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Troplong, Raymond-Théodore : Différence entre versions

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Raymond-Théodore Troplong naquit à Saint-Gaudens, le 8 octobre 1795, de parents peu fortunés. Contraint, dès son adolescence, à chercher des moyens d'existence dans son travail, il entra dans les bureaux d'une préfecture; mais s'étant livré en même temps à l'étude des lois, il fut nommé, en 1819, substitut à Sartène, en Corse. Parmi des gens dont il comprenait à peine le langage, le jeune magistrat fut obligé de chercher dans les livres une distraction à ses ennuis.  
 
Raymond-Théodore Troplong naquit à Saint-Gaudens, le 8 octobre 1795, de parents peu fortunés. Contraint, dès son adolescence, à chercher des moyens d'existence dans son travail, il entra dans les bureaux d'une préfecture; mais s'étant livré en même temps à l'étude des lois, il fut nommé, en 1819, substitut à Sartène, en Corse. Parmi des gens dont il comprenait à peine le langage, le jeune magistrat fut obligé de chercher dans les livres une distraction à ses ennuis.  
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Il regagna le continent et en 1832, il était, président de chambre à la cour de Nancy. Troplong était alors connu et apprécié, dans la magistrature, par ses collègues et ses supérieurs hiérarchiques ; mais son talent transcendant ne fut révélé au public que lorsqu'il publia, en 1833, son Traité des Priviléges et Hypothèques.  
 
Il regagna le continent et en 1832, il était, président de chambre à la cour de Nancy. Troplong était alors connu et apprécié, dans la magistrature, par ses collègues et ses supérieurs hiérarchiques ; mais son talent transcendant ne fut révélé au public que lorsqu'il publia, en 1833, son Traité des Priviléges et Hypothèques.  
  
Admiratif de son œuvre, d'autant qu'il avait lui-même écrit un ouvrage sur le sujet, le garde-des-sceaux Persil, le fit nommer
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Admiratif de son œuvre, d'autant qu'il avait lui-même écrit un ouvrage sur le sujet, le garde-des-sceaux Persil, le fit nommer conseiller à la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]].  
conseiller à la Cour de cassation.  
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Ayant soutenu Napoléon III lors du coup d'Etat de 1848, Troplong en fût remercié par différentes distinctions. Membre du Sénat, il en devint bientôt vice-président, puis président, quoiqu'il fût déjà premier président de la [[Cour de cassation]]. Il fut nommé aussi, après le rétablissement de l'empire, membre du conseil privé de l'empereur et grand-croix de la Légion d'honneur.  
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Ayant soutenu Napoléon III lors du [[coup d'État]] de 1848, Troplong en fût remercié par différentes distinctions. Membre du [[Sénat (fr)|Sénat]], il en devint bientôt vice-président, puis président, quoiqu'il fût déjà premier président de la [[Cour de cassation (fr)|Cour de cassation]]]]. Il fut nommé aussi, après le rétablissement de l'[[empire (fr)|empire]], membre du [[conseil privé (fr)|conseil privé]] de l'[[empereur (fr)|empereur]] et grand-croix de la [[Légion d'honneur (fr)|Légion d'honneur]].  
 
Quand la maladie de Troplong ne laissa plus d'espoir, Napoléon III dérogea pour lui à l'étiquette des cours, qui dispense les souverains de faire aucune visite à leurs sujets et se rendit à son chevet.  
 
Quand la maladie de Troplong ne laissa plus d'espoir, Napoléon III dérogea pour lui à l'étiquette des cours, qui dispense les souverains de faire aucune visite à leurs sujets et se rendit à son chevet.  
  

Version du 11 juin 2010 à 17:13

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Raymond-Théodore Troplong naquit à Saint-Gaudens, le 8 octobre 1795, de parents peu fortunés. Contraint, dès son adolescence, à chercher des moyens d'existence dans son travail, il entra dans les bureaux d'une préfecture; mais s'étant livré en même temps à l'étude des lois, il fut nommé, en 1819, substitut à Sartène, en Corse. Parmi des gens dont il comprenait à peine le langage, le jeune magistrat fut obligé de chercher dans les livres une distraction à ses ennuis.

Il regagna le continent et en 1832, il était, président de chambre à la cour de Nancy. Troplong était alors connu et apprécié, dans la magistrature, par ses collègues et ses supérieurs hiérarchiques ; mais son talent transcendant ne fut révélé au public que lorsqu'il publia, en 1833, son Traité des Priviléges et Hypothèques.

Admiratif de son œuvre, d'autant qu'il avait lui-même écrit un ouvrage sur le sujet, le garde-des-sceaux Persil, le fit nommer conseiller à la Cour de cassation.

Ayant soutenu Napoléon III lors du coup d'État de 1848, Troplong en fût remercié par différentes distinctions. Membre du Sénat, il en devint bientôt vice-président, puis président, quoiqu'il fût déjà premier président de la Cour de cassation]]. Il fut nommé aussi, après le rétablissement de l'empire, membre du conseil privé de l'empereur et grand-croix de la Légion d'honneur. Quand la maladie de Troplong ne laissa plus d'espoir, Napoléon III dérogea pour lui à l'étiquette des cours, qui dispense les souverains de faire aucune visite à leurs sujets et se rendit à son chevet.

Auteur de:

- Traité des Privilèges et Hypothèques (1833),

- Traité de la Vente,

- Traité sur la Prescription,

- le Louage,

- les Sociétés civiles et commerciales,

- le Prêt,

- le Dépôt,

- les Contrats aléatoires,

- le Mandat,

- le Cautionnement,

- la Transaction,

- la Contrainte par corps,

- le Nantissement,

- le Contrat de mariage,

- Traité sur les Donations et Testaments,

- Traité sur la Transcription.


Voir aussi

Bibliographie

Références