Accouchement sous X (fr)
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France > Filiation
Sommaire
- 1 Introduction
- 2 Définition liminaire
- 3 Définition plus large : caractéristiques de l'accouchement sous X
- 4 Evolution historique du droit en la matière
- 5 Textes légaux applicables en matière d'accouchement sous X
- 6 Procédure s'appliquant en matière d'accouchement sous X
- 7 Accouchement sous X et filiation
- 8 Accouchement sous X et autorité parentale, dévolution de son exercice
- 9 Accouchement sous X et intérêt de l'enfant
- 10 L'essentiel de la jurisprudence en matière d'accouchement sous X
Introduction
Définition liminaire
En droit positif français, l'accouchement sous X caractérise le fait pour une mére, de ne pas porter à la connaissance de son enfant son identité. En réalité cela correspond à un abandon à la charge des différentes institutions médicales, après l'accouchement de la mère.
Définition plus large : caractéristiques de l'accouchement sous X
Le droit au secret
Evolution historique du droit en la matière
Textes légaux applicables en matière d'accouchement sous X
- Article 57 alinéa 1er et 2 du Code civil : Possibilité d'un accouchement sous X, modalité d'attribution du nom et prénom de l'enfant (en vigueur le 1er juillet 2006)
- Article 326 du Code civil : Possibilité, pour une mère, de ne pas révéler son identité lors d'un accouchement (en vigueur le 1er juillet 2006))
- Article L. 222-6, alinéa 1er du Code de l'action sociale et des familles : Possibilité, pour une mère accouchant anonymement, de révéler son identité sous pli fermé
- Article L. 222-6, alinéas 2, 3 et 4 du Code de l'action sociale et des familles : Prise en charge des frais d'hébergement et d'accouchement et soutien psychologique et social des femmes accouchant anonymement
Procédure s'appliquant en matière d'accouchement sous X
Accouchement sous X et filiation
Accouchement sous X et autorité parentale, dévolution de son exercice
Accouchement sous X et intérêt de l'enfant
L'essentiel de la jurisprudence en matière d'accouchement sous X
Accouchement sous X et reconnaissance de paternité
Cass, Civ 1ère, 11 Janv 2000 : Jugé que la reconnaissance prénatale par un homme d'un enfant né ultérieurement d'un accouchement sous X est sans effet direct puisqu'elle concerne l'enfant d'une femme qui, selon la loi, n'a jamais accouché
TGI Nancy, 16 Mai 2003 et CA Nancy, 23 Fév 2004 : L'intervention du père prétendu, postérieurement au placement en vue de l'adoption, ne lui permet pas de rendre effective sa reconnaissance prénatale et a fortiori d'obtenir de se voir confier l'enfant
CA Versailles, 17 Mai 2001 : L'accouchement sous X étant licit, il ne saurait être tiré l'existence d'une présomption de fraude (en l'espèce, contesation de la reconnaissance par un homme marié, dès sa naissance, d'un enfant né sous X, à l'occasion de la demande d'adoption par l'épouse de cet homme)
Accouchement sous X et placement en vue de l'adoption
Cass, Civ 1ère, 5 Nov 1996 : Dès lors que, en l'absence de reconnaissance, la filiation n'était pas établie, le consentement de la mère (en l'espèce, mineure et accouchée sous X)n'avair pas être constaté lors de la remise de l'enfant au service de l'aide sociale à l'enfance
CA Riom, 16 Déc 2003 : Rejet, faute de preuve d'une fraude ou d'un dol de la part des adoptants, de la tierce opposition formée par le père biologique, auteur d'une reconnaissance prénatale de l'enfant ultérieurement placé en vue de l'adoption du fait de l'accouchement sous X de la mère
Accès aux origines
Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH), Grande Chambre, 13 Fév 2003 : Par la Loi du 22 Janvier 2002, qui s'efforce d'assurer équitablement la conciliation entre la protection du secret de la mère et la demande légitime de l'enfant concernant ses origines, la France n'a pas excédé sa marge d'appréciation qui doit lui être reconnue en raison du caractère complexe et délicat de la question qui soulève le secret des origines au regard du droit de chacun à son histoire, du choix des parents biologiques, du lien familial
TGI Paris, 23 Oct 2002 : Intérêt légitime d'une personne née sous X à modifier son prénom d'enfant adopté pour reprendre celui figurant sur son acte de naissance
TGI Lille, 28 Juill 1997 : Jugé que le lien de filiation adoptif irrévocablement et définitivement fixé ne met pas obstacle à ce que l'adopté connaisse ses origines biologiques
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