Télévision associative (fr)
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France > Droit des médias > Droit de la télévision
La télévision associative, qui est aussi désignée sous le vocable de Tiers secteur de l’audiovisuel, peine à trouver sa place dans le paysage audiovisuel français, qui est pourtant attendue et souhaitée par le public. Ces chaînes indépendantes, participatives et non marchandes diffusent d’innombrables programmes audiovisuels issus du vaste monde des associations, des ONG, de l’éducation populaire, des vidéastes et cinéastes amateurs ou, ignorés par les grosses chaînes. Elles s’adressent donc directement aux citoyens et entendent faire de la télévision avec les gens et non sur les gens. Il est important de ne pas confondre les différentes formes de télévisions. En effet, les télévisions dites de pays, les chaînes d'agglomération et les télévisions associatives ont comme seul point commun de ne pas être des chaînes nationales. On parle de télévisions « de pays » pour désigner les télévisions pouvant s’identifier aux territoires de la République, et à son caractère fortement rural. S’y opposent des télévisions certes locales, mais centrées sur une ville, une agglomération, voire tout ou partie d'un département . Les chaînes hertziennes analogiques disposant d'une autorisation permanente du CSA sont traditionnellement identifiées comme les principales télévisions locales en France. On peut les subdiviser en trois sous-catégories: - les chaînes de villes, centrées sur une agglomération ; - les chaînes de pays, à l'échelle d'un bassin de population plus étroit mais couvrant une zone géographique largement comparable ; - les télévisions de proximité, dont les équipes sont de taille très réduite.
Certaines télévisions locales ont privilégié une forme associative, à l'instar par exemple de « Télé Locale Provence ».