Wolff, Hans Julius : Différence entre versions
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| − | Wolff étudia à l'Université Georg-August de Göttingen, à l'Université rhénane Friedrich Wihelm de Bonn, à l'Université de Halle et à l'Université Ludwig-Maximilian de Munich. Il soutint sa thèse de doctorat sur ''Les principes de l'organisation de la métropole'' en 1925 sous la direction de [[Julius Hatschek]]. En 1929, il passa l'aggrégation (~ ''Habilitation'') à Francfort sous la direction de [[Friedrich Giese]] sur ''La dépendance de fait et les personnes juridiques''. En 1933, il reçu un poste de professeur de droit public à l'Université de Francfort, mais ne l'accepta pas pour des motifs politiques. De 1935 à 1039, il fut professeur à Riga, à partir de 1941 à Pragues. Pendant la période nationale-socialiste, Wolff publia peu. Il dira plus tard de son comportement sous le Troisième Reich : « Je ne fus pas un héros, mais au moins, je ne me suis pas compromis ». | + | Hans Julius Wolff étudia à l'Université Georg-August de Göttingen, à l'Université rhénane Friedrich Wihelm de Bonn, à l'Université de Halle et à l'Université Ludwig-Maximilian de Munich. Il soutint sa thèse de doctorat sur ''Les principes de l'organisation de la métropole'' en 1925 sous la direction de [[Hatschek, Julius|Julius Hatschek]]. En 1929, il passa l'[[aggrégation (de)|aggrégation]] (~ ''Habilitation'') à Francfort sous la direction de [[Giese, Friedrich|Friedrich Giese]] sur ''La dépendance de fait et les [[personne (de)|personnes]] juridiques''. En 1933, il reçu un poste de [[professeur (de)|professeur]] de droit public à l'Université de Francfort, mais ne l'accepta pas pour des motifs politiques. De 1935 à 1039, il fut professeur à Riga, à partir de 1941 à Pragues. Pendant la période nationale-socialiste, Wolff publia peu. Il dira plus tard de son comportement sous le Troisième Reich : « Je ne fus pas un héros, mais au moins, je ne me suis pas compromis ». |
Après la fin de la guerre, il s'enfuit en Haute-Bavière. Pendant le trajet, sa femme Liselotte mourut lors de l'accouchement de leur quatrième enfant. | Après la fin de la guerre, il s'enfuit en Haute-Bavière. Pendant le trajet, sa femme Liselotte mourut lors de l'accouchement de leur quatrième enfant. | ||
| − | Il enseigna à partir de 1946 à l'Université Wilhelm de Münster, où il rencontra sa seconde femme Marta. Parce qu'il n'était pas compromis politiquement, Wolff fut appelé en 1947 à siéger au ''Conseil consultatif pour le droit public et le droit administratif'' (''Beratenden Ausschuss für Verwaltungs- und öffentliches Recht'') de la zone d'occupation britannique. À ce titre, il participa à l'élaboration du ''Décret n° 165 du Gouvernement militaire'' (''Militärregierungsverordnung Nr. 165''). | + | Il enseigna à partir de 1946 à l'Université Wilhelm de Münster, où il rencontra sa seconde femme Marta. Parce qu'il n'était pas compromis politiquement, Wolff fut appelé en 1947 à siéger au ''[[Conseil consultatif pour le droit public et le droit administratif (de)|Conseil consultatif pour le droit public et le droit administratif]]'' (''Beratenden Ausschuss für Verwaltungs- und öffentliches Recht'') de la zone d'occupation britannique. À ce titre, il participa à l'élaboration du ''[[Décret (de)|Décret]] n° 165 du Gouvernement militaire'' (''Militärregierungsverordnung Nr. 165''). |
| − | Subsidiairement, Wolff fut, entre autres, juge au Tribunal administratif supérieur de Münster et le premier Président de l'Association des enseignants allemands de droit public (''Vereinigung der Deutschen Staatsrechtslehrer'', 1952–1954). À partir de 1957, il dirigea la section westphalienne de l''' | + | Subsidiairement, Wolff fut, entre autres, juge au [[Tribunal administratif supérieur (de)|Tribunal administratif supérieur]] de Münster et le premier Président de l'[[Association des enseignants allemands de droit public]] (''Vereinigung der Deutschen Staatsrechtslehrer'', 1952–1954). À partir de 1957, il dirigea la section westphalienne de l'''Internationale Vereinigung für Rechts- und Sozialphilosophie''. |
De 1956 à 1966 parut aux éditions C. H. Beck la première édition en trois volumes de son manuel ''Verwaltungsrecht'', qui compte aujourd'hui encore parmi les principaux ouvrages de droit administratif allemand. Après la mort de Wolff en 1976, il fut repris par [[Bachof, Otto|Otto Bachof]] et [[Stober, Rolf|Rolf Stober]] (ISBN 3406466036). | De 1956 à 1966 parut aux éditions C. H. Beck la première édition en trois volumes de son manuel ''Verwaltungsrecht'', qui compte aujourd'hui encore parmi les principaux ouvrages de droit administratif allemand. Après la mort de Wolff en 1976, il fut repris par [[Bachof, Otto|Otto Bachof]] et [[Stober, Rolf|Rolf Stober]] (ISBN 3406466036). | ||
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Hans Julius Wolff (né le 3 octobre 1898 à Elberfeld et décédé le 5 novembre 1976 à Münster) fut un juriste allemand.
Vie
Hans Julius Wolff étudia à l'Université Georg-August de Göttingen, à l'Université rhénane Friedrich Wihelm de Bonn, à l'Université de Halle et à l'Université Ludwig-Maximilian de Munich. Il soutint sa thèse de doctorat sur Les principes de l'organisation de la métropole en 1925 sous la direction de Julius Hatschek. En 1929, il passa l'aggrégation (~ Habilitation) à Francfort sous la direction de Friedrich Giese sur La dépendance de fait et les personnes juridiques. En 1933, il reçu un poste de professeur de droit public à l'Université de Francfort, mais ne l'accepta pas pour des motifs politiques. De 1935 à 1039, il fut professeur à Riga, à partir de 1941 à Pragues. Pendant la période nationale-socialiste, Wolff publia peu. Il dira plus tard de son comportement sous le Troisième Reich : « Je ne fus pas un héros, mais au moins, je ne me suis pas compromis ».
Après la fin de la guerre, il s'enfuit en Haute-Bavière. Pendant le trajet, sa femme Liselotte mourut lors de l'accouchement de leur quatrième enfant.
Il enseigna à partir de 1946 à l'Université Wilhelm de Münster, où il rencontra sa seconde femme Marta. Parce qu'il n'était pas compromis politiquement, Wolff fut appelé en 1947 à siéger au Conseil consultatif pour le droit public et le droit administratif (Beratenden Ausschuss für Verwaltungs- und öffentliches Recht) de la zone d'occupation britannique. À ce titre, il participa à l'élaboration du Décret n° 165 du Gouvernement militaire (Militärregierungsverordnung Nr. 165).
Subsidiairement, Wolff fut, entre autres, juge au Tribunal administratif supérieur de Münster et le premier Président de l'Association des enseignants allemands de droit public (Vereinigung der Deutschen Staatsrechtslehrer, 1952–1954). À partir de 1957, il dirigea la section westphalienne de l'Internationale Vereinigung für Rechts- und Sozialphilosophie.
De 1956 à 1966 parut aux éditions C. H. Beck la première édition en trois volumes de son manuel Verwaltungsrecht, qui compte aujourd'hui encore parmi les principaux ouvrages de droit administratif allemand. Après la mort de Wolff en 1976, il fut repris par Otto Bachof et Rolf Stober (ISBN 3406466036).
Bibliographie
- Christian-Friedrich Menger (Éd.), Fortschritte des Verwaltungsrechts: Festschrift für Hans J. Wolff zum 75. Geburtstag. 1973.
- Martin Kriele in Neue Juristische Wochenschrift, année 1977, page 28.
- Bachof Otto in Juristenzeitung, année 1977, page 69.
- Liebs Detlef in Juristenzeitung. Jahrgang 1983, Seite 815.
- Martin Kriele: Hans J. Wolff, in Juristen im Portrait. Verlag und Autoren in 4 Jahrzehnten. Éd. C. H. Beck, Munich 1988, p. 694–700. ISBN 3406331963
Liens externes
- Trouver la notion Wolff, Hans Julius dans l'internet juridique allemand
- Catalogue de la bibliothèque nationale allemande: Wolff, Hans Julius
- Internationale Vereinigung für Rechts- und Sozialphilosophie
