Droit des réfugiés (ps) / La responsabilité de cette tragédie
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L'expulsion d'environ un million de palestiniens en 1948-1949 constitue le nœud de la question palestinienne. C'est le résultat immédiat de la politique favorable aux sionistes, menée par les Britanniques pendant trente ans. Les britanniques, en intervenant en Palestine comme ils l'ont fait, sont à l'origine du problème palestinien et que, maintenant, ce sont les Américains qui s'évertuent à en dénouer l'écheveau. Apprenant que les Anglais refusaient d'assurer la mise en œuvre de la résolution sur la partition, les dirigeants israéliens déclarent au monde et à l'ONU que ce sont eux qui vont faire exécuter la résolution. La Communauté internationale tout comme les Anglais, laissait les parties en conflit déterminer par la force l'avenir de la Palestine. La première vague de réfugiés quitta la Palestine alors que les Anglais étaient encore responsable de la loi et de l'ordre.
Le Médiateur de l'ONU, le Comte Folke Bernadotte a déclaré que : "ce serait une infraction contre les principes de justice élémentaire si l'on refusait à ces victimes innocentes du conflit le droit de retourner dans leurs foyers, tandis que des immigrants Juifs viennent librement en Palestine".
Pourtant, dans son rapport intérimaire du 19 septembre 1948, le médiateur onusien a clairement affirmé la responsabilité d'Israël : Des actes de pillage, de brigandage et de maraudage de grande envergure et des cas de destruction de villages sans justification militaire apparente ont été fréquemment signalés de source sûre. C'est sans aucun doute au gouvernement provisoire d'Israël qu'il incombe de restituer les biens privés à leurs propriétaires arabes et d'indemniser ceux-ci pour la perte de biens détruits.
Le 30 juin 1948, les Services de renseignements de l'armée israélienne produisent un rapport intitulé "l'émigration des Arabes de Palestine dans la période 1/12/47 1/6/48". Ce document explique les causes de l'exode massif des Palestiniens. 73% des départs ont été directement provoqués par les forces israéliennes ; 22% des cas, le rapport met en cause les peurs et la crise de confiance répandues dans la population palestinienne, et seuls 5% des cas sont attribués à l'influence des appels de commandants arabes à la fuite pour des raisons stratégiques.
Joseph Weitz, Chef du Département de Colonisation de l'Agence Juive en 1940. -"Entre nous, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour les deux peuples dans ce pays. Nous n'accomplirons pas notre but si les Arabes restent dans ce petit espace. Il n'y a aucune autre solution que celle de transférer les Arabes vers les pays environnants - tous. Pas un village, pas une tribu ne devrait rester. A Sur la base d'archives officielles récemment accessibles, plusieurs « nouveaux historiens » israéliens ont réfutées assertions selon lesquelles Israël n'était pas responsable du départ des réfugiés palestiniens en 1948. Ils ont montre qu'une grande partie des Palestiniens avait été forcé de quitter leurs foyers et de devenir des réfugiés, soit à l'intérieur de la Palestine, soit au-delà de ces frontières.
De point de vue international, la résolution 273 en date du 11 mai 1949 statuant sur l'admission d'Israël à l'ONU est fondée sur la déclaration exprimée par l'Etat d'Israël qui accepte sans réserve les obligations découlant de la Charte des Nations-Unies et s'engage à les observer du jour où il deviendra membre des Nations-Unies. Elle rappelle les deux résolutions du (n°181) "plan du partage- et du (n° 194) le droit au retour.