Bienvenue sur JurisPedia! Vous êtes invités à créer un compte et à contribuer après avoir confirmé votre adresse de courriel. Dès lors, vous pouvez ajouter un article en commençant par lui donner un titre en renseignant ce champ:

Les lecteurs et contributeurs ne doivent pas oublier de consulter les avertissements juridiques. Il y a actuellement 3 533 articles en construction permanente...

Ordre de la loi (fr) : Différence entre versions

Un article de JurisPedia, le droit partagé.
Aller à : Navigation, Rechercher
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{ébauche}}
 
{{ébauche}}
  [[France]] > [[Droit pénal (fr)]] > [[Droit pénal général (fr)]] > [[Responsabilité pénale (fr)]] > [[Faits justificatifs en droit pénal (fr)]]
+
  [[France]] > [[Droit pénal (fr)]] > [[Plan droit pénal général (fr)|Droit pénal général]] > [[Responsabilité pénale (fr)]] > [[Faits justificatifs en droit pénal (fr)]]
 
[[Image:fr_flag.png|framed|]]
 
[[Image:fr_flag.png|framed|]]
 
[[catégorie:France]][[Catégorie : Droit privé (fr)]][[Catégorie : Droit pénal (fr)]]
 
[[catégorie:France]][[Catégorie : Droit privé (fr)]][[Catégorie : Droit pénal (fr)]]
  
L'ordre de la loi est visé par l'art.&nbsp;122-4 al.&nbsp;1<SUP>er</SUP>&nbsp;: «&nbsp;N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires&nbsp;». Il s'agit d'une infraction mais certains actes qui constituent des infractions sont justifiés si des lois ou règlements ont permis ou ordonné cet acte. Il y a certaines hypothèses où un texte ordonne de commettre une infraction. Ex: violation du secret professionnel. Le Code de la santé publique impose au médecin de signaler à l'administration les cas de typhoïde. Un texte du Code de la santé publique impose aux policiers de procéder à une prise de sang sur une personne prise en flagrant délit de conduite en état d'ivresse. Dans d'autre cas, un texte autorise une personne à commettre une infraction. Ex: les médecins peuvent signaler à l'administration l'existence d'une maladie vénérienne s'ils en ont eu connaissance dans l'exercice de leurs fonctions. L'art.&nbsp;73 du Code de procédure pénale autorise tout individu à arrêter un délinquant en cas de flagrant délit.
+
L'ordre de la loi est visé par l'art.&nbsp;[[CPfr:122-4|122-4]] al.&nbsp;1<SUP>er</SUP>&nbsp;: «&nbsp;N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires&nbsp;». Il s'agit d'une infraction mais certains actes qui constituent des infractions sont justifiés si des lois ou règlements ont permis ou ordonné cet acte. Il y a certaines hypothèses où un texte ordonne de commettre une infraction. Ex: violation du secret professionnel. Le Code de la santé publique impose au médecin de signaler à l'administration les cas de typhoïde. Un texte du Code de la santé publique impose aux policiers de procéder à une prise de sang sur une personne prise en flagrant délit de conduite en état d'ivresse. Dans d'autre cas, un texte autorise une personne à commettre une infraction. Ex: les médecins peuvent signaler à l'administration l'existence d'une maladie vénérienne s'ils en ont eu connaissance dans l'exercice de leurs fonctions. L'art.&nbsp;73 du Code de procédure pénale autorise tout individu à arrêter un délinquant en cas de flagrant délit.
  
Enfin, malgré le mutisme de l'art.&nbsp;122-4, la jurisprudence admet aussi l'existence de la coutume. La jurisprudence assimile à l'ordre de la loi l'autorité de la coutume. Ex: corrections légères aux enfants par les parents. Bien que ce soient des coups et blessures, ils sont autorisés s'ils sont légers. Ch. crim. 17&nbsp;février 1995. Dans cette décision, interprétée ''a contrario'', la Cour de cassation autorise les corrections légères.
+
Enfin, malgré le mutisme de l'art.&nbsp;[[CPfr:122-4|122-4]], la jurisprudence admet aussi l'existence de la coutume. La jurisprudence assimile à l'ordre de la loi l'autorité de la coutume. Ex: corrections légères aux enfants par les parents. Bien que ce soient des coups et blessures, ils sont autorisés s'ils sont légers. Ch. crim. 17&nbsp;février 1995. Dans cette décision, interprétée ''a contrario'', la Cour de cassation autorise les corrections légères.
  
 
[[Plan droit pénal général (fr)]]
 
[[Plan droit pénal général (fr)]]

Version du 15 novembre 2005 à 17:30

Cet article est une ébauche relative au droit comparé, vous pouvez partager vos connaissances juridiques en le modifiant...

France > Droit pénal (fr) > Droit pénal général > Responsabilité pénale (fr) > Faits justificatifs en droit pénal (fr)
Fr flag.png

L'ordre de la loi est visé par l'art. 122-4 al. 1er : « N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires ». Il s'agit d'une infraction mais certains actes qui constituent des infractions sont justifiés si des lois ou règlements ont permis ou ordonné cet acte. Il y a certaines hypothèses où un texte ordonne de commettre une infraction. Ex: violation du secret professionnel. Le Code de la santé publique impose au médecin de signaler à l'administration les cas de typhoïde. Un texte du Code de la santé publique impose aux policiers de procéder à une prise de sang sur une personne prise en flagrant délit de conduite en état d'ivresse. Dans d'autre cas, un texte autorise une personne à commettre une infraction. Ex: les médecins peuvent signaler à l'administration l'existence d'une maladie vénérienne s'ils en ont eu connaissance dans l'exercice de leurs fonctions. L'art. 73 du Code de procédure pénale autorise tout individu à arrêter un délinquant en cas de flagrant délit.

Enfin, malgré le mutisme de l'art. 122-4, la jurisprudence admet aussi l'existence de la coutume. La jurisprudence assimile à l'ordre de la loi l'autorité de la coutume. Ex: corrections légères aux enfants par les parents. Bien que ce soient des coups et blessures, ils sont autorisés s'ils sont légers. Ch. crim. 17 février 1995. Dans cette décision, interprétée a contrario, la Cour de cassation autorise les corrections légères.

Plan droit pénal général (fr)