Constitution de 1992 (vn) : Différence entre versions
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===Lindépendance des organes étatiques=== | ===Lindépendance des organes étatiques=== |
Version du 27 avril 2005 à 02:50
Viet Nam > Droit constitutionnel
Dang Thi Thu Thao
Sommaire
L'État
La Constitution 1992 avait pour objectif de mettre en place un État moderne et efficace par l’amélioration du fonctionnement des pouvoirs publics et l’institution de conditions juridiques favorables à l’établissement d’un véritable État de droit. Cependant, la volonté profonde des rénovateurs arrivés à la direction du Parti communiste en 1986 de réformer l’appareil étatique n’a pas été telle qu’elle a dénaturé l'État vietnamien. L'État vietnamien reste un État socialiste et ses pouvoirs sont organisés en conséquence.
Le socialisme est une composante omniprésente dans le régime politique vietnamien. La Constitution en fait d’ailleurs état dans son titre même, puis dans son préambule et encore dans son article premier et dans de nombreux autres articles. Cette composante vient d’une part légitimer la base du régime vietnamien, qui est l’idéologie marxiste-léniniste, et d’autre part influencer la conception vietnamienne de l’État de droit.
Tout d’abord, le Vietnam est un État unitaire. Cela signifie en théorie qu’il n’existe qu’un seul système de droit applicable sur l’ensemble du territoire et c’est ainsi qu’en pratique le Vietnam ne possède qu’un seul centre d’impulsion politique, c'est-à-dire une seule Assemblée Nationale et un seul gouvernement.
Ensuite, le Vietnam est un État centralisé. Lorsque l’administration d’un État est centralisée, cela veut dire que toutes les affaires sont réglées par le pouvoir central. Cependant, une administration totalement concentrée, c'est-à-dire où toutes les décisions seraient prises par une même autorité sans aucune possibilité de délégation, conduirait vite à l’apoplexie au centre du système et à l’atrophie à sa périphérie, avec des décisions toujours tardives et lointaines, donc inappropriées. Ainsi les nécessités de la vie administrative ont-elles conduit les États centralisés à se déconcentrer en attribuant à des agents locaux du pouvoir central la compétence du prendre sur place un certain nombre de décisions. C’est le cas de l’État vietnamien : l’État est certes fort et dirigiste, ses pouvoirs sont concentrés dans les mains des autorités ministérielles compétentes pour l’ensemble du territoire vietnamien, mais parallèlement sont établis des services locaux liés à ces autorités mais hiérarchiquement inférieurs. L’article 7 de la Constitution est l’illustration parfaite de ce propos, puisqu’il énonce que « l’Assemblée Nationale, les Conseils populaires locaux et les autres organes de l’État sont organisés et fonctionnent suivant le principe du centralisme démocratique ». Ainsi l’Assemblée Nationale est hiérarchiquement supérieure aux Conseils populaires , eux-même supérieurs aux autres organes de l’État.
Au Vietnam, si dans la conception socialiste de l’État moderne, l’État est bien divisé en plusieurs organes, possédant chacun une fraction de l’autorité étatique, l’Assemblée Nationale, composée des députés élus au suffrage universel direct par les citoyens vietnamiens, reste au centre de l’État. Tous les autres organes, comme le gouvernement, le président ou encore les tribunaux, sont directement ou indirectement établis et contrôlés par l’Assemblée Nationale. Cependant la Constitution de 1992 s’inscrit en rupture avec la constitution de 1980 : ces organes détiennent en effet leurs compétences en vertu de la loi et non en vertu de l’Assemblée Nationale. Ainsi la constitution actuelle énumère les pouvoirs de l’Assemblée Nationale, du Président, du gouvernement et des tribunaux. En fait il faut comprendre le droit de l’Assemblée Nationale de contrôler et de superviser les autres organes comme la manifestation de la souveraineté du peuple et donc de ses représentants dans l’action étatique. Entre d’autres termes, cela signifie que c’est dans le but de donner un rôle central au peuple que ce dernier confie à ses représentants, les députés, le soin de surveiller et de contrôler tous les autres organes étatiques et que ces derniers sont responsables devant elle.
Lindépendance des organes étatiques
Dans la Constitution de 1992, lindépendance des organes étatiques est marquée à la fois par leur existence et par leurs pouvoirs propres. Les différents organes étatiques méritent tout dabord dêtre présentés et il faut bien partir de lidée que sils existent, ils ont nécessairement un rôle, une fonction déterminée à part.
L'Assemblée Nationale
Au Vietnam, lAssemblée Nationale est selon larticle 83 « lorgane représentatif le plus élevé du peuple et ke détenteur suprême de la puissance publique ». Ainsi, chacun de ses membres est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, et lélection dune noubelle législature doit être achevée deux mois avant la clôture de la législation précédente. Chaque année, lAssemblée Nationale se réunit en deux sessions et parfois en session extraordinaire sur demande du Comité permanent de lAssemblée Nationale, du Président de lÉtat, du Premier Ministre ou dun tiers au moins du nombre total des députés. Elle est dirigée par son président qui ouvre et gère les débats ; il est assisté de vice-president, tout en étant élus par lAssemblée Nationale.
Selon larticle 90, le Comité permanent de lAssemblée Nationale assure la permanence de cette dernière ; il est composé des prédisent et vice-présidents ainsi que des autres membres dont le nombre est déterminé par lAssemblée Nationale, avec un même mandat. L'Assemblée Nationale élit également des commissions composées de spécialistes qui ont pour mission détudier, de vérifier tout projet et de formuler des propositions sur certains problèmes de son ressort. On peut notamment citer en exemple la Commission de vérification de la qualité des députés.
Au Vietnam, la particularité de l'Assemblée Nationale réside principalement dans le fait quil est le seul représentant du peuple souverain. Son rôle est donc majeur : décision les politiques intérieure et extérieure, sociales, économiques, de défense et de sécurité nationale ; détermination des principes essentiels dorganisation et de fonctionnement de lÉtat.
Le Gouvernement
En second lieu, le gouvernement est jugé comme étant, selon larticle 109, « lorgane exécutif de l'Assemblée Nationale et linstitution administrative suprême de la République socialiste du Vietnam ». Il est composé du Premier Ministre, des vice-Premiers Ministres, des Ministres et des autres membres dont la qualité nest pas fait mention dans la Constitution. Et tous ont un mandat dune durée équivalente à celui de l'Assemblée Nationale, c'est-à-dire 5 ans. Le Premier Ministre dirige logiquement laction du Gouvernement.
Le Président de l'État
En troisième lieu, le Président de lÉtat est « le chef de lÉtat » selon larticle 101 de la Constitution. Il est donc lindividu dont lintervention dans la procédure délaboration des actes juridiques les plus importants relevant surtout du pouvoir exécutif ou la présence à certaines cérémonies marque de manière symbolique que cest à lÉtat quil convient dimputer ces conduites. Ainsi, le Président personnifie lÉtat en le représentant. Selon la constitution vietnamienne, le Président doit nécessairement être choisi parmi les membres de l'Assemblée Nationale.
La Cour populaire suprême
Enfin, en quatrième lieu, le rôle de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême est annoncé à larticle 126 : « la protection de la légalité socialiste, du régime socialiste, des droits souverains du peuple, des biens publics, de la vie, des biens, des libertés, de lhonneur et de la dignité humaine des citoyens ». Mais chaque détient une mission ultime : la « juridiction » (dire le droit) pour la Cour populaire suprême et lexercice de laction publique (ainsi que le contrôle des activités judiciaires pour une application uniforme et rigoureuse de la loi) pour le Parquet populaire suprême. La Cour et le Parquet sont chacun dirigés par un président nommé pour un mandat égal à celui dun député (5 ans). Selon larticle 130, les juges et les assesseurs populaires sont indépendants dans lexercice de leur pouvoir juridictionnel.
De la raison dêtre et du mode de vie indépendant de chaque organe étatique vietnamien, découlent des pouvoirs spécifiques propres, notamment pour l'Assemblée Nationale, le Président et le Gouvernement.
Des pouvoirs spécifiques propres
Concernant l'Assemblée Nationale, il faut distinguer ses attributions propres de celles du Comité populaire. L'Assemblée Nationale détient une prérogative très importante en vertu de larticle 147 de la Constitution : elle a « seule le droit de révision de la Constitution ». Dautres de ses tâches sont énumérées à larticle 84 qui reprend dailleurs le pouvoir délaboration et de révision de la constitution ; mais l'Assemblée Nationale élabore et vote également les lois, décide du référendum, de décréter létat de guerre et de paix ou létat durgence, décide de la politique extérieure fondamentale, c'est-à-dire de ses grandes lignes.
Larticle 91 présente les missions incombant au Comité permanent de l'Assemblée Nationale : il proclame et préside les élections des députés, organise les travaux préparatoires, explique la Constitution, les lois et les ordonnances, surveillle lapplication des textes.
Comme tout chef dÉtat, le Président détient une série de pouvoirs symboliques découlant de sa mission de représentation du Vietnam dans ses actions intérieures et extérieures, prévue par larticle 101. Ainsi, il aura la charge dattributions dhonneurs et de titres au cours de cérémonies officielles, de décider de la grâce amnistiante ou encore de la naturalisation dun individu. De plus, à travers des visites faites à létranger et la réception de chefs dÉtat au Vietnam, le Président est la figure politique du Vietnam sur la scène internationale. Plus concrètement, le Président vietnamien dispose dun assez large pouvoir de nomination dans la matière juridictionnelle (hormis sur les présidents). Il partage par ailleurs le pouvoir dinitiative des lois. Dans le domaine exécutif, le Président est en charge de la publication des textes et il est le chef des forces armées populaires.
Le Gouvernement est matériellement en charge de nombreux domaines. En plus dêtre linstitution administrative suprême, il met en uvre la politique nationale financière et monétaire votée par l'Assemblée Nationale ; il exécute le budget de lÉtat, coordonne laction des organisations de masse, assure le maintien de la sécurité nationale, du développement des uvres culturelles, éducatives, sanitaires, scientifiques et technologiques. En outre, il a en charge la gestion des actions extérieures de lÉtat : il négocie et conclue les conventions internationales au nom de la République socialiste du Vietnam. Malheureusement, ce domaine est peu claire dans la Constitution vietnamienne car les trois organes étatiques y ont un rôle à jouer selon larticle 112 paragraphe 8, larticle 103 paragraphe 10, larticle 84 paragraphe 13 ; en fait, l'Assemblée Nationale ratifie les conventions signées par le Président mais la réparition des matières entre le Gouvernement et le Président napparaît pas clairement. Enfin, il faut rappeler que daprès la Constitution, toutes les actions du Gouvernement sont subordonnées à laval de l'Assemblée Nationale qui est véritablement dans le fond lorgane étatique suprême comme le dispose larticle 83.
Si lorganisation des pouvoirs au niveau étatique participe dune certaine indépendance des organes étatiques les uns par rapport aux autres, notamment par leur stricte distinction, leur propriétaire existence, dans une très large mesure, les différents corps étatique agissent les uns sur les autres.
L'Assemblée Nationale dispose de larges moyens daction sur chacun des autres organes au-delà de sa suprématie textuelle de principe posée à larticle 83.
Tout dabord, dès la base même à travers le mode de nomination, les députés placent le gouvernement sous leur empire. En effet, le Premier Ministre est élu par l'Assemblée Nationale pour 5 ans et les membres du Gouvernement sont nommés par le Président de lÉtat mais sur résolution préalable de l'Assemblée Nationale ; le pouvoir du Président se limite donc à un simple pouvoir dexécution de la décision de l'Assemblée Nationale.
Par ailleurs, selon les articles 109 et 110, le Gouvernement et le Premier Ministre sont de manière permanente responsables devant l'Assemblée Nationale à qui ils ont lobligation de rendre compte de leurs activités.
Ensuite, l'Assemblée Nationale possède plusieurs moyens daction sur le Président de lÉtat. Premièrement, ce dernier nest pas désigné au suffrage universel direct mais élu par l'Assemblée Nationale et parmi les députés selon larticle 102. A lorigine, le Président doit nécessairement détenir la confiance de l'Assemblée Nationale. En outre, la responsabilité du Président nest pas ponctuelle mais permanente comme le précise larticle 102 : « il est responsable devant l'Assemblée Nationale et doit lui rendre compte de ses activités ». Concrètement, on peut citer larticle 84 alinéa 9 qui donne à l'Assemblée Nationale le pouvoir dannuler les actes pris par le Président.
Enfin, l'Assemblée Nationale a même un pouvoir de contrôle sur le corps judiciaire composé de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême dont les deux présidents sont effectivement responsables devant l'Assemblée Nationale. Un tel pouvoir prend sa source dans la désignation des deux hommes, élus par l'Assemblée Nationale. Néanmoins, dans les faits, cette responsablilité demeure très minime et le corps juridictionnel est indiscutablement le plus indépendant de tous vis-à-vis de l'Assemblée Nationale.
L'Assemblée Nationale vietnamienne dispose, en vertu de la Constitution de 1992, de nombreux moyens daction sur chacun des autres organes étatiques. Mais existe-il à linverse un contrôle des activités de l'Assemblée Nationale ? En fait, aucun mécanisme de ce type napparaît au sein de la Constitution que ce soit au profit du Gouvernement, du Présidentt ou des tribunaux. La justification est tout à fait logique : seule l'Assemblée Nationale a en mains la légitimité populaire puisque elle est le seul organe élu au suffrage universel direct. Elle est donc la représentante unique de la souveraineté nationale. En conséquence, seul le peuple est juge de ses actions, ce qui est traduit dans larticle 97 : « les membres de l'Assemblée Nationale doivent entretenir une relation étroite avec le peuple et se soumettre à son contrôle ».
Suit alors une prétendue série de moyens daction du peuple sur l'Assemblée Nationale : rassembler les vux des électeurs et les transmettre, rendre compte aux électeurs de leurs activités, répondre aux demandes et recommandations des électeurs, examiner des recours et les dénonciations des citoyens, assister et guider les citoyens dans lexercice de leur droit de recours et de dénonciations. Textuellement, il nexiste donc aucun mécanisme de responsabilité collective de l'Assemblée Nationale ; seul un député peut lêtre au titre dun cas particulier (or, en plus de dix ans de pratique de cette constitution, jamais un citoyen na pu faire démettre un député de ses fonctions.
Au Vietnam, aucune séparation même souple des pouvoirs nexiste, léquilibre des pouvoir repose alors sur l'Assemblée Nationale, qui est la seule représentante du peuple car elle seule est élue au suffrage universel direct.
La réforme du 25 décembre 2001
Le Vietnam a demandé à rentrer dans lOrganisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995, afin de faciliter les échanges économiques internationaux. Lentrée dans lOMC est prévue pour le deuxième semestre de lannée 2005. Le choix dune économie du marché et la volonté de respecter les principes socialistes rendent alors nécessaire ladaptation et lévolution des textes de lois, et de la loi suprême, la Constitution.
Cest dans ce contexte que l'Assemblée Nationale du Vietnam a adopté le 25 décembre 2001 la Résolution numéro 51, qui amende le préambule et certains articles de la Constitution. La Résolution 51 est une grande évolution pour le droit vietnamien car elle donne une valeur constitutionnelle à plusieurs principes essentiels à lentrée du Vietnam dans une économie de marché, ouverte aux investissements étrangers. Par ailleurs, la Résolution réforme ou précise certains articles de la Constitution qui touchent aux domaines de léducation, des droits politiques et culturels. La réforme ne concerne donc pas seulement le domaine économique.
La réforme soulinge parfois certains paradoxes spécifiques au Vietnam daujourdhui, qui permettent de sinterroger sur la communautaire-existence dun État socialiste et dune économie libérale.
i) Les apports dans le domaine économique :
Lobjectif de prosperité du peuple, dun pays puissant et moderne existait déjà dans la Constitution de 1992 dans sa version originale, mais la modification de larticle 3 tend à le rappeler. La Résolution fait entrer dans la constitution la volonté dintégrer le pays dans léconomie mondiale. Il sagit là de lobjectif principal de la réforme. Il y a également un rappel du choix du Vietnam : « économie de marché à orientation socialiste ». Cela soulève ainsi un paradoxe car une économie socialiste est planifiée par lÉtat tandis que une économie de marché reconnaît le principe de libre entreprise, qui est aussi donné la valeur constitutionnelle via cette Résolution. Plus précisement, la Résolution donne une valeur constitutionnelle au respect de lentreprise individuelle capitaliste et de lentreprise à participation étrangère et à la reconnaissance de la libre-concurrence (article 16). LÉtat encourage officiellement linvestissement étranger, en sengageant à ne pas nationaliser les entreprises étrangères. Et pour favoriser linvestissement, lÉtat mise beaucoup sur la diaspora vietnamienne à létranger (article 25). LÉtat sengage mettre en place des conditions favorables à leur participation à lédification du pays (article 75). Cependant, il y a encore les limites de la réforme économique. La Résolution rappelle que le secteur public et l'entreprise collective doivent devenir le fondement de léconomie nationale (article 75), ce qui paraît difficilement compatible avec une économie de marché basée sur la compétitivité des entreprises.
ii) Les éléments culturels et politiques de la réforme
Aux termes de la Résolution 51, la notion dÉtat de Droit a une valeur constitutionnelle, même sil sagit dun « État de Droit Socialiste » (article 2). Cest alors quatteindre une société démocratique est un objectif essentiel, reconnu par la constitution (article 3). La Résolution donne un caractère plus représentatif aux institutions, notamment en élargissant le Front de la Patrie, qui est la base du pouvoir populaire (article 9) ; présente aussi la volonté affichée de rationaliser lÉtat, notamment par la limitation du gaspillage de deniers publics ; respecte lidentité nationale et la culture vietnamienne (pensées, moralité, style de vie dHo Chi Minh....) (article 30).
Les moyens mis en place sont alors de favoriser léducation, notamment en réalisant le programme de généralisation de lenseignement au collège (article 36), de donner la priorité au développement des sciences et des technologies (article 37), de reconnaître que lÉtat doit soutenir les talents sous toutes formes et aider les enfants en difficulté. En plus, lÉtat est rationalisé par une responsabilisation du gouvernement, dont la réforme rappelle quil est responsable devant le parlement.
LÉtat reste néanmoins le seul maître de la gestion culturelle. La propagation de lideologie et de la culture réactionnaire, dépravée est interdite. La valeur constitutionnelle réaffirmée du monopole culturel de lÉtat semble contraire au principe de libéralisation des échanges (article 30). Par ailleurs, si les dispositions de la Résolution 51 sont une évolution positive sur de nombreux points, la réalisation de ces objectifs reste malgré tout assez floue, et parfois même irréaliste. Ainsi louverture de la libre concurrence ne pourra réellement se réaliser que si les entreprises vietnamiennes, notamment publiques ont une compétitive qui leur permet daffronter les challenges dune économie ouverte.