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Institutions de régulation du commerce électronique (fr) : Différence entre versions

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Le '''commerce électronique''' ou la vente en ligne, désigne l'échange de biens et de services entre deux entités via les réseaux informatiques, notamment Internet.
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Le Parlement européen et le Conseil européen ont adopté le 8 juin 2000 une directive européenne sur le commerce électronique [http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2000:178:0001:0016:FR:PDF (Directive 2000/31/CE du Parlement européen et du Conseil relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur)]. Celle-ci a été transposée en France par [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=3E7039A19E943C855704D7DFFEEB567B.tpdjo12v_2?cidTexte=JORFTEXT000000801164&categorieLien=id la loi pour la confiance dans l'économie numérique de 2004].
  
 
Le commerce électronique est un secteur en très forte croissance. Celle-ci est liée à l’augmentation du nombre d’internautes, au développement des connexions à haut débit, à la diversification des profils des acheteurs et à un nombre de consommateurs en ligne qui dépasse désormais les 13 millions en France.
 
Le commerce électronique est un secteur en très forte croissance. Celle-ci est liée à l’augmentation du nombre d’internautes, au développement des connexions à haut débit, à la diversification des profils des acheteurs et à un nombre de consommateurs en ligne qui dépasse désormais les 13 millions en France.
  
Le commerce électronique a d’ailleurs fait l’objet le 4 décembre 1997 d’un [http://www.minefi.gouv.fr/conseilnationalconsommation/avis/1997/avisinfo.htm avis du conseil national de la consommation].
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Le commerce électronique a d’ailleurs fait l’objet le 4 décembre 1997 d’un [http://www.minefi.gouv.fr/conseilnationalconsommation/avis/1997/rcommelectro.htm avis du conseil national de la consommation] qui a relevé qu'il n'existait pas de véritable droit spécial de la consommation pour le commerce électronique distinct et opposable au droit commun.
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L’ensemble des règles de protections du consommateur ont en effet vocation à s’appliquer dans le commerce électronique.
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Toutefois, des règles spécifiques relatives aux contrats conclus à distance sont apparues et qui s’appliquent plus particulièrement aux contrats conclu par le biais d’internet.
  
  
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La [[loi (fr)|loi]] du 17 décembre 2007 ''portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans les domaines économique et financier''<ref>[[JORF:ECEX0763468L|''loi n°2007-1774 du 17 décembre 2007 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans les domaines économique et financier]], [[Journal officiel (fr)|JORF]] n°0293 du 18 décembre 2007 page 20354 texte n° 2</ref> renforce les pouvoirs de la [[Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (fr)|DGCCRF]] en matière de régulation du commerce électronique. En effet, l'article 13 de cette [[loi (fr)|loi]] prévoit que sont recherchées les [[infraction (fr)|infractions]] ou [[manquement (fr)|manquements]] prévus aux dispositions du titre II de la ''[[Loi pour la confiance dans l'économie numérique (fr)|Loi pour la confiance dans l'économie numérique]]'' (LCEN)<ref>[[JORF:ECOX0200175L|''Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique'']], [[Journal officiel (fr)|JORF]] n°143 du 22 juin 2004 page 11168</ref> relative au commerce électronique, en particulier les pratiques concernant la [[publicité (fr)|publicité]] par voie électronique et les [[contrat (fr)|contrats]] conclus sous forme électronique.
 
La [[loi (fr)|loi]] du 17 décembre 2007 ''portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans les domaines économique et financier''<ref>[[JORF:ECEX0763468L|''loi n°2007-1774 du 17 décembre 2007 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans les domaines économique et financier]], [[Journal officiel (fr)|JORF]] n°0293 du 18 décembre 2007 page 20354 texte n° 2</ref> renforce les pouvoirs de la [[Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (fr)|DGCCRF]] en matière de régulation du commerce électronique. En effet, l'article 13 de cette [[loi (fr)|loi]] prévoit que sont recherchées les [[infraction (fr)|infractions]] ou [[manquement (fr)|manquements]] prévus aux dispositions du titre II de la ''[[Loi pour la confiance dans l'économie numérique (fr)|Loi pour la confiance dans l'économie numérique]]'' (LCEN)<ref>[[JORF:ECOX0200175L|''Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique'']], [[Journal officiel (fr)|JORF]] n°143 du 22 juin 2004 page 11168</ref> relative au commerce électronique, en particulier les pratiques concernant la [[publicité (fr)|publicité]] par voie électronique et les [[contrat (fr)|contrats]] conclus sous forme électronique.
  
Ainsi, d'après l'[[CCONSOfr:L141-1|article L.141-1]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]], les agents de la [[Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (fr)|DGCCRF]] ne peuvent se voir opposer le [[secret professionnel (fr)|secret professionnel]]. Ensuite, la [[Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (fr)|DGCCRF]] peut enjoindre au professionnel de se conformer à ces obligations, de cesser tout agissement illicite ou de supprimer toute clause illicite. Enfin, elle peut également demander à la [[juridiction civile (fr)|juridiction civile]] ou, s'il y a lieu, à la [[juridiction administrative (fr)|juridiction administrative]] d'ordonner, le cas échéant sous [[astreinte (fr)|astreinte]], la suppression d'une clause illicite ou abusive dans tout [[contrat (fr)|contrat]] ou type de contrat proposé ou destiné au consommateur.
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Ainsi, d'après l'[[CCONSOfr:L141-1|article L.141-1]] du [[Code de la consommation (fr)|Code de la consommation]], les agents de la [[Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (fr)|DGCCRF]] ne peuvent se voir opposer le [[secret professionnel (fr)|secret professionnel]].
  
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Ensuite, la [[Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (fr)|DGCCRF]] peut enjoindre au professionnel de se conformer à ces obligations, de cesser tout agissement illicite ou de supprimer toute clause illicite. Enfin, elle peut également demander à la [[juridiction civile (fr)|juridiction civile]] ou, s'il y a lieu, à la [[juridiction administrative (fr)|juridiction administrative]] d'ordonner, le cas échéant sous [[astreinte (fr)|astreinte]], la suppression d'une clause illicite ou abusive dans tout [[contrat (fr)|contrat]] ou type de contrat proposé ou destiné au consommateur.
  
 
La DGCCRF s’emploie également à contrôler la sécurité du consommateur, en vérifiant la présence sur le Web d'articles non conformes à la législation et normes de sécurités: ex: jouets, substances chimiques, . Ont ainsi été identifiées des sociétés qui procédaient à des envois massifs de publicités pour des dispositifs antiradar, des pointeurs laser interdits ou des articles de bain pour bébés non conformes à la réglementation en vigueur.
 
La DGCCRF s’emploie également à contrôler la sécurité du consommateur, en vérifiant la présence sur le Web d'articles non conformes à la législation et normes de sécurités: ex: jouets, substances chimiques, . Ont ainsi été identifiées des sociétés qui procédaient à des envois massifs de publicités pour des dispositifs antiradar, des pointeurs laser interdits ou des articles de bain pour bébés non conformes à la réglementation en vigueur.
  
 
==Le Forum des Droits sur l'Internet==
 
==Le Forum des Droits sur l'Internet==
 
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De son coté, le Forum des droits de l’Internet a constitué en son sein un ''"Observatoire de la cyber-consommation"'' qui recense les avis des consommateurs dont les principales critiques concernent les délais de livraison ou la non-conformité du bien livré.
  
 
==La CNIL==
 
==La CNIL==
Contrôle de la gestion des données personnelles des clients par les commerçants en ligne
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Contrôle de la gestion des données personnelles des clients par les commerçants en ligne.
  
 
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les ventes traditionnelles des producteurs aux utilisateurs ou si elles constituaient un marché séparé
  
 
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Version du 14 juin 2009 à 14:26


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Le commerce électronique ou la vente en ligne, désigne l'échange de biens et de services entre deux entités via les réseaux informatiques, notamment Internet.

Le Parlement européen et le Conseil européen ont adopté le 8 juin 2000 une directive européenne sur le commerce électronique (Directive 2000/31/CE du Parlement européen et du Conseil relative à certains aspects juridiques des services de la société de l’information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur). Celle-ci a été transposée en France par la loi pour la confiance dans l'économie numérique de 2004.

Le commerce électronique est un secteur en très forte croissance. Celle-ci est liée à l’augmentation du nombre d’internautes, au développement des connexions à haut débit, à la diversification des profils des acheteurs et à un nombre de consommateurs en ligne qui dépasse désormais les 13 millions en France.

Le commerce électronique a d’ailleurs fait l’objet le 4 décembre 1997 d’un avis du conseil national de la consommation qui a relevé qu'il n'existait pas de véritable droit spécial de la consommation pour le commerce électronique distinct et opposable au droit commun.

L’ensemble des règles de protections du consommateur ont en effet vocation à s’appliquer dans le commerce électronique.

Toutefois, des règles spécifiques relatives aux contrats conclus à distance sont apparues et qui s’appliquent plus particulièrement aux contrats conclu par le biais d’internet.


Généralités

Notions en présence

Commerce électronique

Selon la définition retenue par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le commerce électronique, est "la vente ou l'achat de biens ou de services, effectués par une entreprise, un particulier, une administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au moyen d'un réseau électronique" [1]

En droit français, d'après l'article 14 de la LCEN, le commerce électronique est l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services [2]

Régulation

La régulation peut être définie de la façon suivante: "Action économique mi-directive mi corrective d'orientation, d'adaptation et de contrôle exercée par des autorités (dites de régulation) sur un marché donné qui, en relation avec le caractère mouvant, divers et complexe de l'ensemble des activités dont l'équilibre est en cause, se caractérise par sa finalité (le bon fonctionnement d'un marché ouvert à la concurrence mais non abandonné à elle), la flexibilité de ses mécanismes et sa position à la jointure de l'économie et du droit en tant qu'action régulatrice elle-même soumise au droit et à un contrôle juridictionnel" [3]

Définition du marché pertinent

La définition du marché pertinent est primordiale en droit de la concurrence, en particulier pour les autorités de la concurrences qui sont chargées d'analyser les comportements des opérateurs dans le cadre de ce marché.


Les institutions françaises de régulation du commerce électronique

Le Conseil de la Concurrence

La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)

Depuis 2000, la DGCCRF dispose d'un centre de surveillance du commerce électronique (CSCE) installé à Morlaix qui anime le réseau de surveillance de l’internet (35 cyberenquêteurs).

Ce centre permet à la DGGCRF d’assurer un service de veille et de protection des consommateurs face à la croissance rapide de l'internet, mais aussi à l’impact de nouvelles techniques en matière de commerce électronique.

Elle comporte 2 missions :

  • Contrôler les sites commerciaux et leurs pratiques;
  • Assurer une veille sur Internet et sur l’ensemble des supports numérisés (télévision, réseaux informatiques, Minitel notamment) et un suivi de la progression des nouveaux modes et formes de distribution.

La loi du 17 décembre 2007 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans les domaines économique et financier[4] renforce les pouvoirs de la DGCCRF en matière de régulation du commerce électronique. En effet, l'article 13 de cette loi prévoit que sont recherchées les infractions ou manquements prévus aux dispositions du titre II de la Loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN)[5] relative au commerce électronique, en particulier les pratiques concernant la publicité par voie électronique et les contrats conclus sous forme électronique.

Ainsi, d'après l'article L.141-1 du Code de la consommation, les agents de la DGCCRF ne peuvent se voir opposer le secret professionnel.

Ensuite, la DGCCRF peut enjoindre au professionnel de se conformer à ces obligations, de cesser tout agissement illicite ou de supprimer toute clause illicite. Enfin, elle peut également demander à la juridiction civile ou, s'il y a lieu, à la juridiction administrative d'ordonner, le cas échéant sous astreinte, la suppression d'une clause illicite ou abusive dans tout contrat ou type de contrat proposé ou destiné au consommateur.

La DGCCRF s’emploie également à contrôler la sécurité du consommateur, en vérifiant la présence sur le Web d'articles non conformes à la législation et normes de sécurités: ex: jouets, substances chimiques, . Ont ainsi été identifiées des sociétés qui procédaient à des envois massifs de publicités pour des dispositifs antiradar, des pointeurs laser interdits ou des articles de bain pour bébés non conformes à la réglementation en vigueur.

Le Forum des Droits sur l'Internet

De son coté, le Forum des droits de l’Internet a constitué en son sein un "Observatoire de la cyber-consommation" qui recense les avis des consommateurs dont les principales critiques concernent les délais de livraison ou la non-conformité du bien livré.

La CNIL

Contrôle de la gestion des données personnelles des clients par les commerçants en ligne.

Les institutions communautaires de régulation du commerce électronique

Idées Générales:

  • Parler de l'explosion du commerce électronique (citer des chiffres)
  • Dire que le commerce électronique a très vite intéressé les autorités de la concurrence
  • Définition du marché pertinent du commerce électronique

I: les autorités françaises de régulation du commerce électroniques:

II: les autorités communautaires de régulation du commerce électronique:

L’affaire MyAircraft.com, du nom d’une entreprise commune dans le domaine aérospatial, a été la première occasion, pour la Commission européenne, de s’exprimer formellement sur la question de savoir si les bourses électroniques étaient en concurrence avec les ventes traditionnelles des producteurs aux utilisateurs ou si elles constituaient un marché séparé

Notes et références

  1. Rapport: "Internet dans le monde", La Documentation Française, décembre 2007
  2. Article 14 de la Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, JORF n°143 du 22 juin 2004 page 11168
  3. CORNU (G.), dir., Vocabulaire juridique, Presses Universitaires de France, 2007, Paris, p.792
  4. loi n°2007-1774 du 17 décembre 2007 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans les domaines économique et financier, JORF n°0293 du 18 décembre 2007 page 20354 texte n° 2
  5. Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, JORF n°143 du 22 juin 2004 page 11168

Ressources

Textes juridiques

Textes européens et internationaux

Textes législatifs en droit interne


Bibliographie indicative

Articles

  • FERRIER (D.) La distribution sur l'internet JCP E 2000, no 2, chron., p. 12..
  • GRYNBAUM (L.) La directive « Commerce électronique » ou l'inquiétant retour de l'individualisme juridique JCP E 2001, p. 1617. Communication et commerce électronique, juill.-août 2001, chron., p. 9.
  • STOFFEL-MUNCK (P.) LCEN. La réforme du commerce électronique Communication Commerce Électronique, sept. 2004, Étude 30.

Voir aussi