Dette définitivement propre (fr) : Différence entre versions
Un article de JurisPedia, le droit partagé.
m |
m |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
− | Les dettes définitivement propres sont les [[Dette (fr)|dettes]] dont reste tenu après le [[Mariage (fr)|mariage]] l'époux qui les avait contractées | + | Les dettes définitivement propres sont les [[Dette (fr)|dettes]] dont reste tenu après le [[Mariage (fr)|mariage]] l'époux qui les avait contractées. |
Les dettes qui resteront propres seront de deux sorte : | Les dettes qui resteront propres seront de deux sorte : |
Version actuelle en date du 23 février 2007 à 14:24
Cet article est une ébauche relative au droit français, vous pouvez partager vos connaissances juridiques en le modifiant, vous pouvez également faire une recherche dans le moteur...'
|
France > Droit civil > Régime matrimoniaux > Régime légal > Passif > Passsif définitif
Les dettes définitivement propres sont les dettes dont reste tenu après le mariage l'époux qui les avait contractées.
Les dettes qui resteront propres seront de deux sorte :
- En premier lieu, resteront propres les dettes présentes au moment du mariage.
- En second lieu, l'art. 1417 du code civil prévoit que :
- La communauté a droit à récompense, déduction faite, le cas échéant, du profit retiré par elle, quand elle a payé les amendes encourues par un époux, en raison d'infractions pénales, ou les réparations et dépens auxquels il avait été condamné pour des délits ou quasi-délits civils.
- Elle a pareillement droit à récompense si la dette qu'elle a acquittée avait été contractée par l'un des époux au mépris des devoirs que lui imposait le mariage.
- Ainsi, les dettes extra-contractuelles ou prises par l'époux au mépris des devoirs du mariage resteront propres et, si la communauté les a acquittées (dans les conditions de l'art. 1413 du code civil), elle aura droit à récompense.
- Ces dettes propres sont par exemple les dommages et intérêts dus par le mari à son épouse pour le dommage qu'il lui a causé par son quasi délit[1].
- Concernant les dettes à l'égard du Trésor public, la solution de principe est que l'impôt sur le revenu est une dette définitivement commune, même si son montant est rectifié par un redressement fiscal[2]. Par contre, les pénalités infligées après un redressement fiscal ayant établi une fraude de l'un des époux restent propres[3].
Notes et références
- ↑ 1e civ. 19 février 1980 : Bull. civ. n° 59
- ↑ 1e civ. 19 février 1991 : Bull. civ. 1991 n° 64, p. 40
- ↑ 1e civ. 20 janvier 2004 : Bull. civ.2004 n° 20, p. 15
Voir aussi
- Trouver la notion "dettes définitivement propres" dans l'internet juridique français