Bienvenue sur JurisPedia! Vous êtes invités à créer un compte et à contribuer après avoir confirmé votre adresse de courriel. Dès lors, vous pouvez ajouter un article en commençant par lui donner un titre en renseignant ce champ:

Les lecteurs et contributeurs ne doivent pas oublier de consulter les avertissements juridiques. Il y a actuellement 3 533 articles en construction permanente...

Droit à l'oubli sur internet (fr) : Différence entre versions

Un article de JurisPedia, le droit partagé.
Aller à : Navigation, Rechercher
(Liens externes)
(Présentation)
Ligne 8 : Ligne 8 :
 
= La « Charte sur le droit à l’oubli numérique » =
 
= La « Charte sur le droit à l’oubli numérique » =
 
== Présentation ==
 
== Présentation ==
La [http://www.cnil.fr/  CNIL] défini le droit à l’oubli comme étant un droit « qui touche au plus profond de l’identité humaine », « d’éviter d’attacher aux personnes des étiquettes définitives qui portent atteinte à leur capacité de changement et au sentiment le plus intime de leur liberté »  
+
La [http://www.cnil.fr/  CNIL] défini le droit à l’oubli comme étant un droit « qui touche au plus profond de l’identité humaine », « d’éviter d’attacher aux personnes des étiquettes définitives qui portent atteinte à leur capacité de changement et au sentiment le plus intime de leur liberté <ref> Voir le site de l'AFCDP[http://www.afcdp.net/]</ref>  »  
 
=== Qui ? ===
 
=== Qui ? ===
 
Cette Charte est née d’une idée de [http://www.gouvernement.fr/gouvernement/nathalie-kosciusko-morizet Nathalie Kosciusko-Morizet] , à ce moment encore secrétaire d’Etat chargée de la prospective et de développement de l’économie numérique. En effet, elle est aujourd’hui Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
 
Cette Charte est née d’une idée de [http://www.gouvernement.fr/gouvernement/nathalie-kosciusko-morizet Nathalie Kosciusko-Morizet] , à ce moment encore secrétaire d’Etat chargée de la prospective et de développement de l’économie numérique. En effet, elle est aujourd’hui Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

Version du 28 juin 2011 à 09:31

« Chacun a droit au respect de sa vie privée » nous indique l’article 9 du code civil. Ce principe est bien ancré dans l’esprit collectif, cependant, l’avènement de l’ère numérique et plus particulièrement des réseaux sociaux a mis à mal cet article.

Ce sont les 27 et 28 mai 2011 que s’est ouvert, à Paris, le premier e-G8. Se sont donc rassemblés à cette occasion une grande partie des géants du monde numérique et certains chefs d’Etats afin de trouver des consensus sur la délicate question de l’entrée massive d’internet dans nos sociétés. Alors que Nicolas Sarkozy demandait aux acteurs du net de mettre en place des règles afin de protéger les internautes, les fondateurs de sites prônaient quant à eux la neutralité du net. Entre conflits d’intérêts et responsabilisation le « juste équilibre » n’est toujours pas atteint.

Afin d’illustrer ce que l’on vient de dire, prenons comme exemple celui d’une salariée canadienne qui s’est portée malade auprès de son employeur et qui a « posté » des photographies d’elle en pleine santé sur Facebook. L’employeur étant allé visiter son « profil », il est tombé sur ces clichés et a tout naturellement retiré à son employée ses indemnités d’arrêt maladie.

Mais alors qu’en est-il de la protection du droit au respect de sa vie privée sur internet? C’est la question à laquelle les auteurs des deux textes que nous allons étudier ont tenté de répondre.

Sommaire

La « Charte sur le droit à l’oubli numérique »

Présentation

La CNIL défini le droit à l’oubli comme étant un droit « qui touche au plus profond de l’identité humaine », « d’éviter d’attacher aux personnes des étiquettes définitives qui portent atteinte à leur capacité de changement et au sentiment le plus intime de leur liberté [1]  »

Qui ?

Cette Charte est née d’une idée de Nathalie Kosciusko-Morizet , à ce moment encore secrétaire d’Etat chargée de la prospective et de développement de l’économie numérique. En effet, elle est aujourd’hui Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

Quand ?

Elle a été adoptée le mercredi 13 octobre 2010 à Paris après plus d’un an de concertation et de réflexion autour du sujet de la vie privée sur internet.

Avec qui ?

Cette Charte a été signée avec un grand nombre de moteurs de recherches et de sites collaboratifs comme, entre autres, Skyblog, Bing, la messagerie instantanée Windows Live, Pagesjaunes ou encore Copainsdavant. Les représentants d’associations familiales et de protection de l’enfance [2] se sont également joints à eux dans la signature de ce texte.

Pourquoi une telle Charte ?

Extension du principe du droit au respect de sa vie privée au domaine du numérique

Le droit à une « e-réputation »

Une tentative d’encadrement de la publicité ciblée sur internet

Les principales dispositions de la Charte

Les principales dispositions de la Charte

Faciliter de la suppression de comptes

Ne plus référencer des données qui ont fait l’objet d’une demande de suppression

La portée de la Charte sur le droit à l’oubli sur internet

« Un droit mou »

Une « base internationale »

La proposition de loi visant à mieux garantir le droit à la vie privée à l’heure du numérique

Présentation

Quand ?

Les principales dispositions de la proposition de loi

Renforcement des pouvoirs et obligations de la CNIL

Une information claire

Faciliter la suppression de données personnelles

Faciliter la saisine des juridictions civiles

L’éducation de plus jeunes

Les nécessaires adaptions des lois en vigueur

Modification de la loi du 6 janvier 1978 « Informatique et libertés »

Modification du code de l’éducation

Les incertitudes face à ces nouvelles normes

Le conflit entre défenseurs de la neutralité du net et les adeptes de la régulation

Des géants du net non signataires de la Charte

Des normes nationales face à un outil numérique planétaire

Voir aussi

Liens externes

Références

Notes

  1. Voir le site de l'AFCDP[1]
  2. Des association telles que Action Innocence, CNAFC, Confédération nationale des associations familiales catholiques, E-Enfance, UNAF Union nationale des associations familiales, ont signé la Charte