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Droit cantonal (ch) : Différence entre versions

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==Trois niveaux de pouvoir==
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En Suisse, le droit se partage en trois étages, parallèlement aux trois types d'autorités qui existent dans le pays:  
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* Au niveau de la Confédération (l'Etat suisse en tant que tel, en tant que nation): droit fédéral: constitution fédérale, lois et ordonnances fédérales
 
* Au niveau des cantons (chacun des 26 petits Etats autonomes qui forment la Confédération helvétique): droit cantonal: constitution cantonale, lois et ordonnances cantonales
 
* Au niveau des communes: droit communal (ordonnances, règlements)
 
  
==Fédéralisme==
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=Trois niveaux de pouvoir=
En vertu du fédéralisme, les tâches et les compétences sont réparties entre les différents étages du pouvoir. Chaque niveau de droit est subordonné au niveau supérieur. Ainsi, le droit communal doit respecter le droit cantonal, qui lui-même est soumis au droit fédéral. C'est la Constitution fédérale qui fixe la répartition des tâches et des compétences entre les cantons et la Confédération.
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En [[Confédération suisse|Suisse]], le droit se partage en trois étages, parallèlement aux trois types d'autorités qui existent dans le pays:
  
==Tendance à la centralisation==
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* Au niveau de la Confédération (l'État suisse en tant que tel, en tant que nation): [[droit fédéral (ch)|droit fédéral]]: [[Constitution (ch)|Constitution fédérale]], lois et ordonnances fédérales
A la naissance de la Confédération helvétique en tant qu'Etat fédéral moderne, en 1848, les cantons avaient encore énormément de prérogatives, celles de la Confédération étant limitées au strict minimum. Au fil des années, la Confédération (l'Etat central) a acquis de plus en plus de compétences, acquises au détriment des cantons.
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* Au niveau des cantons (chacun des 26 petits États autonomes qui forment la Confédération helvétique): [[droit cantonal (ch)|droit cantonal]]: constitution cantonale, [[loi cantonale (ch)|lois]] et [[ordonance cantonale (ch)|ordonnances cantonales]]
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* Au niveau des [[commune (ch)|communes]]: [[droit communal (ch)|droit communal]] (ordonnances, règlements)
  
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=Fédéralisme=
Actuellement, on peut citer parmi les principales tâches de la Confédération la défense, la diplomatie, les relations internationales, les routes nationales, les chemins de fer, les télécommunications, les assurances sociales, les douanes, la politique monétaire, etc. Les cantons gardent de larges compétences fiscales, mais aussi dans le domaine éducatif, dans les routes cantonales, l'instruction publique ou encore la justice (mais le code pénal et le code civil ont été unifiés et dépendent maintenant de la Confédération).  
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En vertu du fédéralisme, les tâches et les compétences sont réparties entre les différents étages du pouvoir. Chaque niveau de droit est subordonné au niveau supérieur. Ainsi, le [[droit communal (ch)|droit communal]] doit respecter le [[droit cantonal (ch)|droit cantonal]], qui lui-même est soumis au [[droit fédéral (ch)|droit fédéral]]. C'est la [[Constitution (ch)|Constitution fédérale]] qui fixe la répartition des tâches et des compétences entre les [[canton (ch)|cantons]] et la Confédération.
  
==Institutions cantonales==
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À la naissance de la Confédération helvétique en tant qu'[[État fédéral]] moderne, en 1848, les cantons avaient encore énormément de prérogatives, celles de la Confédération étant limitées au strict minimum. Au fil des années, la Confédération (l'État central) a acquis de plus en plus de compétences, acquises au détriment des cantons.
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Actuellement, on peut citer parmi les principales tâches de la Confédération la défense, la diplomatie, les relations internationales, les routes nationales, les chemins de fer, les télécommunications, les assurances sociales, les douanes, la politique monétaire, etc. Les cantons gardent de larges compétences [[droit fiscal (ch)|fiscales]], mais aussi dans le domaine éducatif, dans les routes cantonales, l'instruction publique ou encore la justice (mais le [[Code pénal (ch)|Code pénal]] et le [[Code civil (ch)|Code civil]] ont été unifiés et dépendent maintenant de la Confédération).
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Chaque canton a sa propre constitution, son gouvernement, son parlement, ses tribunaux et ses lois. Ces dernières doivent être conformes à la Constitution fédérale. Si l'armée est fédérale depuis longtemps, chaque canton dispose en revanche de ses propres forces de police. Chaque canton fixe son propre système fiscal, ce qui tend à créer une concurrence fiscale entre les cantons. Cette concurrence risque, selon certains, d'entraîner une certaine forme de tourisme fiscal de la part des entreprises ou des individus fortunés qui partent à la recherche d'un canton aux impôts moins élevés.
 
Chaque canton a sa propre constitution, son gouvernement, son parlement, ses tribunaux et ses lois. Ces dernières doivent être conformes à la Constitution fédérale. Si l'armée est fédérale depuis longtemps, chaque canton dispose en revanche de ses propres forces de police. Chaque canton fixe son propre système fiscal, ce qui tend à créer une concurrence fiscale entre les cantons. Cette concurrence risque, selon certains, d'entraîner une certaine forme de tourisme fiscal de la part des entreprises ou des individus fortunés qui partent à la recherche d'un canton aux impôts moins élevés.
  

Version du 26 novembre 2006 à 11:20

Cet article est une ébauche relative au droit comparé, vous pouvez partager vos connaissances juridiques en le modifiant...

Confédération suisse >  
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Trois niveaux de pouvoir

En Suisse, le droit se partage en trois étages, parallèlement aux trois types d'autorités qui existent dans le pays:

Fédéralisme

En vertu du fédéralisme, les tâches et les compétences sont réparties entre les différents étages du pouvoir. Chaque niveau de droit est subordonné au niveau supérieur. Ainsi, le droit communal doit respecter le droit cantonal, qui lui-même est soumis au droit fédéral. C'est la Constitution fédérale qui fixe la répartition des tâches et des compétences entre les cantons et la Confédération.

Tendance à la centralisation

À la naissance de la Confédération helvétique en tant qu'État fédéral moderne, en 1848, les cantons avaient encore énormément de prérogatives, celles de la Confédération étant limitées au strict minimum. Au fil des années, la Confédération (l'État central) a acquis de plus en plus de compétences, acquises au détriment des cantons.

Partage des tâches

Actuellement, on peut citer parmi les principales tâches de la Confédération la défense, la diplomatie, les relations internationales, les routes nationales, les chemins de fer, les télécommunications, les assurances sociales, les douanes, la politique monétaire, etc. Les cantons gardent de larges compétences fiscales, mais aussi dans le domaine éducatif, dans les routes cantonales, l'instruction publique ou encore la justice (mais le Code pénal et le Code civil ont été unifiés et dépendent maintenant de la Confédération).

Institutions cantonales

Chaque canton a sa propre constitution, son gouvernement, son parlement, ses tribunaux et ses lois. Ces dernières doivent être conformes à la Constitution fédérale. Si l'armée est fédérale depuis longtemps, chaque canton dispose en revanche de ses propres forces de police. Chaque canton fixe son propre système fiscal, ce qui tend à créer une concurrence fiscale entre les cantons. Cette concurrence risque, selon certains, d'entraîner une certaine forme de tourisme fiscal de la part des entreprises ou des individus fortunés qui partent à la recherche d'un canton aux impôts moins élevés.

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