Pouvoirs de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (fr) : Différence entre versions
(→Le pouvoir dinvestigation de la C.N.I.L précisé) |
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Larticle 12 de la loi sempressant de préciser que les membres et les agents de la C.N.I.L sont soumis à une obligation de '''secret professionnel''' ''« pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en raison de leurs fonctions ». '' | Larticle 12 de la loi sempressant de préciser que les membres et les agents de la C.N.I.L sont soumis à une obligation de '''secret professionnel''' ''« pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en raison de leurs fonctions ». '' | ||
− | Sur le fondement du décret n°81-1142 du 23 décembre 1981, article 1-1° (Décret n°81-1142 du 23 décembre 1981. [http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PJHAG.htm Voir le décret sur légifrance]) | + | Sur le fondement du décret n°81-1142 du 23 décembre 1981, article 1-1° (Décret n°81-1142 du 23 décembre 1981. [http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PJHAG.htm Voir le décret sur légifrance]), ''', sont sanctionnées les personnes qui ont entravé l'action de la CNIL :''' |
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+ | ''« Soit en s'opposant à l'exercice des vérifications sur place, soit en refusant de communiquer à ses membres, à ses agents (...) les renseignements ou documents utiles à la mission qui leur est confiée par la commission, ou en dissimulant lesdits documents, ou encore en les faisant disparaître, soit en communiquant des informations qui ne sont pas conformes au contenu des enregistrements au moment où la demande a été formulée (...) »'' Des sanctions ont dailleurs été prononcées sur ce fondement, notamment par la chambre correctionnelle du Tribunal grande instance de Paris dans un arrêt du 16 décembre 1994 (Tribunal grande instance de Paris 17ème ch. correctionnelle, 16 décembre 1994, Procureur de la République et EDF-GDF /XXXX et alii. Legalis.net : [http://www.legalis.net/legalnet/jurisinfo.htm#inf Voir l'arrêt](consulté le 3 mai 2004).). | ||
=====Le pouvoir dinjonction de la C.N.I.L limité aux « traitements privés »===== | =====Le pouvoir dinjonction de la C.N.I.L limité aux « traitements privés »===== |
Version du 24 février 2005 à 16:16
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France > Droit public (fr) > Droit administratif (fr) > Autorité administrative indépendante (fr)
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a été créée par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. C'est cette loi qui qualifie la CNIL d'autorité administrative indépendante.
Sommaire
Composition
Elle est composée de 17 commissaires répartis ainsi: 4 parlementaires (2 députés, 2 sénateurs), 2 membres du Conseil économique et social, 6 représentants des hautes juridictions (2 conseillers au Conseil dÉtat, 2 conseillers à la Cour de cassation, 2 conseillers à la Cour des comptes), 5 personnalités qualifiées désignées par le Président de lAssemblée nationale (1 personnalité), par le Président du Sénat (1 personnalité), par le conseil des ministres (3 personnalités).
Le mandat des commissaires est de 5 ans à l'exeption des parlementaires dont le mandat prend terme avec celui du mandat électif.
Rôle
Pouvoirs
Pouvoirs a priori
Pouvoirs a posteriori
Conformément à la philosophie de la directive cadre relative à la protection des données personnelles (Directive 95/46 CE du Parlement et du Conseil, 24 octobre 1995, relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, JO L 281 du 23.11.1995, p. 31), le projet de transposition tend à alléger les formalités préalables à la création dun traitement (contrôle a priori)( Sur le contrôle a priori voir le compte-rendu de lintervention de Me Etienne DROUARD, « La refonte du régime de déclaration à la C.N.I.L » dans le cadre du séminaire « Informatique et Libertés, quelles protections face à quelles menaces ? ». Voir sur Droit-Tic (consulté le 30 mai 2004).) tout en tâchant dassurer un contrôle a posteriori plus efficace. La Commission Nationale de lInformatique et des Libertés (C.N.I.L) se voit donc attribuer de nouvelles prérogatives. En revanche, son pouvoir sur les traitements réalisés pour le compte de lEtat est revu à la baisse.
Le contrôle a posteriori de la commission sexercera par le biais de pouvoirs dinvestigation et de sanction.
Une clarification du pouvoir dinvestigation, une consécration relative du pouvoir dinjonction
Si le pouvoir dinvestigation de la C.N.I.L ne fait lobjet que de simples précisions, le pouvoir dinjonction est bien nouveau.
Le pouvoir dinvestigation de la C.N.I.L précisé
Il convient de sintéresser au droit positif avant de considérer lapport éventuel du projet de loi.
Ce pouvoir est une attribution traditionnelle de la C.N.I.L dans la loi dîtes, « Informatique et Libertés » (Loi 78/17 du 6 janvier 1978 relative à linformatique, aux fichiers et aux Libertés, JORF 7 janvier 1978. Voir sur Droit-Tic). En effet, larticle 11 de la loi fait expressément référence aux missions dinvestigation et de contrôle de la commission :
« La commission ( ) pour des missions d'investigation et de contrôle effectuées sous sa direction. »
Larticle 12 de la loi sempressant de préciser que les membres et les agents de la C.N.I.L sont soumis à une obligation de secret professionnel « pour les faits, actes ou renseignements dont ils ont pu avoir connaissance en raison de leurs fonctions ».
Sur le fondement du décret n°81-1142 du 23 décembre 1981, article 1-1° (Décret n°81-1142 du 23 décembre 1981. Voir le décret sur légifrance), , sont sanctionnées les personnes qui ont entravé l'action de la CNIL :
« Soit en s'opposant à l'exercice des vérifications sur place, soit en refusant de communiquer à ses membres, à ses agents (...) les renseignements ou documents utiles à la mission qui leur est confiée par la commission, ou en dissimulant lesdits documents, ou encore en les faisant disparaître, soit en communiquant des informations qui ne sont pas conformes au contenu des enregistrements au moment où la demande a été formulée (...) » Des sanctions ont dailleurs été prononcées sur ce fondement, notamment par la chambre correctionnelle du Tribunal grande instance de Paris dans un arrêt du 16 décembre 1994 (Tribunal grande instance de Paris 17ème ch. correctionnelle, 16 décembre 1994, Procureur de la République et EDF-GDF /XXXX et alii. Legalis.net : Voir l'arrêt(consulté le 3 mai 2004).).
Le pouvoir dinjonction de la C.N.I.L limité aux « traitements privés »
De nouveaux pouvoirs de sanction et une publicité très encadrés
Régime et exceptions des sanctions pécuniaires
La publicité des sanctions prononcées par la C.N.I.L
Liens
- http://www.cnil.fr/ Le site de la CNIL