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Développement de la télévision mobile personnelle dans le monde

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Avec l'arrivée de la télévision numérique, la télévision mobile personnelle (souvent abrégé en TMP) se développe rapidement comme un clé d'entrée à un nouveau marché prometteur. En tant que sujet brûlant dans de nombreux pays depuis 2004, la TMP ne prend pas beaucoup de temps pour passer du statut d'études de marché aux premiers essais locaux et puis à une adoption en masse. En revanche, cette nouvelle technologie est loin d'être universelle en subissant une grande fragmentation des standards adoptés par les pays différents. En outre, le mode d'exploitation de la TMP se varie dans la mesure où dans certains pays (Japon et Corée du Sud) le visionnement des chaînes sur les terminaux mobiles reste gratuit alors que dans la plupart des pays la TMP relève d'un service payant.

Description technique de la télévision mobile personnelle dans le monde

La multiplication des standards exploités

Les standards pour la TMP dans le monde sont multiples[1]. Les principaux sont l'ISDB-T, utilisé au Japon; le T-DMB, exploité en Corée du Sud; le standard propriétaire MediaFLO aux États-Unis ou encore les normes DVB-H et DVB-SH en vigueur notamment en Europe.

Evidemment, la fragmentation des standards risque de troubler l'industrie et de créer une incertitude sur la norme à privilégier pour les pays suivants. A l'issue de la première vague du lancement commercial de la TMP dans le monde, le marché a bien montré que chacun de ces standards est lié aux contraintes techniques ou financières.

La diffusion à bande étroite: ISDB-T (Japon), T-DMB (Corée du Sud), DAB-IP (Grande-Bretagne)

Le talon d'Achille de ces standards est sans aucun doute le nombre très limité des chaînes accessibles sur les terminaux mobiles. Par rapport à la diffusion à bande large, cette solution n'offre qu'un maximum de cinq chaînes qui n'est pas suffisant pour attirer les abonnées à la recherche d'une télévision mobile de qualité.

La diffusion à bande large: DVB-H (Union européenne) et MediaFLO (Etats-Unis)

Cette famille des standards démontre sa supériorité par la capacité de fournir un grand nombre des chaînes à visionner sur le petit écran. Mais il faut quand-même le temps nécessaire pour trouver les groupes de fréquences UHF (habituellement utilisées pour la télévision analogique) appropriées et disponibles et pour développer assez de terminaux mobiles compatibles avec cette diffusion. Malgré tout, ce sont les normes les mieux adaptées aux déploiements urbains. DVB-H devient ainsi la solution combinée aux terminaux GSM qui représente actuellement 80 % des ventes mondiales alors que MediaFLO se base sur les terminaux CDMA aux Etats-Unis.

Un marché en concurrence avec la télévision mobile en streaming utilisant le réseau 3G

Aujourd'hui, la télévision mobile en streaming par 3G coexiste avec la TMP "traditionnelle" en broadcasting qui est diffusée en utilisant des fréquences hertziennes libérées par le passage à la télévision numérique. La différence principale entre ces deux technologies réside dans le fait que le récepteur de la TMP n'utilise pas de voie de retour pour sélectionner les programmes. Autrement dit, le visionnement sur les terminaux mobiles est limité aux émissions en direct ou en différé du fait de l'absence de l'interaction entre la télévision et les audiences. Toutefois, contrairement à la télévision en streaming, la TMP n'est pas freinée par la bande passante du réseau 3G dont la saturation pourrait affecter manifestement la réception de la télévision.

Cependant, l'impossibilité de fonctionner dans les deux sens n'est pas le cas pour tous les standards de TMP. Le MediaFlo, par exemple, a l'avantage de soutenir l'interaction avec laquelle l'opérateur pourrait créer un grand nombre de services personnalisés interactifs et de services connectés avec la communautaire.

Aperçu du développement de la TMP dans certains pays pilotes

La TMP au Japon

Dès le premier lancement du One-seg, le japon devient rapidement l'un des pays où la TMP est la plus répandue. Comme indiqué par son nom, One-seg est une fonctionnalité des terminaux mobiles permettant aux utilisateurs d'avoir accès aux chaînes généralistes nippones en utilisant un mince segment de la fréquence hertzienne déjà pratiquée par les chaînes japonaises classiques. Grâce à une vision confortable garantie par les images (230x240 pixels) suffisamment grandes, ce petit gadget a connu un véritablement essor entre 2006-2008 dans la mesure où le pourcentage des mobiles équipés du One-seg est passé de 6,8% à 73,5%. Le développement formidable de la TMP au japon est, d'un côté, alimenté par la curiosité constance des japonais aux nouvelles technologies et, de l'autre côté, poussé par une volonté politique d'interdire les émissions non numériques à partir de 2011. Ainsi, le réseau du One-seg a bénéficié d'investissements très lourds des chaînes de télévision pour le compte du passage à la télévision numérique.

Malgré le grand nombre des japonais déjà accros à la nouvelle manière de regarder la télévision, cette fonctionnalité souffre d'une énorme manque: le service du One-seg ne génère aucune recette à l'égard des opérateurs. Autrement dit, la TMP au japon est encore limitée à un service gratuit, sans avoir une véritable modalité d'exploitation commerciale assimilée à celles dans d'autres pays pilotes. C'est pour ça que les opérateurs et groupes audiovisuels ont été relativement modérés dans l'évolution de ce service. Comment développer au plus vite un modèle commercial compatible avec le potentiel du marché de TMP au japon reste une priorité tant aux opérateurs qu'aux autorités compétentes.

Voir aussi

Notes et références

  1. Voir Direction générale des médias et des industries culturelles, Ministère de la culture (France), Télévision numérique et mobilité, Rapport de M. Boudet de Montplaisir remis au Premier ministre, août 2005