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Erreur sur la substance (fr) : Différence entre versions

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L’article 1110 énonce que « l’erreur est une erreur de consentement quant elle tombe sur la substance de la chose qui est l’objet du contrat ».
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La substance peut être vu de manière objective. Elle renvoie à la composition matérielle de la chose qui est l’objet du contrat ( objet avec de la peinture dorée au lieu de l’or ).  
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[[France]] > [[Droit privé (fr)|Droit privé]] > [[Droit civil (fr)|Droit civil]] > [[Droit des obligations (fr)|Droit des obligations]] > [[Contrat en droit privé (fr)|Le contrat en droit privé]] <br/>
Subjectivement on vise toute qualité substantielle de la chose, c'est-à-dire qui a déterminée un parti a conclure le contrat. C’est une qualité essentielle. Il n’est pas possible de dresser une liste des qualités substantielles ( composition de la chose, origine, ancienneté…).  
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> [[Formation du contrat (fr)|La formation du contrat]] > [[Consentement (fr)|Le consentement]] > [[Vice du consentement (fr)|Les vices du consentement]] > [[Erreur (fr)|Erreur]]
C’est la conception subjective qui est retenue en droit positif.
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Afin de déterminer ce qui est essentielle, on recourt à une appréciation in concreto. Le juge prend en considération chaque cas particulier. L’appréciation in abstracto s’appuie sur l’opinion commune. Il faut également prend en compte les stipulations du contrat litigieux ( vente d’œuvre d’art : « le tableau de X » institue une certitude sur l’origine ou « attribué a X » implique un doute ce qui empêche l’acheteur d’invoquer l’erreur ).
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[[Catégorie:France]][[Catégorie:Droit privé (fr)]][[Catégorie:Droit civil (fr)]][[Catégorie:Obligations (fr)]][[Catégorie:vices du consentement (fr)]]
C’est à la partie qui invoque l’erreur de prouver le caractère essentiel de la qualité. On introduit alors ne appréciation in abstracto. Soit l’erreur invoquée est habituellement essentielle et dans ce cas on présume qu’elle aussi essentielle pour le demandeur ; soit elle ne l’est pas et l’errans doit prouver le caractère déterminant de l’erreur.  
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La qualité substantielle sur laquelle s’appuie un parti doit avoir été connu de l’autre parti. Il doit avoir connu le caractère déterminant que la qualité absente avait pour l’autre. On dit que l’erreur doit avoir été commune ce qui est différent de l’erreur obstacle, en réalité il faut qu’un parti connaisse ce qui est nécessaire pour l’autre. L’erreur ne peut être pris en considération qu’à la condition que la qualité déterminante soit entrée dans le champ contractuel ( appréciation in abstracto : vente d’un objet par un antiquaire, l’acheteur veut des œuvres authentiques et non des copies, l’authenticité est substantielle dans les ventes d’œuvre d’art ).
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Celui qui se trompe commet une erreur sur la prestation fournie par l’autre parti. L’errance peut aussi se tromper sur sa propre prestation. Il vend un objet sans savoir qu’elle a une grande valeur artistique. L’article ne fais pas la différence entre ces deux contre prestation.
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L’[[CCfr:1110|article 1110]] du [[Code civil (fr)|Code civil]] énonce dans son premier alinéa que «''&nbsp;L'erreur n'est une cause de nullité de la convention que lorsqu'elle tombe sur la substance même de la chose qui en est l'objet.&nbsp;''».
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La substance peut être vue de manière objective. Elle renvoie à la composition matérielle de la chose qui est l’objet du contrat (objet recouvert de peinture dorée au lieu d’or).  
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Subjectivement on vise la qualité substantielle de la chose, c'est-à-dire ce qui a déterminée une partie a conclure le [[contrat (fr)|contrat]]. C’est une qualité essentielle. Il n’est pas possible de dresser une liste des qualités substantielles (composition de la chose, origine, ancienneté…).  
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C’est la conception subjective qui est retenue en [[droit positif (fr)|droit positif]].
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Afin de déterminer ce qui est essentiel, on a recours à une appréciation ''in concreto''. Le [[juge (fr)|juge]] prend en considération chaque cas particulier. L’appréciation ''in abstracto'' quant à elle s’appuie sur l’opinion commune. Il faut également prendre en compte les stipulations du contrat litigieux ainsi, dans le cas de la vente d’une œuvre d’art, «&nbsp;le tableau de X&nbsp;» crée une certitude sur l’origine alors que l'expression «&nbsp;attribué a X&nbsp;» implique un doute ce qui empêche l’acheteur d’invoquer l’[[erreur (fr)|erreur]]).
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C’est à la partie qui invoque l’erreur de prouver le caractère essentiel de la qualité. On introduit alors une appréciation ''in abstracto''. Soit l’erreur invoquée est habituellement essentielle et dans ce cas on présume qu’elle est aussi essentielle pour le demandeur ; soit elle ne l’est pas et l’''[[errans (fr)|errans]]'' doit prouver le caractère déterminant de l’erreur.
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La qualité substantielle sur laquelle s’appuie une partie au [[contrat (fr)|contrat]] doit avoir été connue de l’autre partie. Il doit avoir connu le caractère déterminant que la qualité absente avait pour l’autre. On dit que l’erreur doit avoir été commune ce qui est différent de l’[[erreur obstacle (fr)|erreur obstacle]], en réalité il faut qu’une partie connaisse ce qui est nécessaire pour l’autre. L’erreur ne peut être prise en considération qu’à la condition que la qualité déterminante soit entrée dans le champ contractuel ( appréciation ''in abstracto'' : vente d’un objet par un antiquaire, l’acheteur veut des œuvres authentiques et non des copies, l’authenticité est substantielle dans les ventes d’œuvre d’art ).
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Celui qui se trompe commet une erreur sur la prestation fournie par l’autre partie. L’''errans'' peut aussi se tromper sur sa propre prestation. Il vend un objet pour une somme dérisoire sans savoir qu’il a une grande valeur. L’[[CCfr:1110|article 1110]] du [[Code civil (fr)|Code civil]] ne fait pas la différence entre ces deux contre-prestations.
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{{moteur (fr)|"Erreur sur la substance"}}

Version actuelle en date du 2 septembre 2007 à 04:54


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L’article 1110 du Code civil énonce dans son premier alinéa que « L'erreur n'est une cause de nullité de la convention que lorsqu'elle tombe sur la substance même de la chose qui en est l'objet. ».

La substance peut être vue de manière objective. Elle renvoie à la composition matérielle de la chose qui est l’objet du contrat (objet recouvert de peinture dorée au lieu d’or).

Subjectivement on vise la qualité substantielle de la chose, c'est-à-dire ce qui a déterminée une partie a conclure le contrat. C’est une qualité essentielle. Il n’est pas possible de dresser une liste des qualités substantielles (composition de la chose, origine, ancienneté…). C’est la conception subjective qui est retenue en droit positif.

Afin de déterminer ce qui est essentiel, on a recours à une appréciation in concreto. Le juge prend en considération chaque cas particulier. L’appréciation in abstracto quant à elle s’appuie sur l’opinion commune. Il faut également prendre en compte les stipulations du contrat litigieux ainsi, dans le cas de la vente d’une œuvre d’art, « le tableau de X » crée une certitude sur l’origine alors que l'expression « attribué a X » implique un doute ce qui empêche l’acheteur d’invoquer l’erreur).

C’est à la partie qui invoque l’erreur de prouver le caractère essentiel de la qualité. On introduit alors une appréciation in abstracto. Soit l’erreur invoquée est habituellement essentielle et dans ce cas on présume qu’elle est aussi essentielle pour le demandeur ; soit elle ne l’est pas et l’errans doit prouver le caractère déterminant de l’erreur.

La qualité substantielle sur laquelle s’appuie une partie au contrat doit avoir été connue de l’autre partie. Il doit avoir connu le caractère déterminant que la qualité absente avait pour l’autre. On dit que l’erreur doit avoir été commune ce qui est différent de l’erreur obstacle, en réalité il faut qu’une partie connaisse ce qui est nécessaire pour l’autre. L’erreur ne peut être prise en considération qu’à la condition que la qualité déterminante soit entrée dans le champ contractuel ( appréciation in abstracto : vente d’un objet par un antiquaire, l’acheteur veut des œuvres authentiques et non des copies, l’authenticité est substantielle dans les ventes d’œuvre d’art ).

Celui qui se trompe commet une erreur sur la prestation fournie par l’autre partie. L’errans peut aussi se tromper sur sa propre prestation. Il vend un objet pour une somme dérisoire sans savoir qu’il a une grande valeur. L’article 1110 du Code civil ne fait pas la différence entre ces deux contre-prestations.


Voir aussi