront dispensés le droit canonique ainsi que le droit ottoman, basé essentiellement sur les règles de droit islamique « la chariaa » notamment l’école « hanafite » . Aussi le droit canonique y était également dispensé. En 1913 cette école cédera pour des causes politiques à une autre, promu par l’ordre des jésuites au Liban, et qui serait désormais l’école de droit de Beyrouth . Les diplômes seraient désormais délivrés conjointement par le gouvernement français et ultérieurement libanais.

Outre l’Université Libanaise inaugurée en 1959, l’Université Arabe de Beyrouth inaugurée en 1960, celle de l’Université du Saint-Esprit du Kaslik (U.S.E.K.) inaugurée en 1960, et plus récemment celle de l’Université Islamique inaugurée en ?, dispensent d’un enseignement juridique supérieur privé, menant vers la licence en droit et parfois vers le doctorat. L’enseignement du droit au Liban connut une réforme à partir de 1959, date de l’acte de création de l’Université étatique, qui selon les lois en vigueurs, détiendrait exclusivement, le pouvoir de tutelle sur l’ensemble de l’enseignement juridique auprès des autres établissements privés. La loi sur l’organisation de l’enseignement supérieur au Liban date de 1960, et régit entre autre, l’eseignement supérieur du droit, ainsi que les conditions d’ouverture de nouvelles écoles de droit.

L’enseignement du droit est limité aux établissement supérieurs, et mène après quatre années d’études vers la licence libanaise en droit.

B- Historique sur la profession d’avocat au Liban

A proprement parler, à l’époque ottomane qui s’étalera sur presque cinq siècles sur la région, et malgré une certaine « autonomie » de souveraineté accordée par les autorités ottomanes pour la principauté, il n’y avait pas une réglementation de la profession d’avocat au Liban.

Les « avocats », ou défendeurs des causes d’autrui, étaient le plus souvent des titulaires de diplômes en « charria » , désignés par le gouverneur local, subordonnée à l’autorité ottomane centrale.

Le premier ordre d’avocat au Liban eut pour siège la ville de Beyrouth en 1919. Un second fut inauguré dans la ville nordique de Tripoli en 1921.


IV-Les règles ontologiques régissants la profession d’avocat au Liban

La profession d’avocat au Liban est comme dans de nombreux autres Etats, régie par des règles spécifiques.

En effet les caractéristiques d’un métier libre comme celle des services juridiques assurés par l’avocat, seraient en premier lieu l’appartenance impérative à une communauté appelée ordre, qui prendra en charge la défense et la garantie des droits et intérêts de ses membres.

En second lieu, l’ordre constituerait la référence unique et exclusive relative aux propositions des règles et lois devant gérer l’exercice de la profession d’avocat.

Mais avant d’aborder le sujet de l’ordre il faudrait débuter logiquement par exposer l’organisation du statut d’avocat suivant la législation libanaise.

Le statut d’avocat au Liban est régie par la loi n° de l’année 1971 modifiée par la loi n° de 1991 .

La structure de l’ordre des avocats de Beyrouth

La structure de l’ordre serait celle d’un modèle institutionnel démocratique pour la pratique et la transmission des pouvoirs. En tête de la pyramide, l’assemblée générale constituée par tous les avocats membres ayant réglés leur droits annuels d’adhésion.


Rôle et compétences

L’élections d’un bâtonnier et des membres du conseil. L’approbation des comptes annuels présentés par le conseil de l’ordre, ainsi que l’acquittement de ses membres dans l’exercice de leur mission. De plus c’est un organe consultatif sur tous les sujets et thèmes cruciaux, qui pourraient lui être soumis par le conseil de l’ordre pour voter leur approbation ou leur refus.


Le conseil de l’ordre

Constitution Douze membres parmi les avocats à la cour inscrits régulièrement auprès de l’ordre au registre général depuis 10 ans au moins. Les anciens bâtonniers seraient membres de plein droit dans le conseil mais ne disposent pas du droit de vote accordé aux autres membres, quant aux décisions à prendre par le conseil (article...).

Rôle et compétences :

Le conseil de l’ordre est l’organe exécutif, qui prends des décisions sur toutes les questions relatives au bon fonctionnement au seing du barreau. Il détient suivant le code d’organisation de la profession le pouvoir de :






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