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Marcadé, Victor-Napoléon : Différence entre versions

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Victor Napoléon MARCADE, né à Rouen le 28 juillet 1810, mort le 17 août 1854.  
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Victor-Napoléon Marcadé est né à Rouen le 28 juillet 1810, mort le 17 août 1854.  
  
 
Fils de Jean-Charles Marcadé et de Marie-Rose Grandin. Elevé sous les yeux et par les soins d'une mère profondément imbue des idées
 
Fils de Jean-Charles Marcadé et de Marie-Rose Grandin. Elevé sous les yeux et par les soins d'une mère profondément imbue des idées
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le 28 mars 1845, un peu plus de trois ans après avoir commencé sa publication, et au moment où il s'occupait de sa troisième édition,
 
le 28 mars 1845, un peu plus de trois ans après avoir commencé sa publication, et au moment où il s'occupait de sa troisième édition,
il s'attacha au barreau de la Cour de cassation, comme successeur de M. Letendre de Tourville. Il se trouva alors parfois en situation d'introduire un pourvoi contre des arrêts qui avaient consacré la solution proposé dans son ouvrage (ce qui fit dire à A. RODIERE, dans son ouvrage consacré aux grands jurisconsultes, qu'il était timoré : "il fut, un jour; si troublé d'avoir réussi dans un pourvoi, où, d'après son jugement, il devait échouer, qu'il ne pensa plus qu'à revendre son office". (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58355609.print)). En raison de son état de santé et de cette position contradictoire, en 1851, le 10 mai, il se démit de sa charge en faveur de M. Mimerel, après six années d'exercice.  
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il s'attacha au barreau de la Cour de cassation, comme successeur de M. Letendre de Tourville. Il se trouva alors parfois en situation d'introduire un pourvoi contre des arrêts qui avaient consacré la solution proposé dans son ouvrage<ref>Ce qui fit dire à Aimé Rodière, dans son ouvrage consacré aux grands jurisconsultes, qu'il était timoré : ''il fut, un jour; si troublé d'avoir réussi dans un pourvoi, où, d'après son jugement, il devait échouer, qu'il ne pensa plus qu'à revendre son office'', lire Rodière, Aimé, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58355609 ''les grands jurisconsultes''], Toulouse, 1874</ref>. En raison de son état de santé et de cette position contradictoire, en 1851, le 10 mai, il se démit de sa charge en faveur de M. Mimerel, après six années d'exercice.  
  
Il fonda, avec son ami [[PONS]] et M. [[DEMOLOMBE]], la [[Revue critique de jurisprudence]] dont la première livraison fut publié au mois de janvier 1851.  
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Il fonda, avec son ami [[Pont, Paul|Paul Pont]] et [[Demolombe, Jean-Charles Florent|Jean-Charles Florent Demolombe]], la [[Revue critique de jurisprudence]] dont la première livraison fut publié au mois de janvier 1851.  
  
 
En 1852, Marcadé s'était affaissé en quelque sorte sous le poids des travaux qu'il avait exécutés. Sa santé s'était visiblement altérée.
 
En 1852, Marcadé s'était affaissé en quelque sorte sous le poids des travaux qu'il avait exécutés. Sa santé s'était visiblement altérée.
Plus rien ne le retenait à Paris, car depuis près d'un an il avait cessé d'être attaché au barreau de la Cour de cassation, et il pouvait continuer ailleurs qu'à Paris son commentaire du Code et sa collaboration à la Revue. Les goûts et les affections de toute sa vie le rappelaient dans son pays natal; il comptait qu'il retrouverait à l'air de son pays, à Raimbouville, près de Rouen, dans le calme de sa chère campagne, les forces qu'il sentait diminuer chaque jour. Il quitta donc Paris avec sa famille le 5 juin 1852. Moins d'un an après se manifestèrent les accidents qui devaient le conduire au tombeau. Il s'alita au mois d'octobre 1853; et après dix mois d'une cruelle maladie , il succomba, le 17 août suivant.  
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Plus rien ne le retenait à Paris, car depuis près d'un an il avait cessé d'être attaché au barreau de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]], et il pouvait continuer ailleurs qu'à Paris son commentaire du Code et sa collaboration à la Revue. Les goûts et les affections de toute sa vie le rappelaient dans son pays natal; il comptait qu'il retrouverait à l'air de son pays, à Raimbouville, près de Rouen, dans le calme de sa chère campagne, les forces qu'il sentait diminuer chaque jour. Il quitta donc Paris avec sa famille le 5 juin 1852. Moins d'un an après se manifestèrent les accidents qui devaient le conduire au tombeau. Il s'alita au mois d'octobre 1853; et après dix mois d'une cruelle maladie, il succomba, le 17 août suivant.  
 
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Auteur de:
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=Voir aussi=
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{{moteur (www)|"Victor-Napoléon" Marcadé}}
  
Etudes de science religieuse (1847)
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= Sources =
  
Explication théorique et pratique du Code civil contenant l'analyse critique des auteurs et de la jurisprudence,
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* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5458943p Notice nécrologique de Marcadé], par son ami [[Pons, Paul|Paul Pons]], en préambule de la nouvelle édition de leur ouvrage commun
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* [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5458943p ''Explication théorique et pratique du Code civil'', tome 1er], 7e éd., éd. Delamotte et fils (Paris), 1873-1874, consultable sur Gallica
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* Rodière, Aimé, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58355609 ''les grands jurisconsultes''], Toulouse, 1874
  
Source : notice nécrologique de Marcadé, par son ami [[PONS]], en préambule de la nouvelle édition de leur ouvrage commun ((http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5458943p.image.r=MARCADE.f6.tableDesMatieres.langFR)): Explication théorique et pratique du Code civil, 7e éd., tome 1er, éd. Delamotte et fils (Paris), 1873-1874, consultable sur Gallica http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5458943p
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=Notes et références=
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Victor-Napoléon Marcadé est né à Rouen le 28 juillet 1810, mort le 17 août 1854.

Fils de Jean-Charles Marcadé et de Marie-Rose Grandin. Elevé sous les yeux et par les soins d'une mère profondément imbue des idées religieuses, sa première pensée fut tournée vers l'état ecclésiastique : il fit toutes ses études au séminaire. En raison de désaccord idéologique, il se tourna vers le droit. Il devint élève de la Faculté de droit de Paris et y suivi pendant trois ans les leçons de M. Bernante, de M. Rugnet et d'autres professeurs de droit français. Une fois les notes prises, il discutait et argumentait pour lui-même, ce qui aboutit ultérieurement à son ouvrage sur l'explication théorique et pratique du Code civil.

Une fois ses études de droit terminées, il retourna à Rouen, où il s'établit comme avocat. La pratique lui donna également matière à réflexion critique sur le droit.

Au mois de novembre 1841, après plusieurs années employées, dans le silence et la retraite, à rassembler et à coordonner les éléments divers de son oeuvre, Marcadé donna la première livraison de ce livre dont il s'est occupé sans relâche depuis jusqu'au dernier jour de sa vie. Il n'a pu l'achever pourtant; il avait donné le commentaire du Code civil jusqu'au titre de Louage inclusivement (art. 1 à 1831); puis, rompant avec l'ordre du Code, il avait publié son explication du titre de la Prescription (art. 2219 à 2281): et c'est à ce moment, alors qu'il songeait à revenir sur ces pas pour commenter les titres intermédiaires, que la mort est venue le frapper.

Son œuvre sera complété par son ami Paul Pont.

le 28 mars 1845, un peu plus de trois ans après avoir commencé sa publication, et au moment où il s'occupait de sa troisième édition, il s'attacha au barreau de la Cour de cassation, comme successeur de M. Letendre de Tourville. Il se trouva alors parfois en situation d'introduire un pourvoi contre des arrêts qui avaient consacré la solution proposé dans son ouvrage[1]. En raison de son état de santé et de cette position contradictoire, en 1851, le 10 mai, il se démit de sa charge en faveur de M. Mimerel, après six années d'exercice.

Il fonda, avec son ami Paul Pont et Jean-Charles Florent Demolombe, la Revue critique de jurisprudence dont la première livraison fut publié au mois de janvier 1851.

En 1852, Marcadé s'était affaissé en quelque sorte sous le poids des travaux qu'il avait exécutés. Sa santé s'était visiblement altérée. Plus rien ne le retenait à Paris, car depuis près d'un an il avait cessé d'être attaché au barreau de la Cour de cassation, et il pouvait continuer ailleurs qu'à Paris son commentaire du Code et sa collaboration à la Revue. Les goûts et les affections de toute sa vie le rappelaient dans son pays natal; il comptait qu'il retrouverait à l'air de son pays, à Raimbouville, près de Rouen, dans le calme de sa chère campagne, les forces qu'il sentait diminuer chaque jour. Il quitta donc Paris avec sa famille le 5 juin 1852. Moins d'un an après se manifestèrent les accidents qui devaient le conduire au tombeau. Il s'alita au mois d'octobre 1853; et après dix mois d'une cruelle maladie, il succomba, le 17 août suivant.

Voir aussi

Sources

Notes et références

  1. Ce qui fit dire à Aimé Rodière, dans son ouvrage consacré aux grands jurisconsultes, qu'il était timoré : il fut, un jour; si troublé d'avoir réussi dans un pourvoi, où, d'après son jugement, il devait échouer, qu'il ne pensa plus qu'à revendre son office, lire Rodière, Aimé, les grands jurisconsultes, Toulouse, 1874