Bienvenue sur JurisPedia! Vous êtes invités à créer un compte et à contribuer après avoir confirmé votre adresse de courriel. Dès lors, vous pouvez ajouter un article en commençant par lui donner un titre en renseignant ce champ:

Les lecteurs et contributeurs ne doivent pas oublier de consulter les avertissements juridiques. Il y a actuellement 3 533 articles en construction permanente...

Mesure d'ordre intérieur (fr) : Différence entre versions

Un article de JurisPedia, le droit partagé.
Aller à : Navigation, Rechercher
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Ébauche}}
+
{{Ébauche (fr)}}
 
  [[France]] > [[Droit administratif (fr)|Droit administratif]] > [[Commerce juridique administratif (fr)|Commerce juridique administratif]] > [[Acte juridique de l'administration (fr)|Actes juridiques de l'administration]] > <br />[[Acte administratif unilatéral (fr)|Acte administratif unilatéral]] > [[Actes unilatéraux non-exécutoires (fr)|Décision non-exécutoire]]
 
  [[France]] > [[Droit administratif (fr)|Droit administratif]] > [[Commerce juridique administratif (fr)|Commerce juridique administratif]] > [[Acte juridique de l'administration (fr)|Actes juridiques de l'administration]] > <br />[[Acte administratif unilatéral (fr)|Acte administratif unilatéral]] > [[Actes unilatéraux non-exécutoires (fr)|Décision non-exécutoire]]
 
[[Image:fr_flag.png|framed|]]
 
[[Image:fr_flag.png|framed|]]
Ligne 8 : Ligne 8 :
  
 
En vertu de la [[Jurisprudence (fr)|jurisprudence]], ce ne sont pas là en principe des [[Décision exécutoire (fr)|décisions exécutoires]] et le [[Recours pour excès de pouvoir (fr)|recours pour excès de pouvoir]] est déclaré irrecevable. En droit cependant, ce point de vue est discutable. En réalité, cette jurisprudence a un fondement de pur fait, à savoir que le juge ne veut pas connaître des faits qu'il estime de peu d'importance. ''De minimis non curat pretor''. Preuve en est que, si ces mesures d'ordre intérieur deviennent importantes, en raison de leur gravité par exemple, elles perdent leur caractère de mesure d'ordre intérieur pour devenir des [[Décision exécutoire (fr)|décisions]] (attaquables). Ex: exclusion de l'école (Conseil d'État 6&nbsp;juillet 1949 ''Andrade''&nbsp;: Rec. p.&nbsp;331). Devant un certain nombre de critiques, le [[Conseil d'État (fr)|Conseil d'État]] semble remettre en cause cette jurisprudence et admet de plus en plus largement un recours contre elles ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=JADE&nod=JGXAX1995X02X000009775 Conseil d'État 17&nbsp;février 1995 ''Sieur Marie''] et [http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=JADE&nod=JGXAX1995X02X000000776 Conseil d'État Ass. 17&nbsp;février 1995 ''Sieur Hardouin'']&nbsp;: RDP 1995 p.&nbsp;1338).
 
En vertu de la [[Jurisprudence (fr)|jurisprudence]], ce ne sont pas là en principe des [[Décision exécutoire (fr)|décisions exécutoires]] et le [[Recours pour excès de pouvoir (fr)|recours pour excès de pouvoir]] est déclaré irrecevable. En droit cependant, ce point de vue est discutable. En réalité, cette jurisprudence a un fondement de pur fait, à savoir que le juge ne veut pas connaître des faits qu'il estime de peu d'importance. ''De minimis non curat pretor''. Preuve en est que, si ces mesures d'ordre intérieur deviennent importantes, en raison de leur gravité par exemple, elles perdent leur caractère de mesure d'ordre intérieur pour devenir des [[Décision exécutoire (fr)|décisions]] (attaquables). Ex: exclusion de l'école (Conseil d'État 6&nbsp;juillet 1949 ''Andrade''&nbsp;: Rec. p.&nbsp;331). Devant un certain nombre de critiques, le [[Conseil d'État (fr)|Conseil d'État]] semble remettre en cause cette jurisprudence et admet de plus en plus largement un recours contre elles ([http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=JADE&nod=JGXAX1995X02X000009775 Conseil d'État 17&nbsp;février 1995 ''Sieur Marie''] et [http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=JADE&nod=JGXAX1995X02X000000776 Conseil d'État Ass. 17&nbsp;février 1995 ''Sieur Hardouin'']&nbsp;: RDP 1995 p.&nbsp;1338).
 +
 +
 +
=Voir aussi=
 +
{{moteur (fr)|"Mesure d'ordre intérieur"}}

Version du 31 août 2007 à 10:02


Cet article est une ébauche relative au droit français, vous pouvez partager vos connaissances juridiques en le modifiant, vous pouvez également faire une recherche dans le moteur...'
'
Recherche en droit français Fr flag.png
Google Custom Search

France > Droit administratif > Commerce juridique administratif > Actes juridiques de l'administration > 
Acte administratif unilatéral > Décision non-exécutoire
Fr flag.png


Les mesures d'ordre intérieur sont entendues au sens strict parce que certains appellent mesure d'ordre intérieur tous les actes unilatéraux non-exécutoires (les mesures auxiliaires, les circulaires et les directives). Au sens strict, il s'agit de mesures prises à l'intérieur d'un service et visant à aménager et à faciliter son fonctionnement. Ce sont des mesures touchant à la vie intérieure du service. Ex: la décision d'une directrice de lycée interdisant le port du pantalon aux élèves filles (Conseil d'État 20 octobre 1954 Sieur Chapou : Rec. p. 541, Conseil d'État 10 février 1967 Dupré : AJDA 1967 p. 300 à propos de mesures disciplinaires prises dans les établissements d'enseignement, dans l'armée ou dans les prisons : Conseil d'État 27 janvier 1984 Caillol n° 31985 : AJDA 1984 p. 72).

En vertu de la jurisprudence, ce ne sont pas là en principe des décisions exécutoires et le recours pour excès de pouvoir est déclaré irrecevable. En droit cependant, ce point de vue est discutable. En réalité, cette jurisprudence a un fondement de pur fait, à savoir que le juge ne veut pas connaître des faits qu'il estime de peu d'importance. De minimis non curat pretor. Preuve en est que, si ces mesures d'ordre intérieur deviennent importantes, en raison de leur gravité par exemple, elles perdent leur caractère de mesure d'ordre intérieur pour devenir des décisions (attaquables). Ex: exclusion de l'école (Conseil d'État 6 juillet 1949 Andrade : Rec. p. 331). Devant un certain nombre de critiques, le Conseil d'État semble remettre en cause cette jurisprudence et admet de plus en plus largement un recours contre elles (Conseil d'État 17 février 1995 Sieur Marie et Conseil d'État Ass. 17 février 1995 Sieur Hardouin : RDP 1995 p. 1338).


Voir aussi