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Droit des réfugiés (ps) / Conclusion : Différence entre versions

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Le droit au retour est, par ailleurs, légitime, comme n’a cessé de le démontrer la communauté internationale ; il est également possible et envisageable, contrairement à ce que prétendent les Israéliens.
 
Le droit au retour est, par ailleurs, légitime, comme n’a cessé de le démontrer la communauté internationale ; il est également possible et envisageable, contrairement à ce que prétendent les Israéliens.
 
Il y a assez de place en Israël pour accueillir les réfugiés de retour dans leurs foyers au prix de dérangements minimes pour les juifs. L’idée maintes dois proclamée par Israël, qui consiste à maintenir une société juive supérieure et fermée, est immorale, illégale et tout simplement intenable à long terme.
 
Il y a assez de place en Israël pour accueillir les réfugiés de retour dans leurs foyers au prix de dérangements minimes pour les juifs. L’idée maintes dois proclamée par Israël, qui consiste à maintenir une société juive supérieure et fermée, est immorale, illégale et tout simplement intenable à long terme.

Version du 17 janvier 2005 à 20:31

Territoires palestiniens > Droit des réfugiés (pal)

Le droit au retour est, par ailleurs, légitime, comme n’a cessé de le démontrer la communauté internationale ; il est également possible et envisageable, contrairement à ce que prétendent les Israéliens. Il y a assez de place en Israël pour accueillir les réfugiés de retour dans leurs foyers au prix de dérangements minimes pour les juifs. L’idée maintes dois proclamée par Israël, qui consiste à maintenir une société juive supérieure et fermée, est immorale, illégale et tout simplement intenable à long terme.

Israël n’a pas de constitution mais des lois fondamentales dont l’une, la loi du Retour, stipule que tout juif d’où qu’il vienne a le droit d’immigrer en Israël et d’y acquérir de la terre, alors que ce droit n’est pas reconnu aux Palestiniens nés dans le pays, dont les ancêtres ont toujours vécu en Palestine, mais qui ont du fuir en 1948. Il est frappant de constater que les immigrants russes, en majorité des immigrants économiques qui, pour beaucoup, ne sont pas juifs, sont librement autorisés à s’installer en terre palestinienne au nom d’une appartenance à la judéité qui n’est pas toujours avérée. Leur nombre est à peu près équivalent à celui des réfugiés palestiniens au Liban et à Gaza réunis. En d’autres termes, si les réfugiés palestiniens étaient retournés dans leurs foyers dans les années 90, (surtout après 1993, début du "processus de paix"), au lieu de ces immigrants russes, Israël n’aurait pas une densité de population plus grande qu’aujourd’hui et il est certain que les perspectives de paix se seraient trouvées considérablement améliorées.

Aujourd’hui, devant l’ampleur des destructions, des arrestations, des opérations armées quotidiennes, des assassinats ciblés et du danger de déportation que fait planer le gouvernement israélien, l’effort de solidarité avec le peuple palestinien nécessite de hausser le niveau d’exigence politique et organisationnelle. Car pour nous il n’est pas question de lancer des incantations pour la « paix » sans évoquer la JUSTICE pour laquelle depuis longtemps le peuple palestinien se bat.

La naissance d’Israël comme un Etat-refuge pour les Juifs persécutés d’Europe apparaît comme l’unique réponse du monde à l’infamie du génocide. Mais le drame des rescapés de l’holocauste continue à occulter le déracinement du peuple de Palestine, jeté sur les routes, chassé de sa terre ancestrale. L’histoire des réfugiés palestiniens soulève en réalité celle de la légitimité de l’Etat d’Israël.

La tragédie palestinienne qui signifie en arabe la Nakba et le droit au retour représentent les deux faces d’une même médaille : l’une est le péché originel et l’autre, son expiation.