Droit des réfugiés (ps) / Positions des parties : Différence entre versions
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Le Premier ministre israélien Ehoud Barak a affirmé, le 4 janvier 2001, que le refus d'Israël d'autoriser le retour des réfugiés palestiniens était catégorique ''Nous n'accepterons sous aucune condition le retour des réfugiés palestiniens. Nous ne l'accepterons à aucun prix''. | Le Premier ministre israélien Ehoud Barak a affirmé, le 4 janvier 2001, que le refus d'Israël d'autoriser le retour des réfugiés palestiniens était catégorique ''Nous n'accepterons sous aucune condition le retour des réfugiés palestiniens. Nous ne l'accepterons à aucun prix''. | ||
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− | Le président palestinien a demandé au président américain dans une lettre | + | Le président palestinien a demandé au président américain dans une lettre qu'il lui a adressée, le 26 décembre 2000, d'accorder la priorité à la question du retour des réfugiés palestiniens établis au Liban, dans leurs propositions de paix pour le Proche-Orient |
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− | - La reconnaissance du droit au retour : il faut reconnaître la responsabilité | + | - La reconnaissance du droit au retour : il faut reconnaître la responsabilité d'Israël dans l'origine du drame des réfugiés ainsi que le droit au retour de tous les réfugiés , même si l'application de ce principe peut être négociable. |
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− | Premièrement, elle signifierait la reconnaissance de | + | Premièrement, elle signifierait la reconnaissance de l'injustice historique commise par Israël à l'encontre du peuple palestinien pendant les deux guerres de 1948 et 1967, condition préalable à toute légitimation du compromis par l'opinion palestinienne. |
− | Deuxièmement, elle permettrait aussi | + | Deuxièmement, elle permettrait aussi d'intéresser les réfugiés au règlement du conflit aux négociations de paix en cours dans les territoires occupés, un règlement qui n'offre pour l'instant aux deux tiers des Palestiniens que le sentiment d'avoir été oubliés et peut-être sacrifiés à la « sécurité » d'Israël. |
− | + | D'autre part, elle représente un défi, non seulement pour la viabilité de futur Etat palestinien, mais aussi pour une réconciliation véritable entre Israël et le monde arabe. |
Version actuelle en date du 20 juin 2006 à 12:54
Territoires palestiniens > Droit des réfugiés (ps)
« Je n'accepte pas cette idée de deux parties qui ont raison. La justice ne lutte pas contre la justice, il n'y a q'une justice » ; M.Darwich (Poète palestinien)
Le Premier ministre israélien Ehoud Barak a affirmé, le 4 janvier 2001, que le refus d'Israël d'autoriser le retour des réfugiés palestiniens était catégorique Nous n'accepterons sous aucune condition le retour des réfugiés palestiniens. Nous ne l'accepterons à aucun prix. En conclusion, les positions israéliennes s'orientent, en premier lieu, vers l'installation des réfugiés, soit en se débarrassant des camps soit en les intégrant dans les sociétés où ils se trouvent. Quant au droit au retour, il est d'emblée refusé.
Le président palestinien a demandé au président américain dans une lettre qu'il lui a adressée, le 26 décembre 2000, d'accorder la priorité à la question du retour des réfugiés palestiniens établis au Liban, dans leurs propositions de paix pour le Proche-Orient
La ligne directrice de la position officielle de l'OLP à l'égard d'un accord sur l'avenir des réfugiés est la suivante : - La reconnaissance du droit au retour : il faut reconnaître la responsabilité d'Israël dans l'origine du drame des réfugiés ainsi que le droit au retour de tous les réfugiés , même si l'application de ce principe peut être négociable. En réalité, la reconnaissance de principe du droit au retour par Israël reste fondamentale aux yeux des Palestiniens pour au moins deux raisons :
Premièrement, elle signifierait la reconnaissance de l'injustice historique commise par Israël à l'encontre du peuple palestinien pendant les deux guerres de 1948 et 1967, condition préalable à toute légitimation du compromis par l'opinion palestinienne.
Deuxièmement, elle permettrait aussi d'intéresser les réfugiés au règlement du conflit aux négociations de paix en cours dans les territoires occupés, un règlement qui n'offre pour l'instant aux deux tiers des Palestiniens que le sentiment d'avoir été oubliés et peut-être sacrifiés à la « sécurité » d'Israël. D'autre part, elle représente un défi, non seulement pour la viabilité de futur Etat palestinien, mais aussi pour une réconciliation véritable entre Israël et le monde arabe.