Proportionnalité et constitution des sûretés personnelles (fr) : Différence entre versions
m (Correction de lien aux fins de suppression des redirections) |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit des sûretés (fr)|Droit des sûretés]] > [[Les principes essentiels du droit des sûretés (Fr)|Les principes essentiels du droit des sûretés]] | [[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit des sûretés (fr)|Droit des sûretés]] > [[Les principes essentiels du droit des sûretés (Fr)|Les principes essentiels du droit des sûretés]] | ||
[[Image:fr_flag.png|framed|]] | [[Image:fr_flag.png|framed|]] | ||
− | [[catégorie:France]][[Catégorie:Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit des sûretés | + | [[catégorie:France]][[Catégorie:Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit des sûretés (fr)]] |
---- | ---- | ||
Version du 21 juin 2006 à 17:52
France > Droit privé > Droit des sûretés > Les principes essentiels du droit des sûretés
Le principe est principalement invoqué pour le cautionnement.
Il est apparu avec l'article L313-10 du Code de la Consommation qui interdit à l'établissement de crédit de se prévaloir d'un cautionnement quand il est conclu par une personne physique dont l'engagement était lors de sa conclusion manifestement disproportionné par rapport à ses biens ou à ses revenus. Cette règle légale ne s'applique qu'au crédit à la consommation.
La Cour de cassation est intervenue dans un arrêt Macron (Com. 17 juin 1997) et étend cette règle au cautionnement de la société par le dirigeant social, en réduisant l'engagement à hauteur du patrimoine. Il s'agit d'une consécration du principe de proportionnalité en matière de cautionnement lors de la constitution de la sûreté.