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Distinction de la préférence et de l'exclusivité (fr) : Différence entre versions

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Pendant longtemps, les sûretés réelles ont été basées sur le système de classement fixé par le législateur, en fonction du mérite des créanciers ou de la politique du crédit (par exemple&nbsp;: art.&nbsp;[[CCOMMERfr:L621-32|L621-32]] [[Code de commerce (fr)|C. com]], art.&nbsp;98 de la [[JORF:ECOX9800113L|loi n°&nbsp;99-532 du 25&nbsp;juin 1999 relative à l'épargne et à la sécurité financière]]), cette conception est remise en cause par la multiplication des situations juridiques ou le créancier est en mesure, non seulement de primer les autres créanciers au concours, mais aussi d'exclure tout concours. Il se retrouve dans une position d'exclusivité. Ces situations sont multiples&nbsp;:
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Pendant longtemps, les [[sûreté réelle (fr)|sûretés réelles]] ont été basées sur le système de classement fixé par le législateur, en fonction du mérite des créanciers ou de la politique du crédit (par exemple&nbsp;: art.&nbsp;[[CCOMMERfr:L621-32|L621-32]] [[Code de commerce (fr)|C. com]], art.&nbsp;98 de la [[JORF:ECOX9800113L|loi n°&nbsp;99-532 du 25&nbsp;juin 1999 relative à l'épargne et à la sécurité financière]]), cette conception est remise en cause par la multiplication des situations juridiques ou le créancier est en mesure, non seulement de primer les autres créanciers au concours, mais aussi d'exclure tout concours. Il se retrouve dans une position d'exclusivité. Ces situations sont multiples&nbsp;:
 
*Droit de rétention&nbsp;: la [[JORF:ECOX9500164L|loi n°&nbsp;96-597 du 2&nbsp;juillet 1996 de modernisation des activités financières]] créée le gage de compte d'instruments financiers et admet le droit de rétention sur un bien incorporel&nbsp;;
 
*Droit de rétention&nbsp;: la [[JORF:ECOX9500164L|loi n°&nbsp;96-597 du 2&nbsp;juillet 1996 de modernisation des activités financières]] créée le gage de compte d'instruments financiers et admet le droit de rétention sur un bien incorporel&nbsp;;
 
*Action directe&nbsp;: comme celle accordée au sous-traitant ([http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACEAS.htm loi n°&nbsp;75-1334 du 31&nbsp;décembre 1975 relative à la sous-traitance]) ou aux transporteurs routiers ([[JORF:EQUX9700139L|loi n°&nbsp;98-69 du 6&nbsp;février 1998 tendant à améliorer les conditions d'exercice de la profession de transporteur routier]])&nbsp;;
 
*Action directe&nbsp;: comme celle accordée au sous-traitant ([http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/ACEAS.htm loi n°&nbsp;75-1334 du 31&nbsp;décembre 1975 relative à la sous-traitance]) ou aux transporteurs routiers ([[JORF:EQUX9700139L|loi n°&nbsp;98-69 du 6&nbsp;février 1998 tendant à améliorer les conditions d'exercice de la profession de transporteur routier]])&nbsp;;
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La jurisprudence étends la fiducie-sûreté en dehors des textes. L'arrêt [http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2001X03X01X00076X000 1e civ. 20&nbsp;mars 2001] (Bull. civ. n°&nbsp;76) admet une cession de créance de droit commun effectuée à titre de garantie. Cela concerne principalement les rapports entre professionnels.
 
La jurisprudence étends la fiducie-sûreté en dehors des textes. L'arrêt [http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=CASS&nod=CXCXAX2001X03X01X00076X000 1e civ. 20&nbsp;mars 2001] (Bull. civ. n°&nbsp;76) admet une cession de créance de droit commun effectuée à titre de garantie. Cela concerne principalement les rapports entre professionnels.
  
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Liens externes
 
  
*[http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport01/etudes&doc/GIRARD.htm Le cautionnement en matière civile et commerciale&nbsp;: évolutions récentes et comparées], P. Girard, rapport 2001 de la Cours de cassation.
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*[http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport01/etudes&doc/GIRARD.htm Le cautionnement en matière civile et commerciale&nbsp;: évolutions récentes et comparées], P. Girard, rapport 2001 de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]].

Version actuelle en date du 21 juin 2006 à 17:53

France > Droit privé > Droit des sûretés 
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Pendant longtemps, les sûretés réelles ont été basées sur le système de classement fixé par le législateur, en fonction du mérite des créanciers ou de la politique du crédit (par exemple : art. L621-32 C. com, art. 98 de la loi n° 99-532 du 25 juin 1999 relative à l'épargne et à la sécurité financière), cette conception est remise en cause par la multiplication des situations juridiques ou le créancier est en mesure, non seulement de primer les autres créanciers au concours, mais aussi d'exclure tout concours. Il se retrouve dans une position d'exclusivité. Ces situations sont multiples :

Le domaine d'application s'étend, notamment pour le transfert de la propriété d'un bien en garantie : la fiducie-sûreté (Loi n° 93-1444 du 31 décembre 1993 portant diverses dispositions relatives à la Banque de France, à l'assurance, au crédit et aux marchés financiers, Loi n° 96-597 du 2 juillet 1996 de modernisation des activités financières, dite « loi MAF » et loi n° 98-546 du 2 juillet 1998 portant diverses dispositions d'ordre économique et financier) se développe. Pour quasiment tous les échanges interbancaires, le législateur fait référence à la fiducie sûreté, or ceci concerne des sommes considérables. La jurisprudence étends la fiducie-sûreté en dehors des textes. L'arrêt 1e civ. 20 mars 2001 (Bull. civ. n° 76) admet une cession de créance de droit commun effectuée à titre de garantie. Cela concerne principalement les rapports entre professionnels.


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